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Dans le cadre du mouvement social, portant sur la réforme des retraites, SNCF voyageurs indique que des perturbations sont encore à prévoir ce mercredi 8 février sur le réseau ferroviaire. Un retour à la normale est prévu pour jeudi, avec éventuellement quelques adaptations locales. Concernant le trafic régional, prévoyez 1 train sur 2 en moyenne. Il est également prévu 3 trains Lyria sur 5. La circulation de 2 TGV sur 3 est annoncée.

Alors que le projet de loi de réforme des retraites arrive ce lundi  à l’Assemblée Nationale, avec environ 20.000 amendements déposés, une troisième et quatrième journées de mobilisation contre la réforme des retraites se préparent. La première est programmée ce mardi. Plusieurs rassemblements sont prévus en Franche-Comté. A Besançon, on se rassemblera à 14h sur le parking Battant, avant de rejoindre la place de la Révolution. A Pontarlier, le rendez-vous est fixé à 12h sur la place d’Arçon, devant l’hôtel de ville. Dans le Jura, des rassemblements sont programmés : à 10h à Saint-Claude,  devant la sous-préfecture, à 10h30, avenue de Lahr, à Dole et à 15h, sur la place de la liberté, à Lons-le-Saunier.

Des perturbations sont à prévoir dans les transports. Dans le Grand Besançon, Keolis annonce des perturbations tout au long de cette journée, avec une interruption du trafic à partir de 21h. Selon l’entreprise, les lignes 20 à 24, 51 à 87, les services Ginko Access, Ginko Proxi et Ginko Gare fonctionneront normalement.

Réunis ce matin à Besançon, les syndicats ont décidé de poursuivre la mobilisation entamée le 19 janvier dernier pour dénoncer la réforme des retraites. De nouveaux appels à manifester sont programmées. Le mardi 7 février, à partir de 14h, sur le parking Battant. Le cortège prendra la direction de la place Leclerc, puis avenue Siffert, Chamars, la Préfecture, la grande rue pour une arrivée sur la place de la Révolution.  Et le samedi 11 février, à partir de 14h également,  sur la place de la Révolution.

Nouvelle journée de mobilisation contre le projet de loi de réforme des retraites. A Besançon, les manifestants se sont donnés rendez-vous au parking Battant, avant de rejoindre le centre-ville.
Retraités, salariés du privé et du public ont répondu présent. Tous sont venus rappeler au gouvernement et à Elisabeth Borne qu’ils ne sont pas prêts à travailler plus, et que d’autres moyens existent pour financer les retraites.

Ce matin, une opération de blocage a été menée devant les ateliers municipaux. Des rassemblements lycéens ont également eu lieu devant les lycées pasteur et Pergaud. Dans l'académie de Besançon, le taux de participation s'élève à 22%. Dans le premier degré, 25% des enseignants étaient en grève, contre 24% dans le second degré. 

Ils étaient plus de 14.000 à Besançon, plus de 5000 à Lons-le-Saunier, 3000 à Dole, 900 à Pontarlier et 700 à Saint-Claude.

 

 

En cette nouvelle journée de mobilisation nationale des syndicats contre la réforme des retraites, les élus communistes bisontins affirment qu’ils seront dans la rue ce mardi. Ils se mobilisent face « à une réforme qui attaque frontalement les travailleurs et travailleuses du pays » indiquent-ils dans un communiqué de presse. Les élus communistes revendiquent une autre réforme « qui fasse de la retraite autre chose que l’antichambre de la mort en prenant en compte la pénibilité et en permettant à toutes et tous de partir à 60 ans en retraite ». Ils déplorent aussi le souhait de la première ministre d’augmenter les cotisations des employeurs publics, alors qu’elle refuse toute discussion sur les cotisations des entreprises.

Nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites ce mardi. Plus d’un million de personnes sont descendues dans la rue le 19 janvier. Dans les rangs des syndicats, on espère faire aussi bien qu’il y a une dizaine de jours. Elisabeth Borne, la Première Ministre, a annoncé que l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans « n’est plus négociable ». Des perturbations sont à prévoir dans les administrations, dans les transports et à l’Education nationale.

Ce matin, à 4h, l’intersyndicale des territoriaux appelait au blocage du Centre Technique Municipal à Besançon. D’autres actions sont prévues tout au long de cette journée en France et dans la région. Plus de 200 rassemblements sont prévus dans l’Hexagone ce jour.


Dans le cadre du mouvement de grève contre la réforme des retraites, les transports seront perturbés ce mardi 31 janvier dans le Grand Besançon. Keolis prévoit un tram toutes les 12 minutes. Par ailleurs, les lignes 3 à 12 seront perturbées. Par ailleurs, en soirée, après 20h, les lignes T1 à L6 ne fonctionneront pas. Les autres lignes devraient également subir des perturbations. Pour de plus amples informations : www.ginko.voyage et l’appli Ginko Mobilités.


Alors que le gouvernement reste droit dans ses bottes sur l’âge de départ à la retraite, une deuxième journée de mobilisation contre la réforme se tiendra ce mardi. Huit syndicats appellent les salariés à s’exprimer dans la rue et les entreprises. La journée du 19 janvier dernier avait fortement mobilisé. Conscients que la bataille se joue surtout dans la rue, les syndicats mobilisent leurs troupes. Une opération de tractage est menée ce matin dans l’agglomération bisontine.

Plusieurs rassemblements son annoncés : à 10h devant la sous-préfecture à Saint-Claude ; à 10h30 avenue de Lahr à Dole, à 12h sur la place d’Arçon à Pontarlier ; à 14h sur le parking Battant à Besançon ; à 15h sur la place de la liberté à Lons-le-Saunier.

Après le succès rencontré dans la rue le 19 janvier dernier, l’intersyndicale est de nouveau mobilisée pour s’opposer au projet de réforme des retraites. En Franche-Comté, lundi soir, les syndicats et leurs militants se sont rassemblés devant la permanence du député Laurent Croizier à Besançon. Jeudi soir, ils mèneront une opération identique devant la permanence du député Eric Alauzet. Conscients de l’importance de la mobilisation dans la rue, ils mèneront une opération de distribution de tracts lundi prochain dans et aux abords de Besançon. Enfin, le 31 janvier, place à une nouvelle journée de grève et de manifestation. Dans la capitale comtoise, le rassemblement est prévu, à 14h, sur le parking Battant. D’autres initiatives sont d’ores et déjà annoncées, comme à 12h sur la place d’Arçon à Pontarlier. Le Jura ne devrait pas être en reste.

L'interview de la rédaction / Denis Ceveau ( secrétaire général CFDT -  métallurgie de Franche-Comté)

« Il n’y a pas de problème de financement en France »

Pour les syndicats, la coupe est pleine. Cette huitième réforme des retraites est la goutte qui fait déborder le vase. « Nous ne lâcherons rien » lancent-ils. Ils la jugent « injuste, inégale et inutile ». Pour le collectif : « il n’y a pas de problème de financement en France ». « C’est hallucinant ce qui est en train de se passer » commente Julien Juif, le représentant du syndicat Solidaires. Pour justifier ces propos, le collectif pointe tout d’abord les différents choix politiques effectués par le gouvernement, qui s’obstine « à faire peser aux seuls salariés le financement de sa réforme. « Alors qu’il n’y a pas d’argent pour les retraites, Emmanuel Macron vient d’annoncer 413 millions d’euros pour la défense. A cela, nous pouvons ajouter les 300 millions d’euros accordés aux entreprises pendant la pandémie, ou encore les 66 millions d’euros d’exonération patronale » explique José Avilès, le secrétaire départemental de la CGT du Doubs.

