À Besançon, la campagne municipale s’accélère encore avec l’annonce d’un front uni autour du candidat socialiste Jean-Sébastien Leuba. Le collectif « Besançon Forte et Solidaire » regroupe désormais le Parti Socialiste, Place Publique, CAP21, le Parti Radical de Gauche et des membres de la société civile. Objectif : « incarner une alternative claire face à la montée des extrêmes et à la dispersion des forces progressistes ».
Le Parti socialiste et ses partenaires, Place publique et CAP 21, construisent ensemble un projet “fort et solidaire” pour 2026. Une démarche de terrain, participative et ancrée dans la vie des quartiers. Alors que la campagne municipale s’intensifie à Besançon, le candidat socialiste Jean-Sébastien Leuba et les deux autres entités politiques ( Place Publique et CAP 21) ont choisi d’adopter une méthode singulière : partir du terrain et des habitants. Une campagne « commencée très tôt », explique le candidat, dans une volonté affichée de co-construire le programme avec les Bisontins.
L'interview de la rédaction : Jean Sébastien Leuba
Une campagne au long cours, ancrée dans les quartiers
Depuis le début de l’année, les équipes sillonnent les rues de la cité comtoise pour recueillir la parole des habitants. « Ces échanges de proximité sont essentiels. Ils nous permettent d’identifier les véritables priorités du quotidien, souvent absentes des projets institutionnels », souligne Monsieur Leuba. Un site internet participatif, intitulé Forte et Solidaire, recueille d’ailleurs les propositions des citoyens et diffuse progressivement les axes du futur programme.
L'interview de la rédaction : Jean Sébastien Leuba
De la démocratie participative à la démocratie coopérative
Le cœur du projet repose sur un concept que le candidat défend ardemment : la démocratie coopérative. « Il s’agit de prolonger la démocratie participative, d’aller plus loin que la simple consultation. L’idée, c’est de mettre l’habitant en tout et partout », explique M. Leuba.
Concrètement, politiquement, cela se traduirait, en cas d’élection, par : la création de maisons de la citoyenneté, ouvertes dès l’école jusqu’à l’âge adulte, un accès simplifié à l’open data municipal, la mise en place de services directs aux citoyens, sans passer systématiquement par l’intermédiaire des élus. Une approche qui vise à rendre la politique locale plus lisible, plus directe et plus collective.
Les cafés citoyens : prolonger la parole du terrain
Après un premier rendez-vous à Planoise, un nouveau café citoyen est annoncé le 4 novembre à la Croix de Palente. Objectif : prolonger les échanges entamés au porte-à-porte et approfondir les sujets qui n’ont pas trouvé place dans le débat public traditionnel.
« C’est une manière de maintenir un dialogue vivant, loin des logiques d’appareil et des plateaux télé », résume le candidat.
Un programme en construction continue
Sécurité, circulation, accompagnement des seniors, pouvoir d’achat, culture… Les grandes thématiques du programme émergent progressivement, au rythme des rencontres.
« Nous avons déjà identifié plusieurs priorités, notamment la tranquillité publique, la mobilité, ou encore la question des retraites modestes. Les Bisontins ont des attentes fortes en matière de solidarité et de lien social », confie Jean Sébastien Leuba.
“Les Bisontins font de la politique tous les jours”
Interrogé sur la défiance envers la classe politique, le candidat se veut optimiste :
« Les gens font de la politique au quotidien. Dans les associations, les entreprises ou simplement dans les discussions familiales. Le rejet ne vise pas la politique en soi, mais certaines pratiques. Et je peux vous dire qu’à Besançon, les portes se ferment rarement quand on vient parler projet. »
Une alliance ancrée à gauche, sans fusion avec la France insoumise
Sur le plan des alliances, le Parti socialiste, Place publique et CAP 21 entendent faire campagne ensemble dès le premier tour. Aucune fusion n’est envisagée pour l’instant avec la France insoumise, après la décision de l’écologiste Anne Vignot de s’en rapprocher. « Nous assumons notre positionnement. Nous ferons une campagne de premier tour, ouverte au débat avec toutes les autres listes, de droite comme de gauche », précise Monsieur Leuba, qui appelle à la tenue de grands débats citoyens pour confronter les projets.
L'interview de la rédaction : Jean Sébastien Leuba
Une campagne “forte et solidaire”
À travers cette démarche, l’équipe socialiste souhaite incarner une nouvelle manière de faire de la politique locale : coopérative, horizontale et résolument tournée vers le terrain.
