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Une femme de 36 ans s’expliquera en janvier prochain devant la justice. Entre le  6 novembre 2019 et le 20 juillet 2020, elle a utilisé 17 chèques pour un préjudice total de près de 3.800 euros dans différentes enseignes du département alors que le compte associé était clos. Convoquée, le 29 novembre dernier, elle a été placée en garde à vue au commissariat de police de Besançon. Elle a reconnu avoir utilisé ses chèques, tout en affirmant qu’elle ne regardait pas ses comptes.


A l’issue de leur garde à vue, trois individus se sont vu remettre leur convocation pour s’expliquer devant la justice. Les faits se sont déroulés le 28 novembre sur le parking du magasin Jardiland dans le secteur de Chateaufarine à Besançon. Les forces de l’ordre ont constaté une transaction entre trois protagonistes. Les deux acheteurs ont été trouvés en possession de 10 grammes de cocaïne et d’un billet de 20 euros. Le troisième a reconnu vendre de la cocaïne pour la première fois. Le trio a reconnu les faits. Les acheteurs comparaîtront le 23 mars. Quant au vendeur, il a été condamné à 10 mois de prison avec sursis par le Substitut du Procureur de la République de Besançon.

Deux jeunes individus, âgés de 13 et 15 ans, impliqués, lundi, dans une rixe dans un lycée professionnel de Pontarlier, devront s’expliquer devant un représentant de la Protection Judiciaire de la Jeunesse et le juge des enfants. La victime, un garçon de 13 ans, avait été prise en charge par les sapeurs-pompiers et conduite à l’hôpital de la ville.


Un homme de 48 ans a été placé en garde à vue ce lundi 28 novembre à Besançon. Il est soupçonné d’avoir crevé les pneus de plusieurs véhicules rue Charles Edouard Guillaume, entre le 23 et le 26 novembre. L’auteur présumé a été interpellé lorsqu’il est venu porter plainte au commissariat de police après avoir reçu un ou deux coups de poing émanant d’une victime. Le quadragénaire a reconnu les faits du 26 novembre, mais pas ceux du 23 novembre. Il a justifié son comportement par un état dépressif et un ras le bol de voir des gens stationner n’importe où.

Un automobiliste de 33 ans sera convoqué ultérieurement au commissariat de police de Pontarlier. Le 27 novembre, lors d’un contrôle, il est apparu qu’il conduisait avec 1,92 gramme d’alcool dans le sang. Le trentenaire a été remis à un tiers. Son véhicule a été immobilisé.

Un jeune homme de 23 ans devra impérativement indemniser sa victime. Sans quoi, il aura de nouveau à faire à la justice. Il  a dernièrement été interpellé pour un vol à l’étalage dans une grande surface à Doubs. Lors de son audition, il a reconnu deux autres larcins. Le montant du préjudice s’élève à 90 euros. Les policiers ont également récupéré et détruit le couteau qu’il avait en sa possession. Il s’agissait d’une arme de catégorie D, qu’il ne pouvait détenir.

A Pontarlier. Un homme de 40 ans a été replacé en hôpital psychiatrique dans l’attente d’une expertise psychologique, qui devrait avoir lieu en janvier 2023. Entre le 30 septembre et le 7 octobre, cet individu a suivi trois fillettes, âgées entre 9 et 13 ans, et aurait eu des gestes déplacés à leur encontre. Les trois enfants sont très choquées. Affaire à suivre.

A Besançon, deux hommes d'une vingtaine d'années ont été placés en garde à vue ce jeudi matin par la police. Ils sont soupçonnés d’être à l’origine de la peinture blanche sur le visage de la statue de Victor Hugo. Ces deux étudiants en histoire sont tous deux des anciens adhérents du RN et membres de la Cocarde, une association étudiante nationaliste. Ils ont été présentés devant le parquet en début d'après-midi. Ils seront poursuivis pour dégradation grave de biens publics avec trois circonstances aggravantes, dont le caractère raciste, et encourent 10 ans d’emprisonnement. Leur jugement est prévu le 26 décembre. En attendant, le procureur demande leur placement sous contrôle judiciaire.

 

Deux étudiants interpellés

C’est ce jeudi matin que cette affaire de « white facing Â» a pris un tournant à Besançon. Pour rappel, le visage de la statue de Victor Hugo sur l'Esplanade des droits de l'homme avait été repeint en blanc, dans la nuit de dimanche à lundi, alors qu’elle était en pleine rénovation. Un acte suivi d’un second dans la nuit de mardi à mercredi dernier, où "L'homme et l'enfant", une statue dans le parc des Glacis à Besançon a été vandalisée de la même façon. Mais grâce aux vidéos de surveillance, les policiers ont réussi à identifier les auteurs de ces dégradations. Les enquêteurs ont repéré qu'à 23h27, deux hommes ont aspergé de peinture la sculpture d'Ousmane Sow. Il aura fallu l'examen des enregistrements des autres caméras de la cité comtoise pour interpeller à 6h30 ce jeudi, un jeune de 22 ans à son domicile bisontin. 

Lors de sa garde à vue, ce dernier a admis les faits qui lui ont été reprochés. Un peu plus tard lors de son audition, il a précisé l’identité de la personne qui était présente à ses côtés lors de cet acte de vandalisme. C’est pour cette raison qu’un second étudiant, âgé de 22 ans, aussi en licence d'histoire a été interpellé. Ce dernier a aussi reconnu les faits, mais tous deux contestent l’intention raciste. Ils expliquent que la teinte du poète a été restaurée, « et arbore désormais une belle couleur blanche, bien française, bien bisontine, bien 19ème siècle Â». 

 

Deux anciens adhérents du RN

Les auteurs ont été présentés devant le parquet en début d'après-midi, et seront poursuivis pour dégradation grave de biens publics avec trois circonstances aggravantes : caractère raciste de l’acte, faits en réunion et dégradation d'un bien d'utilité public. Le jugement est prévu le 26 décembre et en attendant, Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon, demande leur placement sous contrôle judiciaire. Une enquête de personnalité sera effectuée pour mieux comprendre le profil des deux mis en cause. Par ailleurs, le plus âgé des deux est le responsable local de la "Cocarde étudiante". Il a aussi été adhérent au Rassemblement National entre 2015 et 2021, et en est parti car il n’avait pas pu être candidat à la députation en 2022. Le second a également fait partie du Rassemblement national entre 2015 et 2021.

 

Etienne Manteaux, procureur de la République de Besançon : 

 

Un jeune homme devra s’expliquer en janvier prochain devant le délégué du procureur. Mercredi soir, à Besançon, il circulait, avec deux autres individus, sur un scooter. A la vue des policiers, les occupants ont pris la fuite à pied, laissant leur engin. Ils ont été interpellés. Quant à leur deux roues, il est apparu qu’il avait été signalé volé il y a quelques jours. Le conducteur, âgé de 15 ans, en possession d’un couteau, a été placé en garde à vue. Ces jeunes gens ne reconnaissent pas les faits qui leur sont reprochés.

La garde à vue de trois hommes est toujours d’actualité ce vendredi matin à Besançon. Ces trois individus ont importuné plusieurs passants dans la nuit de mercredi à jeudi, rue des Granges. Le trio, très agité et alcoolisé, a été placé en garde à vue avec droits différés. Une victime, qui a été conduite sous un porche et s’est fait dérober son téléphone portable, a déposé plainte. Elle serait tombée à terre durant son agression.