L'interview de la rédaction / Julien Juif ( Solidaires)

Petit rappel à Olivier Dussopt

Les syndicats s’appuient également sur le rapport  du COR, le Conseil d’Orientation des Retraites, qui explique  que « le système de retraite français est en excédent en 2022, dans la continuité de l’année 2021 (+900 millions d’euros) ». Que dire également des salariés, dans certains secteurs d’activités, comme l’enseignement, qui devront cotiser jusqu’à 66 ans au moins pour bénéficier d’une retraite à taux plein, des femmes, dont la carrière professionnelle n’est pas toujours linéaire, et des seniors, « cassés par le travail et que la société  semble vouloir écarter à partir de 55 ans » ?  « 25% des employés et ouvriers décèdent avant 64 ans » s’emporte José Avilès. Et de poursuivre : « on va les faire cotiser pour une retraite qu’ils ne percevront pas. C’est injuste ». Ils demandent « une meilleure répartition des richesses » et tiennent à rappeler à Olivier Dussopt, l’actuel ministre du travail, les propos qu’il tenait sur l’allongement du temps de travail lorsqu’il était au Parti Socialiste, ou encore à Emmanuel Macron ses prises de position contradictoires sur le sujet.

L'interview de la rédaction / Romain Champion ( SNUipp FSU)

Selon la CGT, plus de deux millions de personnes ont manifesté ce jeudi 19 janvier 2023 contre la réforme des retraites et le report de l’âge légal de départ à 64 ans. Pour le ministère de l’Intérieur, ce sont plutôt 1,12 million de personnes qui ont défilé dans toute la France. L’intersyndicale a annoncé une nouvelle journée de grèves et de manifestations le mardi 31 janvier et encourage aux grèves pour la journée du lundi 23 janvier. A Besançon, l’intersyndicale se réunit ce vendredi afin de créer des initiatives et des actions pour agir avant le 31 janvier.

« Je pense que la plupart des citoyens de ce pays ont pris conscience que deux années de plus de départ légal à la retraite, c'est insupportable. Tout le monde a pris conscience qu'il fallait absolument lutter » indique José Avilès, secrétaire départemental de la CGT dans le Doubs. « La mobilisation d’hier prouve l'intérêt général, et que contrairement à ce que dit le gouvernement, il n'y a aucune justice sociale et aucun progrès social dans cette réforme » poursuit le syndiqué. Ce mouvement de contestation d’ampleur a été soutenu, pour la première fois depuis longtemps par les huit principaux syndicats français : la CFDT, la CGT, FO, la CFE-CGC, la CFTC, l’Unsa, la FSU et Solidaires. Les grèves ont été très suivies dans tout le territoire. Le taux de grévistes à la SNCF est de 46,3 %. Les syndicats de l’Éducation nationale parlent de 65 à 70 % de grévistes tandis que le ministère évoque seulement 42 % d’enseignants en grève dans le primaire et 34 % dans le secondaire.

« Si on prend, ne serait-ce que le collège des ouvriers et des employés, 25% décèdent avant 62 ans aujourd’hui. Ces catégories de personnes vont cotiser pour une retraite qu’ils ne vont pas toucher, et que certains autres pourront toucher. C'est complètement inégalitaire »

De nombreuses autres actions prévues 

En fin de journée, les syndicats ont annoncé une nouvelle journée de mobilisation. Elle se tiendra le mardi 31 janvier. En attendant, l’intersyndicale encourage aux grèves, notamment le lundi 23 janvier. A Besançon, l’intersyndicale se réunissait ce vendredi afin de prévoir des initiatives et des actions à mettre en place avant le 31. « Il faut qu'on aille voir nos élus qui vont voter cette réforme, mais aussi les citoyens, il faut qu'on fasse des assemblées générales dans nos entreprises, il faut qu'on parle avec tout le monde pour que le 31 soit encore plus fort que la journée du 19 » souligne José Avilès.

 

José Avilès, secrétaire départemental de la CGT dans le Doubs :