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La police nationale bisontine fait savoir que les inscriptions pour le concours de techniciens de police technique et scientifique de la police nationale sont ouvertes jusqu’à ce jeudi 7 mars. Les épreuves écrites d’admissibilité se dérouleront le 9 avril prochain au Palais des congrès de Dijon. Les épreuves orales d’admission devraient se dérouler à compter du 30 septembre. Les inscriptions sont à privilégier, via le site : www.devenirpolicier.fr . Pour de plus amples informations, il est également possible de joindre le 03.80.44.59.00

Vendredi dernier, le gymnase de la Malcombe de Besançon accueillait l’événement « Du stade vers l’emploi Â». Un rendez-vous innovant, proposant aux entreprises de recruter autrement, sans CV, en se concentrant sur les savoir-être des candidats, mis en valeur par la pratique collective du badminton et sans notion de compétition. Durant la matinée, les employeurs et les candidats ont participé, ensemble, et de façon anonyme, à plusieurs ateliers de badminton.

 

Entre employeurs et candidats, impossible de les distinguer. Seul leur prénom orne un dossard. Tous sont en tenue de sport, une raquette à la main, et participent aux différents ateliers mis en place au sein du gymnase. L’objectif ? Faire que les recruteurs et les candidats se découvrent autrement, sans le filtre formel de l’entretien professionnel sur rendez-vous après l’envoi du CV. L’occasion de mettre en avant les qualités professionnelles, humaines et relationnelles. « Pour l'instant, personne ne sait qui est qui. Ils sont répartis en groupe, sur plusieurs ateliers conçus pour permettre d'observer leur comportement, et un certain nombre de compétences qui sont recherchées dans le monde professionnel. Que ça soit autour de l'esprit d'équipe, l'esprit d'initiative, le respect des règles, l'abnégation, etc Â» indique Yohan Penel, le président de la Fédération Française de Badminton, présent à l’événement. « L'idée, pour les candidats, c’est de pouvoir exprimer des compétences qui sont autres que celles que l’on exprime naturellement dans le cadre d'un entretien. Parce qu’un terrain de sport, ça permet d'exprimer des savoirs-être qui sont importants dans le cadre du travail » poursuit Jean-François Locatelli, directeur territorial pour le Doubs et le Territoire de Belfort à Pôle Emploi. « Il y a beaucoup de transferts de compétences à faire entre le sport et le domaine de l'emploi. Cet anonymat entre le recruteur et le candidat, permet de se découvrir, en enlevant les barrières que peuvent présenter certains entretiens d'embauche Â» détaille à son tour Carole Mouraux, chargée de projet au Volant Bisontin.

 

Yohan Penel, le président de la Fédération Française de Badminton : 

 

« Nous, on est rémunéré au sourire. On verra si les gens sont heureux de leur journée. Et puis, c'est surtout la construction de l'après, et voir comment ce volant de badminton aura changé leur vie d'une manière ou d'une autre Â» Yohan Penel, président de la Fédération Française de Badminton.

 

L’inclusion professionnelle par le sport

Après cette matinée où 111 demandeurs d’emploi et 8 recruteurs occupaient le gymnase de la Malcombe, tous ont pu manger ensemble, avant de passer à la phase d’entretien d’embauche à 14h, où chacun a révélé sa véritable identité. « C'est un peu la surprise pour tout le monde. Les employeurs ont pu repérer des candidats le matin, sur des postures, des savoirs-être, l'esprit de solidarité, le travail en équipe, le fait de pouvoir communiquer, respecter une consigne, enfin toutes ces toutes ces compétences qui sont importantes dans le cadre du travail. Et on se rend compte qu’il y a vraiment une forte accointance entre le monde du travail et le monde du sport Â» souligne Jean-François Locatelli. Ce job dating, organisé dans les infrastructures du pôle sportif de la Malcombe, avait pour but d’échanger avec les recruteurs sur leurs propositions, sans CV, tout en gardant sa tenue de sport. Des équipes de Pôle Emploi étaient aussi présentes sur place afin de proposer toutes les solutions pour faciliter l’embauche des candidats. Un moment bien plus agréable à vivre pour les deux parties, avec des échanges facilités grâce aux « barrières qui ont été cassées grâce à l'outil badminton Â» indique Carole Mouraux. « C'est là tout l'intérêt, c'est la rencontre entre deux mondes, c'est le travail en synergie qui va permettre d'avoir des ateliers adaptés à la recherche, et puis ensuite, vraiment de voir sur les prochains mois, le taux de retour à l'emploi de ces personnes-là, soit directement après les entretiens d'embauche, soit à travers le la reprise de confiance en soi. C’est vraiment sur ce double objectif de confiance en soi et de retour à l'emploi qu'on a construit cette journée Â» souligne le président de la Fédération Française de Badminton.

