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Un diagnostic complet du ruisseau de la Mouillère à Besançon devrait être réalisé dans les prochains mois. Cela afin d’évaluer les différentes possibilités d’aménagement pour atteindre le bon état écologique du cours d’eau. Les conclusions des études permettront à la collectivité d’arrêter son choix sur une façon d’aménager et d’engager les travaux nécessaires à sa réalisation.

La restauration du ruisseau de la Mouillère à Besançon est inscrite au plan d’actions du contrat de rivière « Vallée du Doubs et territoires associés Â». Cette opération est portée par Grand Besançon Métropole, dans le cadre de sa compétence « Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations Â» (GEMAPI). Le but est de restaurer ce ruisseau qui présente de nombreuses qualités. Il est de type vauclusien (une source karstique, rivière souterraine venant au jour, à la façon des eaux de la Fontaine de Vaucluse), d’une profondeur de 50m. C’est un ruisseau caractéristique de ce type de résurgence. Il s'étend sur 350 mètres, en partie dans le quartier Battant à Besançon, longeant la rue Isenbart, pour se jeter dans le Doubs sur le quai de Strasbourg, au niveau de la Tour de la Pelote.

Ce cours d’eau, « semi-enterré Â», est sujet à la pollution car exposé au milieu urbain, ce qui ne favorise pas sa biodiversité, notamment à cause des activités humaines, de la route à proximité, et des eaux pluviales qui peuvent apporter leur lot de pollution. Â« On confie une étude à un bureau qu’on va sélectionner après mise en concurrence, et on lui demande de faire un diagnostic complet sur le ruisseau, y compris le bassin versant. En fonction des possibilités qui nous seront offertes, on choisira un scénario qui pourra aboutir à plusieurs choses Â» confie Gilles Ory, conseiller communautaire délégué à la GEMAPI, à la qualité de l'air et aux zones humides. Cela pourrait être par exemple de « déterrer Â» certaines parties du cours d'eau, et de les « restaurer artificiellement Â» en les faisant passer ailleurs. A ce stade, ce ne sont encore que des hypothèses, sachant que ce ruisseau chemine dans un secteur classé.

 

Gilles Ory, conseiller communautaire délégué à la GEMAPI : 

 

 

 

Le collège Victor Hugo de Besançon vient de se doter d’une boite à livres, un projet de partage de la lecture qui a trouvé écho auprès des adultes de l’établissement. A l’initiative de ce projet, une motivation commune entre une élève et Mr Minary, professeur de technologie. La réalisation de la structure a été confiée aux élèves de la classe UPE2A, un dispositif d’aide à l’apprentissage du français pour les jeunes nouvellement arrivés en France et Allophone.

Le concept est très intéressant. Il est basé sur la participation et la collaboration des élèves de l’établissement scolaire. Le principe ? Les collégiens sont invités à venir déposer des livres, accompagnés d’un commentaire du lecteur. L’ouvrage circule ainsi entre les jeunes. Un véritable temps de partage et d’échange autour de la littérature. A travers cette initiative, l’établissement scolaire bisontin répond une nouvelle fois encore favorablement à une proposition émanant de son jeune public.

Le reportage de Faïz, élève de 4è du collège Victor Hugo

Depuis le début de la démolition de l’immeuble rue de Chaillot entreprise au printemps 2021, la confédération nationale du logement (CNL) continue de se battre aux cotés des locataires.

C’est 32 foyers qui ont été expulsés de l’immeuble rue du Chaillot et qui ont dû l’être relogés et c’est en tout 48 appartements qui vont disparaître. Michel Boutonnet, militant de la CNL, a mené et mène encore un long combat depuis l’annonce de la démolition qui date de 2015 : « Nous devons continuer à dire à la municipalité que ce n’est pas une façon de traiter les êtres humains, que de décider de les déplacer comme des pions sur un échiquier Â». Cela représente un gaspillage énorme en ce qui concerne le vie des habitants car, l’immeuble comptait beaucoup de personnes âgées, malades et aux faibles revenus. Un gaspillage financier est aussi à prendre compte car le coût de la démolition est estimé à plus de 2 millions d’euros.

 

Des anciens locataires en colère

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Michel et Monique, anciens locataires de l’immeuble rue de Chaillot ont vécu pendant 10 ans dans ce dernier pour aujourd’hui se retrouver un peu plus loin rue de Vesoul, avec un logement plus petit et plus cher (64m2 contre 50 aujourd’hui). Michel est très attristé de voir son ancien immeuble en cours de démolition : « C’est la misère, ça fait mal au cÅ“ur parce que on s’est assez battu pour le garder Â», Monique elle déplore avec tristesse le choix de la municipalité : « On préfère détruire plutôt que réparer Â» avant d’ajouter : « Maintenant on vit dans des cages à lapin Â». Une réhabilitation a pourtant été proposée à tous les locataires mais entrainant pour eux une augmentation des loyers, ils ont refusé cette réhabilitation.

 

1100 logements en danger à Planoise

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Les décideurs ont maintenant pour projet la démolition de 1100 logements à Planoise avec « les mêmes dégâts humains, écologiques et économiques Â» regrette Michel Boutonnet avant d’ajouter que tout cela se fait « sans aucune concertation sans tenir compte de ce que veulent les gens, on va les déplacer, les enlever de toute leur vie Â». Ce programme de destruction doit s’étaler sur 10 ans et la CNL est présente pour s’opposer à cette démolition qui représente 23 fois celle de l’immeuble rue de Chaillot.

Même si Emmanuel Macron n’a pas encore clairement fait connaître ses intentions pour l’élection présidentielle de l’année prochaine, dans le Grand Besançon, un comité de soutien à l’action du Président de la République a été lancé le 16 septembre dernier. Pour Karima Rochdi, une des personnes à l’initiative de la création de ce collectif, « l’objectif est de préparer l’avenir Â». Pour ce faire, l’élue Bisontine appelle les citoyens, les élus locaux et tous les acteurs de la société civile, de toutes sensibilités, à les rejoindre. « Nous voulons construire avec le plus grand nombre un nouveau projet de société Â».  Le collectif veut recueillir « la parole citoyenne et politique Â» locale.

Des réunions publiques

Pour ce faire, d’ici l’échéance du printemps prochain, des réunions publiques, des temps forts, des témoignages, … seront organisés. Chacun est invité à venir communiquer ses idées, formuler ses problèmes, ses critiques et ses besoins. Le comité de soutien veut également échanger autour des politiques publiques déclinées par le gouvernement et leur impact sur le territoire.

Contact

Les personnes qui souhaiteraient rejoindre le collectif, composé d’ores et déjà par Karima Rochdi, Arnaud Grosperrin (ancien maire de Roset-Fluans), Valentin Lamielle (chef d’entreprise), Christian Wernert (ancien responsable de départements à l’agence régionale de santé- Franche-Comté), Robert Dard (ancien directeur  d'établissement spécialisé pour enfants et adolescents handicapés) et Leila Hanouni (infirmière libérale), peuvent envoyer un mail à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.