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Elisabeth Borne, la première ministre, a remis la démission de son gouvernement à Emmanuel Macron, qui l’a acceptée. Le Chef de l’Etat l’ a remerciée «de tout cœur» pour son travail «exemplaire» au «service de la Nation». Après Julien Denormandie et Sébastien Lecornu, c'est le ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal qui pourrait lui succéder.

Anne Vignot, Maire de Besançon, vient d’envoyer un courrier à Elisabeth Borne et Clément Beaune, le ministre des Transports, dans lequel elle leur demande de développer l’offre de train de nuit, en ouvrant des lignes reliant les régions entre elles et ces dernières aux villes européennes. Cette démarche fait suite à la mobilisation, organisée hier par le collectif « Oui aux trains de nuit » et Alternatiba à la gare Viotte de Besançon.

Vendredi, à Strasbourg, lors de la clôture des Assises des Départements de France (ADF), Elisabeth Borne a rassuré les élus de ces collectivités locales quant à leur avenir. Elle a répondu aux inquiétudes concernant la possible suppression d’une strate de collectivités, en l’occurrence les départements, afin de supprimer « le millefeuille territorial ». La Première Ministre a annoncé un soutien financier de l’ordre de 230 millions d’euros pour financer leurs dépenses en matière de protection de l’enfance et d’aide à l’autonomie.

Hier, à Paris, à la Sorbonne, devant les maires,  qui ont connu des violences urbaines dans leur ville en juin, Elisabeth Borne a dévoilé une série de mesures préventives et répressives. Une enveloppe de 100 millions d’euros est mobilisée pour aider à la réparation et à la reconstruction. D’autres dispositions ont été évoquées comme la création d’une force d’action républicaine. Un premier déploiement et annoncé d’ici la fin de l’année dans les territoires de Besançon, Valence et Maubeuge.

La Première ministre a également annoncé des amendes majorées en cas de non-respect du couvre-feu. Elles seraient cinq fois plus élevées, pour atteindre 750 euros. Le gouvernement souhaite légiférer pour proposer des peines de travaux d’intérêt généraux et des stages de responsabilité parentale. Elisabeth Borne veut également placer les jeunes délinquants dans des unités éducatives de la protection judiciaire de la jeunesse. Un encadrement par des militaires n’est pas exclu.

Hier, pour la troisième fois, depuis la reprise des travaux parlementaires en septembre, et la quatorzième fois depuis sa prise de fonction à Matignon, Elisabeth Borne a utilisé l’article 49.3 de la Constitution. Cette fois-ci, la responsabilité de son gouvernement a été engagée sur la partie  recettes du projet de budget de la Sécurité sociale pour 2024. La France Insoumise et le Rassemblement national déposeront chacun une motion de censure.

Hier, sans aucune surprise, Elisabeth Borne a dégainé une nouvelle fois de plus le 49.3. C’est la 13è fois qu’elle a recours à ce dispositif. Cela concerne la partie « recettes » du budget 2024. « Aucun groupe d’opposition n’est prêt à voter ce projet de loi de finances. Or, notre pays a besoin de ce budget » a-t-elle déclaré.


En clôture d’une conférence sociale avec les partenaires sociaux, Elisabeth Borne, la première ministre a menacé les branches professionnelles ayant des minima salariaux inférieurs au Smic. Un premier ultimatum a été fixé au 1er juin prochain. Ces branches seront reçues par le ministère du travail. Une prise de parole qui s’inscrit dans une démarche gouvernementale ayant la volonté de faire que « le travail paye mieux ». Néanmoins, pour l’heure, les contours des propositions avancées restent encore flous.


Elisabeth Borne, la première ministre, a présenté hier la planification écologique aux représentants du Conseil national de la refondation. Elle a décliné les 10 milliards d’euros prévus. 2,3 milliards doivent revenir à l’agriculture et la protection de la biodiversité.

Une enveloppe de 1,8 milliard d’euros concerne le secteur de l’industrie. Il est également prévu 1,6 milliard pour la rénovation des logements et 600 millions pour la rénovation des bâtiments de l’Etat. 1,6 milliards d’euros seront également alloués aux transports et mobilités pour une offre de transport plus propre sur le territoire.

Face à la hausse des carburants, la première ministre Elisabeth Borne a indiqué, dans un entretien accordé au journal « Le Parisien » que les distributeurs pourront vendre de l’essence « à perte » pendant quelques mois afin de leur permettre de « baisser davantage les prix ». Elle a rappelé que la vente à perte était interdite par la loi depuis 1963.

Ce mardi, Elisabeth Borne, la Première ministre, dans le cadre de sa « feuille de route jeunesse »,  a annoncé qu’à compter de janvier 2024, les jeunes gens, âgés de 17 ans,  pourront passer leur permis de conduire et conduire un véhicule, au lieu de 18 ans actuellement. Suite à cette décision, plusieurs associations ont exprimé leur désaccord. Plein Air a rencontré le Bisontin Georges Warnier,  président de l’association franc-comtoise d’éducation routière. Ce dernier ne tire pas à boulets rouges sur cette initiative gouvernementale.

Régulièrement en contact avec la jeunesse bisontine, la position de M. Warnier est très intéressante. Le formateur et pédagogue franc-comtois ne porte pas  un regard totalement négatif sur cette décision gouvernementale. Il attend de juger sur pièces. Il compte sur la maturité des conducteurs pour assumer la responsabilité qui leur sera accordée. « Il y a des garçons et des filles qui sont en capacité, par leur maturité, de pouvoir assumer une conduite seule » argumente-t-il.  Néanmoins, selon lui, cette mesure doit être plus  encadrée et intransigeante avec les jeunes conducteurs irresponsables.

Faciliter l’insertion professionnelle

S’il comprend la nécessité de faciliter l’insertion professionnelle de la jeunesse française, il en appelle à d’autres décisions pour la sensibiliser, la responsabiliser et la protéger. «  On aurait pu autoriser cette conduite seulement à différents moments de la journée. On aurait pu interdire l’usage  de certains types de véhicule ». Pour M. Warnier, deux notions sont à faire valoir. « Celles pour l’emploi et la formation, qui revêt d’une importance toute particulière, notamment dans le milieu rural,  et la seconde, liée aux loisirs. Est-on obligé de tout mettre dans le dispositif ? Cela mérite réflexion ».

La sécurité

Georges Warnier, fervent défenseur de la sécurité au volant, appelle également le gouvernement à l’intransigeance. Hier,  Elisabeth Borne s’était empressée d’ajouter qu’elle serait « très attentive sur le niveau demandé ». Une exigence que souhaite également notre interlocuteur bisontin. « C’est le volet qui me manque.  Il faut qu’il existe des mesures fortes en direction de ces jeunes qui vont prendre le volant » conclut M. Warnier.

L'interview de la rédaction  / Georges Warnier