« Ce que nous voulons construire, c’est une ville forte par sa solidarité », conclut Monsieur Leuba, rappelant que « la démocratie n’est pas qu’un bulletin de vote, mais une responsabilité partagée au quotidien ».
Ce mercredi 3 septembre, le Parti Socialiste, Place Publique et Cap 21 ont tenu une conférence de presse au restaurant Chez Ali, place Cassin à Besançon. L’occasion d’officialiser leur démarche commune en vue des élections municipales de 2026 et de présenter les premières lignes d’un projet politique partagé.
L'interview de la rédaction : Jean Sébastien Leuba
Une alliance scellée avant l’été
Dès le mois de juin, le Parti Socialiste et Place Publique avaient annoncé leur intention de présenter une liste commune dès le premier tour. Leur volonté : poser un socle clair de propositions à débattre avec les habitants dès la rentrée.
Parallèlement, Cap 21 a exprimé ses attentes et ses priorités pour Besançon et son territoire. Au fil de l’été, les discussions entre les trois formations ont convergé, associant élus, militants, sympathisants et habitants.
Une démarche collective, mais sans la gauche radicale
Les trois partis revendiquent une démarche ouverte et collective, mais prennent leurs distances avec la majorité municipale sortante et ses partenaires historiques, notamment les écologistes, le Parti communiste et La France insoumise.
« Nous ne sommes pas en rupture, mais dans la continuité d’un socle municipal », expliquent les représentants. Ils insistent sur une volonté de rassemblement apaisé, sans pour autant céder à la logique d’union de toute la gauche dès le premier tour.
L'interview de la rédaction : Jean Sébastien Leuba
Un projet en construction avec les habitants
La méthode annoncée repose sur une co-construction avec les Bisontins :
Les organisateurs affirment ne pas vouloir « imposer des solutions toutes faites », mais tester et enrichir leurs propositions au contact direct des habitants.
Sécurité : un sujet sans tabou
Parmi les premières orientations discutées, la sécurité occupe une place importante. La question de l’armement de la police municipale sera étudiée « sans tabou », tout comme l’élargissement des missions et horaires des agents, en complémentarité avec la police nationale. Les trois partis se disent ouverts à l’échange avec d’autres municipalités françaises, y compris dirigées par des écologistes comme Bordeaux.
Solidarité et alimentation : un projet pilote
La liste « Besançon forte et solidaire » souhaite également mettre en avant des mesures sociales fortes.
L’adjointe aux solidarités Sylvie Vanlin, vice-présidente du CCAS, a souligné la progression de la précarité, touchant désormais aussi bien des familles, des seniors que des salariés.
Un projet pilote d’aide alimentaire scolaire est en réflexion, visant à proposer petits-déjeuners et goûters aux enfants dans les écoles. L’objectif : lutter contre la faim et les inégalités dès le plus jeune âge.
Vers un rassemblement élargi ?
Si l’unité de la gauche reste un horizon attendu par une partie des électeurs, les partenaires actuels insistent sur la nécessité de bâtir un consensus progressif. « Mois après mois, nous avançons, nous faisons converger nos propositions », affirme l’un des responsables.
Les discussions avec les communistes restent ouvertes, mais l’heure est désormais au lancement officiel d’une campagne qui se veut à la fois pragmatique, collective et ancrée dans les réalités sociales de Besançon.
Les militants du Parti Socialiste et de Place Publique ont officialisé leur union en vue du premier tour des élections municipales de mars 2026 à Besançon. Réunis en assemblée générale, ils ont désigné Jean-Sébastien Leuba comme tête de liste commune.
Ce choix marque « une volonté de proposer une alternative social-écologique cohérente, fidèle aux engagements municipaux pris depuis 2020, et distincte des alliances élargies à La France Insoumise qui suscitent des inquiétudes parmi certains électeurs ».
La démarche portée par Jean-Sébastien Leuba et Gilles Vieille-Marchiset, co-référent régional de Place Publique, « vise à bâtir un projet inclusif, humaniste et connecté aux réalités locales ». « Une campagne tournée vers le dialogue, la justice sociale et la lutte contre les inégalités sera lancée dès cet été, avec une conférence de presse prévue en septembre pour dévoiler les grandes lignes du programme ».
