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Un homme de 35 ans s’expliquera le 5 décembre devant le délégué du procureur de la république,  en vue d’une ordonnance pénale. Jeudi soir, vers 18h15, lors d’un contrôle, il est apparu qu’il conduisait sans être titulaire du permis de conduire. Au commissariat, les policiers ont remarqué que le trentenaire n’était pas un inconnu. Au cours de son audition, lors de sa garde à vue, il a reconnu les faits.

A Besançon. Un jeune homme de 25 ans a été placé en détention provisoire en attendant son jugement qui est prévu le 23 octobre. Sa compagne de 19 ans ne fait pas l’objet de poursuites judiciaires. L’individu est poursuivi pour trafic de stupéfiants et blanchiment d’argent. Lors d’une perquisition, il a été découvert deux plaquettes de résine de cannabis pour un poids total de 200 grammes et la somme de 37.300 euros. Une enquête patrimoniale a permis de saisir des vêtements, bijoux et électroménagers d’un montant de 50.000 euros, ainsi que trois véhicules. L’exploitation de son téléphone portable a mis en évidence sa participation dans un trafic de stupéfiants. Il a gardé le silence sur l’identité de ses acheteurs.

Les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus ce vendredi après-midi à Toulouse-le-Château pour un accident de la circulation impliquant deux véhicules. Le bilan fait état d’un blessé grave transporté sur le centre hospitalier de Lons-le-Saunier, avec son pronostic vital non engagé, et deux personnes indemnes laissées sur place.

Jura : incendie

Avr 26, 2024

Les sapeurs-pompiers jurassiens sont intervenus ce vendredi matin, vers 10h45, à Gendrey pour un feu de cuisine dans une maison. Le sinistre a été éteint au moyen d’une lance. 15 soldats du feu se sont rendus sur place. Deux personnes ont été relogées par la mairie de Gendrey.  

Un homme de 37 ans devra s’expliquer en mars prochain devant la justice. Il est soupçonné d’avoir déposé une partie du butin d’un cambriolage commis au préjudice d’un bijoutier antiquaire de Besançon dans un appartement. Rappelons que, dans cette affaire, deux hommes  ont été interpellés et écroués en juin dernier.

Sur les 10.000 euros de préjudice, 8.000 euros de marchandises ont été retrouvés dans cet appartement. Lorsque les policiers sont intervenus, une femme de 55 ans se trouvait à l’intérieur, elle expliqua alors aux forces de l’ordre qu’un individu avait déposé des affaires chez elle, en échange d’une consommation de cocaïne. Ce dernier a été interpellé le lendemain. Lors de sa garde à vue, il a reconnu les faits. La quinquagénaire a été laissée libre.

Le 16 octobre dernier, une femme de 41 ans se présentait au centre médico psychologique de Pontarlier en insistant pour être prise en charge. Le personnel lui explique alors qu'elle doit prendre rendez-vous, et qu’un protocole spécifique doit être établi avant la prise en charge des patients. Cette dernière, déjà suivie à de nombreuses reprises, très contrariée, insulte ensuite des patients et du personnel avant de tourner les talons. Mais dès le lendemain, elle envoie des SMS à un cadre hospitalier en le menaçant, et en indiquant qu’elle prévoyait de commettre « quelque chose de grave Â» envers l’établissement. L’agent dépose plainte dans la foulée, et la quadragénaire est interpellée, puis placée en garde à vue. Elle reconnaît les faits, et affirme qu’elle ne serait jamais passée à l’acte. « C’est la faute des médecins. S’ils m’avaient reçu, on n’en serait pas là Â» se justifie-t-elle. Cette personne était déjà connue pour des faits identiques avec d’autres professionnels du social. A la suite de 24h de garde à vue, elle a été déférée au parquet, en comparution immédiate, puis placée à la maison d’arrêt de Dijon jusqu’au 12 décembre. Date à laquelle elle sera jugée à nouveau par le tribunal. Elle sera aussi examinée par un expert médical avant le 5 décembre.

Les sapeurs-pompiers sont intervenus à Ã‰cole-Valentin ce jeudi après-midi, au niveau de l’échangeur A36, pour un accident de la circulation impliquant un véhicule seul. Les deux victimes, non blessées, ont été laissées sur place.

Un accident s’est produit en début d’après-midi sur la commune de Pirey. Un véhicule s’est retrouvé sur le toit. Le conducteur de 22 ans était sorti avant l’arrivée des secours. Cet homme, non blessé, a été laissé sur place.

Depuis lundi dernier, une trentaine de personnes, dont des professeurs, du lycée Jules Haag, site Marceau, à Besançon, exercent leur droit de retrait. Ils se sentent « en danger grave et imminent Â». En cause ? les accès non sécurisés de l’établissement scolaire, l’obsolescence des systèmes de sécurité et la dotation en moyens humains, qui empêche de sécuriser pleinement l’endroit, fréquenté par différents publics.

