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Un mineur isolé de 16 ans a été interpellé par les policiers bisontins. Le 18 juin dernier, avenue du Parc, il a été retrouvé en possession de 10 grammes de résine de cannabis, 5 grammes de cocaïne, 2 grammes d’ecstasy et d’une somme de 30 euros en numéraire. Il était également en possession de sept plaquettes d’anti-douleurs.

Il a placé en garde à vue, mais il ne reconnaît pas les faits qui lui sont reprochés. Selon lui, les policiers se sont trompés d’individu. Il s’expliquera le 26 août prochain devant le juge des enfants. En attendant, il a été pris en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance du Doubs.

A Besançon. Un homme de 29 ans a été placé en détention provisoire. Un autre, âgé de 26 ans, devra s’expliquer le 4 septembre prochain devant la justice, en vue de la notification d’une ordonnance pénale. Un troisième de 15 ans s’est vu remettre une convocation pour comparaître devant le délégué du procureur. Le quatrième, âgé de 19 ans, ne sera pas davantage inquiété.

Le 18 juin, une patrouille de police, en surveillance, a constaté des transactions en flagrance de produits stupéfiants. Leur implication n’a pas pu être totalement identifiée. Les faits ont été constatés rue Maurice Ravel. A la vue des policiers, l’un d’eux, identifié comme le dealer, s’est débarrassé d’un sachet, contenant 53 grammes de résine de cannabis et 2 grammes de cocaïne. Il était également porteur de 180 euros en numéraire. Tous ont été placés en garde à vue.

La Préfecture  fait savoir qu’à l’occasion de la fête de la musique, Rémi Bastille, le préfet du Doubs, interdit par arrêté la consommation de boissons alcoolisées sur la voie et l’espace publics et les établissements pratiquant la vente de boissons à emporter à compter du vendredi 21 juin , 20h00, jusqu’au samedi 22 juin , 6 heures, au sein de plusieurs communes doubistes.

1- La consommation de boissons alcoolisées sur la voie et l’espace publics à compter du vendredi 21 juin 2024, 20h00, jusqu’au samedi 22 juin 2024, 6 heures, au sein des communes suivantes :

  • Avoudrey ;
  • Besançon ;
  • Le Russey ;
  • Les Premiers Sapins ;
  • Montbéliard ;
  • Pontarlier ;
  • Sainte-Suzanne ;
  • Saône ;
  • Seloncourt ;
  • Sochaux ;
  • Taillecourt ;
  • Valdahon.

2- La vente de boissons alcoolisées sur la voie et l’espace publics ainsi que dans les établissements pratiquant la vente de boissons à emporter à compter du vendredi 21 juin 2024, 20h00, jusqu’au samedi 22 juin 2024, 6 heures, au sein des communes suivantes :

  • Avoudrey ;
  • Besançon ;
  • Le Russey ;
  • Les Premiers Sapins ;
  • Montbéliard ;
  • Pontarlier, à l’exception des établissements situés place d’Arçon, place Jules Pagnier(côté Mosquée), Halle Émile Pasteur, place Sainte Bénigne, 56 rue de la République (face à la mairie) et 69 rue de la République (cours de la sous-préfecture) ;
  • Sainte-Suzanne ;
  • Saône, à l’exception des établissements situés espace du Marais ;
  • Seloncourt, à l’exception des établissements situés place Croizat (devant la salle polyvalente), aux abords du centre culturel Cyprien Foresti et parc de la Panse ;
  • Sochaux ;
  • Taillecourt ;
  • Valdahon.

Le tribunal administratif de Besançon censure deux arrêtés préfectoraux qui avaient autorisé des tirs de défense simple contre le loup pour deux GAEC situés sur les territoires de Chaux-Neuve et Chapelle d’Huin. Trois associations, ayant pour objet la défense des animaux, et notamment des prédateurs, avaient demandé à la justice l’annulation de ces arrêtés préfectoraux.

Un jeune homme de 15 ans a été interpellé le 16 juin dernier à proximité de la maison d’arrêt  de Besançon. Circulant sur un scooter avec un acolyte, il a été vu en train de jeter un colis par-dessus le mur d’enceinte de l’établissement. Au cours de son audition, l’adolescent a reconnu les faits.

Une rémunération de 200 euros lui a été promise en échange de cette opération. Il a également expliqué aux fonctionnaires de police avoir été contacté par les réseaux sociaux et ne pas connaître le destinataire des colis jetés. Les colis contenaient des écouteurs, des chargeurs de téléphone et un IPhone. Le mineur s’expliquera devant le juge des enfants du tribunal judiciaire de Besançon le 26 août prochain.  