 

Jean-François Locatelli, directeur territorial pour le Doubs et le Territoire de Belfort à Pôle Emploi : 

 

Une journée aussi dédiée aux personnes en situation de handicap

Dans le cadre de la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées qui se déroulait du 20 au 26 novembre, plusieurs candidats ayant une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé ont aussi été conviés. Avec l’objectif de mettre en visibilité les opportunités du territoire et l’offre de service de Pôle Emploi et de Cap Emploi à destination des personnes en situation de handicap. « Le fait de pouvoir s'exprimer sur un terrain, ce que les gens n'ont pas forcément l'habitude de faire, notamment pour des personnes un peu réticentes du fait de leur situation de handicap, leur permet de découvrir quelque chose de nouveau, et effectivement, ça génère beaucoup d'enthousiasme, avec une vraie énergie qui en ressort Â» indique Jean-François Locatelli.

 

Carole Mouraux, chargée de projet au Volant Bisontin : 

 

Les jeunes sapeurs-pompiers (JSP) sont des jeunes Ã¢gés de 12 à 16 ou 18 ans, selon les sections, formés aux missions par des sapeurs-pompiers afin qu’ils puissent par la suite, une fois le brevet national des jeunes sapeurs-pompiers passé, intégrer un centre d’incendie et de secours en tant que sapeurs-pompiers volontaires.

 

Un tiers des nouvelles recrues provient des jeunes sapeurs-pompiers

La formation se déroule sur une demi-journée le mercredi ou le samedi selon les sections et comprend 3 formes d’apprentissage : manÅ“uvres, sport, cours théoriques d’incendie et d’éducation civique. Il y a également la possibilité de suivre une formation de secourisme. Au terme de la formation, les jeunes passent alors le brevet national de JSP, qui comprend différentes épreuves, et grâce à ce diplôme, ils peuvent se présenter au service départemental d’incendie et de secours du Doubs, et être recruté en tant que sapeur-pompier volontaire sans passer par les 240h de formation initiale. Dans le département du Doubs, un tiers des nouvelles recrues provient des jeunes sapeurs-pompiers. « Les jeunes sont invités à venir dans les casernes au sein des sections une fois par semaine, les mercredis ou samedis. Pendant les cours, ils vont apprendre tous les rudiments du métier de sapeurs-pompiers, que ce soient les techniques de lutte contre l’incendie, du secourisme, de la culture administrative, et toutes les valeurs chères à notre profession Â» indique Jérôme Defrasne, président de l’association départementale des jeunes sapeurs-pompiers du Doubs (ADJSP). « La mobilisation est toujours aussi forte, on a beaucoup de jeunes qui souhaitent s’engager dans cette voie civique. On n’a pas de baisse d’effectif sur ce recrutement Â» poursuit le président de l’association.