Dans un communiqué adressé à la presse locale, Nicolas Bodin réagit, sur le fond et la forme, à la demande d’Ahmet Polat, secrétaire fédéral à la coordination du Parti Socialiste du Doubs, de rentrer dans le rang face au risque d’une candidature dissidente aux municipales. S’estimant écarté des échanges, l’élu bisontin affirme ne pas avoir été destinataire du communiqué envoyé, en début de semaine, à la presse et regrette l’absence de dialogue direct avec la direction du PS local.
Il se félicite toutefois que le parti défende désormais, localement, une ligne autonome, proche de ses convictions, après avoir longtemps alerté sur des désaccords de fond avec la majorité sortante. Hostile à toute alliance avec La France Insoumise, il apprécie que « la ligne sociale-démocrate s’impose « tant sur le programme et les alliances » et annonce qu’il ne participera plus aux réunions internes liées aux municipales, tout en restant en attente d’un projet « à la hauteur » pour Besançon et son agglomération. Quant à son projet politique et son avenir, M. Bodin reste flou. Affaire à suivre.
Le conseil fédéral du Parti Socialiste du Doubs réaffirme son soutien à Jean-Sébastien Leuba comme unique chef de file socialiste pour les élections municipales de 2026 à Besançon. Il rappelle « la légitimité de son élection, validée à l’unanimité », tout en appelant « Nicolas Bodin à respecter le choix des militants et à renoncer à toute candidature parallèle sous l’étiquette socialiste ». Le PS du Doubs prône « une campagne sous le signe du rassemblement et de la transparence ».
Ce jeudi soir, les militants socialistes du Grand Besançon ont massivement soutenu Joachim Taïeb, élu Secrétaire de section, et Jean-Sébastien Leuba, nouveau Premier Fédéral du PS du Doubs. Ils ont respectivement obtenu 90 % et 98,33 % des voix à Besançon.
Selon les résultats communiqués par le parti, Jean-Sébastien Leuba « s’impose largement à l’échelle fédérale, recueillant plus de 94 % des suffrages dans des bastions clés : Audincourt, Baume-les-Dames, Montbéliard ».
Hier soir, les militants de la section bisontine du Parti Socialiste ont réaffirmé leur volonté de « bâtir une large alliance à gauche, centrée sur un projet social-démocrate et social-écologiste ». Leur partenariat avec Place Publique demeure au cœur de cette dynamique. Alors que La France Insoumise souhaite rejoindre la majorité municipale, le Parti Socialiste appelle « ses partenaires à consulter leurs militants quant à l’élargissement de la majorité municipale ». Une rencontre entre les forces politiques de la majorité actuelle est prévue le 2 juillet prochain, « où le Parti Socialiste fera entendre sa position ».
Dans un communiqué de presse, les Jeunes Socialistes de Besançon saluent la nomination Jean-Sébastien Leuba comme tête de liste pour les élections municipales de mars 2026. Le collectif y voit "une victoire du collectif, de la clarté et de l’intégrité". Selon eux, « Jean-Sébastien Leuba, à la tête de la section locale depuis deux ans, incarne une dynamique engagée depuis 18 mois, marquée notamment par des rencontres politiques ouvertes et une alliance active avec Place Publique ». Ils rappellent que ce rapprochement a permis aux forces de gauche « de se hisser en tête lors de la dernière campagne européenne à Besançon, avec un score supérieur de cinq points à la moyenne nationale ».
Les Jeunes Socialistes ne manquant pas de critiquer certaines déclarations internes qu’ils jugent « contraires à l’esprit collectif », visant notamment Nicolas Bodin, qui a publiquement exprimé son ambition personnelle. "Nous ne nous laisserons pas déstabiliser par des méthodes d’un autre temps", écrivent-ils dans leur communiqué, insistant sur leur engagement aux côtés de Jean-Sébastien Leuba pour "porter haut les valeurs de justice sociale, d’écologie populaire et de démocratie locale".
Dans un contexte houleux et de suspicion, lancé par le candidat Nicolas Bodin, qui a décidé de faire cavalier seul, la section du Parti Socialiste de Besançon, faits savoir que le Bisontin Jean-Sébastien Leuba a été élu « premier des Socialistes pour les prochaines élections municipales dans la cité comtoise ». Il obtient 80% des suffrages. La section de Besançon -Agglomération indique que M. Leuba s’exprimera en début de semaine prochaine, « en tant que seul et unique premier des socialistes pour les élections municipales de 2026 à Besançon ».