Hier soir, après une forte médiatisation de cette affaire, l’intersyndicale apprenait qu’une audience leur avait finalement été accordée ce vendredi 20 octobre au rectorat de Besançon, en présence du directeur de l’inspection académique du Doubs , du proviseur du lycée, de la conseillère prévention académique et du conseiller technique sécurité. L’intersyndicale maintient son assemblée générale ce jeudi 19 octobre à 10h.

460.000€. C’est la somme qui a été détournée par Marc Bianconi entre 2020 et 2023, le président de l’association Emmaüs à Ornans. L’homme, qui ne travaillait plus depuis 2006, menait un train de vie démesuré, enchaînant voyages, hôtels et produits de luxe. L’homme marié depuis 32 menait en parallèle une double vie. Il a comparu devant la justice ce mardi matin à Besançon, en reconnaissant tous les faits. Il a écopé de trois ans de prison, dont un an ferme, et devra rembourser toutes les sommes dues.

Lorsque les enquêteurs ont plongé dans cette affaire, tout est allé très vite. Le 13 septembre, une enquête préliminaire a été ouverte suite à un dépôt de plainte par Emmaüs France. Le 18 octobre, l’enquête était terminée, et Marc Bianconi placé en garde à vue le jour d’avant. « Tout cela grâce au travail remarquable des gendarmes de la Celtif (Cellule de lutte contre le travail illégal et les fraudes) effectué dans un délai record Â» a souligné Etienne Manteaux, le procureur général de Besançon. Plus de 300 virements ont été effectués du compte d’Emmaüs Ornans en direction d’un compte allemand, au nom de Marc Bianconi, entre 2020 et 2023, pour un montant de 460.000€. L’homme qui habite à Franois, a intégré l’association en 2018 en est devenu son président quelques années plus tard, après que les autres membres aient salué son investissement. C’est d’ailleurs une des justifications qu’il a tenté de mettre en avant lors de son procès. « J’ai voulu me rémunérer pour les 50-60 heures hebdomadaires que je consacrais à l’association Â». C’est lorsque Emmaüs France s’est rendu compte, récemment, que le conseil d’administration de cette antenne basée à Ornans n’avait plus été réuni depuis quelques années, que l’expert-comptable ne parvenait pas à obtenir les justificatifs et que depuis le mois d’août les salaires n’étaient plus versés, qu’une plainte a été déposée et confiée aux enquêteurs de la Celtif du Doubs.

 

Un collaborateur... d'Elon Musk ?

Dans le cadre de cette enquête, deux femmes ont également été placées en garde à vue. Il s’agit de son épouse et de sa maîtresse. Lorsque ces dernières ont été interrogées sur la provenance des produits de luxe et sur l’origine des fonds de monsieur Bianconi... les enquêteurs ont été plutôt surpris de leurs réponses. Le président d’Emmaüs Ornans avait indiqué à sa femme être à l’origine d’un brevet vendu à Keolis, lui rapportant des dizaines de milliers d’euros de royalties. Une version légèrement modifiée du côté de sa maîtresse, qui croyait que Marc Bianconi était veuf, et avait créé un brevet « Li-Fi Â», une technologie de communication sans fil. Aucune de ces deux femmes n’a été poursuivie par la justice. « Ce beau parleur, avec un côté mythomane, a longtemps trompé ses proches collaborateurs. Il passait beaucoup de temps à Ornans et expliquait mettre tout son réseau au profit d’Emmaüs Â» indique Etienne Manteaux. « Il expliquait aux membres d’Emmaüs qu’il se rendait aux USA pour rencontrer Elon Musk. Il allait en réalité à Las Vegas pour profiter d’un voyage d’agrément avec sa maîtresse, dans des chambres d’hôtel onéreuses Â» poursuit le procureur.

 

De nombreuses saisies et un an de prison ferme

Dans ce genre d’affaire, les enquêteurs procèdent à de nombreuses saisies patrimoniales. Sauf que dans ce cas, l’argent a été complétement dilapidé en voyages, hôtels, restaurants luxueux… Mais de très nombreux objets sont tout de même tombés entre les mains des enquêteurs. Maroquinerie, vêtements, montres et accessoires de luxe, mais aussi des smartphones, tablettes, du mobilier, des télévisions, et deux voitures, une Porsche et une DS3. Une saisie qui sera remise à Emmaüs Ornans. Marc Bianconi a été condamné à trois ans de prison, dont un an ferme et deux ans avec sursis. Il aura l’obligation d’indemniser Emmaüs et devra effectuer 240 heures de travaux d’intérêt général au profit d’une collectivité. Il aura l’interdiction de gérer une société pendant 10 ans.