 

Un manque criant d’encadrants

S’il n’y a pas de problème d’engagement des jeunes sapeurs-pompiers, on ne pourrait pas en dire autant des encadrants. Ce sont pour la grande majorité, des sapeurs-pompiers volontaires, bénévoles. « Ils ont leur profession, leur loisir personnel, leur vie de famille, en plus ils donnent du temps aux sapeurs-pompiers en prenant des gardes, en assurant des interventions et du temps de formation Â», indique Jérôme Defrasne. Mais cet engagement à tendance à diminuer ces derniers temps, mettant à mal la formation des JSP. « On a du mal à recruter des encadrants bénévoles pour nous aider à former ces jeunes Â» poursuit le président de l’ADJSP. S’il fallait dire une chose pour convaincre et attirer à nouveau ces encadrants, indispensables à la formation des JSP ? « La plupart d’entre nous sont recrutés par le biais des jeunes sapeurs-pompiers. On a eu cette chance d’être JSP parce que dans nos casernes, certains se sont engagés bénévolement pour pouvoir encadrer des jeunes. Donc ça me paraît être un juste retour des choses que de donner un petit peu de temps de manière organisée et concertée avec la section locale. Et puis, pour ceux n’étant pas passé par la case JSP, c’est un formidable outil pour se remettre le pied à l’étrier dans la formation Â» souligne Jérôme Defrasne.  

 

Jérôme Defrasne, président de l’association départementale des jeunes sapeurs-pompiers du Doubs : 

 

 

Les dirigeants du CA Pontarlier ont obtenu l’accord de Gisbert Zarambaud, 25 ans, qui vient renforcer le couloir gauche du club pontissalien. Le latéral gauche appelé en sélection centrafricaine durant l’automne 2021 est passé par Roche-Novillars avec qui il a connu le N3 en 2019-2020, puis par Jura Sud (N2), où il évoluait depuis deux saisons. Il s’agit de la troisième recrue du CA Pontarlier cet été, après Baïdy Sall et Valentin Revoy.

Le service départemental d'incendie et de secours du Jura est à la recherche de pompiers volontaires. Face à un manque d'effectif qui se fait ressentir d'années en années, le service jurassien est ouvert à toute personne qui serait intéressée.

Le besoin de pompiers volontaires n'est pas un phénomène nouveau. Mais depuis cinq ans, Philippe Huguenet, commandant du SDIS39, observe une baisse notable de nouveaux volontaires. « On a une baisse d'environ 8% de nos pompiers volontaires dans le département sur les cinq dernières années. C'est une lente érosion qui s'est amplifiée avec la crise sanitaire », témoigne le commandant. En effet, comme dans le secteur du médical, les pompiers ont eu l'obligation de se vacciner contre la Covid-19 pour poursuivre leur travail. Une contrainte qui a pu décourager une partie des effectifs d'après le commandant Huguenet. « On a eu des pompiers qui n'ont pas voulu se faire vacciner. Nous n'avons pas pu les garder en tant que pompiers volontaires opérationnels. En rajoutant à cela l'augmentation des interventions, il faut absolument recruter.»

 

Un recrutement ouvert à tous

L'âge minimum pour devenir pompier volontaire est de 16 ans. L'âge maximum est lui de 55 ans. « Être pompier volontaire n'est pas réservé qu'aux jeunes », rappelle le commandant. « C'est un engagement citoyen, ouvert à monsieur et madame tout le monde ». Le recrutement reste néanmoins lié à quelques conditions. Il faut notamment être vacciné contre l'hépatite B et contre le Covid-19. Les potentiels intéressés sont invités à contacter le SDIS du Jura sans attendre.

L'interview de la rédaction / Philippe Huguenet ( sdis 39)

L'ESBF annonce la signature de Tonje Lerstad, la gardienne norvégienne évoluant actuellement sous les couleurs de Sola HK. L'internationale norvégienne rejoindra les Engagées la saison prochaine pour une période de deux ans. 

La Chambre de Commerce et d’Industrie du Doubs et l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie organisent 3 demi-journées de recrutement ce mois-ci dans le département.  Le lundi 21 juin à Besançon, de 13h30 à 17h30. À Montbéliard le 24 juin, aux mêmes horaires. Puis le 29 juin à Pontarlier, de 9h à 12h30. Le rendez-vous s’adresse évidemment aux professionnels du métier mais aussi aux novices, ainsi qu’aux étudiants en recherche d’un job d’été. Ces demi-journées de recrutement interviennent alors que le secteur de l’Hôtellerie/Restauration fait face à une pénurie de personnel après de nombreux mois d’inactivité.