Un jeune homme de 18 ans a été placé en garde à vue lundi après-midi à Besançon. Il est soupçonné d’avoir dérobé des flacons de parfum dans l’enseigne « Séphora Â», implantée dans la galerie marchande de Chateaufarine, pour un montant de 381 euros. Les produits ont été retrouvés dans un sac qu’il possédait. Le jeune homme a été interpellé sans difficulté. Les produits ont pu être remis en vente.

A Pontarlier. Un homme de 50 ans a été présenté ce lundi après-midi à la justice. Vendredi matin, des riverains ont prévenu le commissariat de police voyant cet homme faire les cent pas à proximité d’un commerce. A la vue de la police, alors qu’il se trouvait dans cette enseigne, il a tenté de dissimuler des stupéfiants dans un rayon. Malheureusement, la marchandise est tombée. Le quinquagénaire nie les faits qui lui sont reprochés. Cependant, les policiers sont parvenus à retrouver un de ses clients, qui l’a reconnu.

Une femme de 64 ans sera déférée, ce samedi, devant le parquet de Besançon, dans le cadre d’une comparution à délai différé. Ce qui permettra la réalisation d’une expertise psychiatrique. Les faits ont été révélés le 5 aout 2023 rue Narcisse Lanchy à Besançon, lorsque le corps sans vie d’un homme de 62 ans a été retrouvé à son domicile. Ses voisins n’avaient plus de ses nouvelles depuis un an. De leur côté, les médecins légistes ont conclu qu’il était mort depuis plusieurs mois. Sa fille avait rompu les liens en 2005.

Les réquisitions bancaires ont permis de confirmer que 43.000 euros ont été retirés des comptes de la victime. Les caméras de vidéosurveillance ont aidé à l’identification de l’autrice. Interpellée, elle a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Elle a admis également une relation avec cet homme depuis plusieurs années. En septembre 2022, lorsqu’elle s’est rendue chez lui, le sexagénaire était allongé, ivre, sur le sol. Le lendemain, elle l’a retrouvé sans vie, sur le lit, où elle l’avait déposé. Lors de son audition, la sexagénaire a proclamé qu’elle n’était pas « une assassin Â». Ce que l’autopsie a confirmé. Ayant peur d’être soupçonnée, elle a préféré se taire. La justice l’a rattrapée.

L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon.

 

Deux  bénévoles de la SPA de Besançon, un homme de 42 ans et une femme de 32 ans ont été placés en garde à vue hier matin à la suite de six plaintes déposées dans les secteurs de Besançon, du Doubs et de Haute-Saône. La justice reproche, notamment au quadragénaire,  de s’être octroyé des droits que son statut ne lui permettait pas. Il a procédé à des violations de domicile, des saisies d’animaux et il menaçait parfois d’infliger des amendes. Deux personnes disent avoir été violentées.

Cet homme, prétextant des signalements pour des violences sur des animaux, est intervenue au domicile de personnes , en outrepassant largement son rôle. Pour davantage les impressionner, il se présentait avec une GoPro et une bombe lacrymogène, accrochée au niveau du torse. Par ailleurs, les investigations menées ont permis d’établir qu’il présentait 24 condamnations sur son casier judiciaire pour des faits de violences aggravées.

Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon, rappelle que les bénévoles de la SPA ne sont pas assermentés par la justice et que certains procédés utilisés par cet individu sont encadrés par la loi.  Pour l’heure, l’homme et la femme ont été remis en liberté. Les investigations se poursuivent. Des auditions doivent encore être menées. L’homme réfute certains faits, notamment les violations de domicile. Selon lui, les occupants étaient consentants. Ce qu’ils semblent contester.

L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux

Un Bisontin de 22 ans, défavorablement connu de la justice pour des faits de trafic de drogue, a été interpellé, le 11 juin dernier, à Besançon. Dans son véhicule, les policiers ont découvert une cache, dans laquelle se trouvaient plus de 13 kilos d’héroïne. Ce qui représente une valeur marchande de 300.000 euros, qui peut atteindre 1 million d’euros, lorsque le produit est coupé. Les patrouilles de police ont constaté les déplacements réguliers de cet individu, qui semblait s’approvisionner au Bénélux, pour revendre ensuite la marchandise sur le territoire bisontin.  

Le mis en cause  a reconnu une partie des faits. Selon lui, il n’a été rémunéré que pour les trajets qu’il a effectués entre la France et l’étranger. Une information judiciaire a été ouverte pour faire toute la lumière sur cette affaire. Il a été présenté ce vendredi devant la justice et devrait sans doute être placé en détention.

L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, Procureur de la République de Besançon