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Ce samedi, de 12h à 22h, la Pive, la monnaie locale complémentaire comtoise, fête ses 4 ans. Le rendez-vous est fixé sur la place Granvelle. Marché, restauration, animations, mais également théâtre et concert rythmeront cette journée. Mise en circulation en 2017 par un réseau de citoyens et citoyennes francs-comtois, la Pive entend « dynamiser l’économie comtoise, redonner du sens à la consommation et soutenir la transition vers un nouveau modèle de société Â». Depuis début 2021, plus de 125.000 pives sont en circulation.

Le constat ne date pas d’aujourd’hui. Le coût de la vie est plus élevé  dans le Haut-Doubs. Pas toujours facile de se loger sur ces territoires, où la proximité avec la Suisse et certains hauts revenus font exploser les prix, notamment ceux de l’immobilier. Cette situation, qui est devenue un véritable problème, inquiète notamment les élus locaux. C’est la raison pour laquelle, le conseil départemental du Doubs s’en est emparé.

Avec l’agence immobilière sociale Soliha, la collectivité développe un dispositif unique qui permet aux personnes qui ne parviennent pas à se loger sur la bande frontière de pouvoir trouver une solution. Concrètement, elle propose aux propriétaires bailleurs de conventionner leur logement, vacant ou non,  sur une durée de 6 ans. Cette opération s’accompagne d’une aide financière intéressante pour les personnes qui mettent à disposition leur appartement, tout en sécurisant leur engagement. Cela passe ainsi par un abattement fiscal de 85% et d’une prime exceptionnelle de 6.000 euros, à raison de 1.000 euros par an pendant six ans. La garantie Visale est notamment possible. Elle sécurise les revenus locatifs en cas d’impayés des loyers. Une rencontre avec Soliha permet de bien définir le projet et les aides qui l’accompagneront.

Emmanuelle Gala explique que « la demande est bien plus importante que l’offre Â». D’où son nouvel appel auprès des propriétaires. Une trentaine de communes, de Mouthe à Maîche, en passant par Valdahon, sont concernées.

Pour obtenir de plus amples informations, il est possible de contacter Emmanuelle Gala au 07.71.24.11.46 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

L'interview de la rédaction

 

En plus des 47 départements, où le port du masque n’est plus obligatoire dans les écoles de l’Hexagone, 21 nouveaux territoires viendront compléter la liste à compter de ce lundi 11 octobre. En Franche-Comté, le Doubs et le Territoire de Belfort en font partie. En revanche, cette mesure reste d’actualité dans le département du Jura. Le niveau 2 du protocole sanitaire à l’école devra toujours être respecté.

Suite aux résultats du rapport de la Commission Indépendante sur les Abus Sexuels dans l’Eglise, qui a dénombré 216.000 personnes victimes d’agressions et violences sexuelles en France, par des Clercs ou des religieux catholiques, alors qu’elles étaient mineures, entre 1950 et 2020, Monseigneur Bouilleret, l’Archevêque de Besançon, se dit « effondré Â». « Je ne mesurais pas l’ampleur des agressions qui ont été commises depuis les années 50. C’est un tremblement de terre, un tsunami Â» explique l’homme d’église. Et de poursuivre : « Je suis au bord des larmes Â».

Laver son linge sale en interne

Monseigneur Bouilleret le reconnaît, « l’église a manqué de courage Â» pour dénoncer  ces violences, qui étaient le plus souvent réglées en interne. « C’est une part d’ombre de l’église catholique de ne pas avoir eu le courage d’en référer à la justice Â» dit-il. Monseigneur Bouilleret l’assure, « depuis les années 2000, l’église a pris des dispositions claires. « Aujourd’hui, dès que nous avons une information d’une agression éventuelle, nous faisons un signalement au Procureur de la République Â» promet-il.  Â« Les procédures que nous avons mises en place, sans doute très tardivement, sont assez claires sur les signalements pour que la justice civile fasse son travail ».  

Réformer l’église

Pour Jean-Luc Bouilleret, l’église doit continuer à se réformer. Cela passe par une plus grande implication des fidèles, et notamment des femmes. « Nous, en responsabilité, nous attendons vraiment leur participation pour que dans l’avenir, l’église soit une maison sûre Â».

L'interview de la rédaction / Mgr Bouilleret

Cette année, la Ville de Maîche s’associe à la journée nationale des aidants. Cette initiative s’inscrit pleinement dans l’engagement que la cité du Haut-Doubs développe depuis 2016 auprès de ces personnes altruistes. Effectivement, chaque mois, elle leur permet de souffler durant une après-midi en organisant un temps de rencontre le 2è mardi de chaque mois. Pour l’élue maîchoise Véronique Salvi, il est important de mettre à l’honneur ces personnes qui se dévouent sans compter. Durant le premier confinement, ces hommes et ces femmes avaient accepté de travailler de concert avec la Ville pour faire partie de la cordée mobilisée pour accompagner et soutenir les personnes en difficulté et isolées.

Cette année, dans le cadre de cette journée nationale, la ville de Maîche propose, ce 6 octobre, trois temps forts au château du Désert : Un théâtre forum à 14h, un temps convivial musical à 16h et un moment d’échange entre les aidants et un médecin à 17h. Pour obtenir de plus amples informations, il est possible de joindre la ville de Maîche au 03.81.64.03.01

L'interview de la rédaction : Véronique Salvi

 

Le Président Emmanuel Macron était à Gray ce lundi matin. Il a visité un refuge de la SPA accueillant des chiens et des chats. Ce déplacement présidentiel s’est effectué dans le cadre de la journée mondiale des animaux. Lors d’une prise de parole devant la presse, le Chef de l’Etat a annoncé une loi visant à renforcer les sanctions en direction des personnes qui abandonnent leurs animaux à quatre pattes dans la nature.

Interrogée par notre rédaction, Fabienne Chedeville, la présidente de la SPA de Besançon , estime que toutes les actions qui sont menées pour défendre la cause animale « vont dans le bon sens Â». Néanmoins, la responsable bisontine ne peut s’empêcher de voir dans cette sortie présidentielle « un possible enrobage politique Â». Mme Chédeville ne souhaite pas forcément de nouvelles lois en la matière, elle demande que celle qui existe déjà soit appliquée correctement. « Ce qui n’est pas toujours  le cas Â». La présidente pense également que le législateur devrait être plus direct dans l’écriture de ses lois. « Le choix des mots est important Â» explique-t-elle. Ce qui permettrait sans doute d’être plus sévère et d’éviter de prononcer le plus souvent des peines de prison qui, le plus souvent, sont assortis du sursis.

Une journée nationale de mobilisation interprofessionnelle se tiendra ce mardi 5 octobre. Dans le Doubs, les organisations syndicales CGT- FO – FSU – Solidaires – FIDL – MNL – UNEF – UNL seront dans la rue pour les salaires, l’emploi, les conditions de travail et les études. Un rassemblement se tiendra à 10h30, sur la place de la révolution, à Besançon. Dans le Jura, des rassemblements sont prévus à 10h30 à Dole (Avenue de Lahr) et Saint-Claude ( Place du 9 septembre) et 15h30 à Lons-le-Saunier ( Place de la Liberté).

Ce samedi 2 octobre, Pontarlier accueillait la journée nationale des sapeurs-pompiers. Cette année, le service départemental d’incendie et de secours du Doubs avait choisi Pontarlier pour organiser cet évènement. Après ces deux longues années, où les rassemblements collectifs étaient de vieux souvenirs, pour cette édition 2021,  le contrôleur général Stéphane Beaudoux a souhaité que cet évènement se déroule au contact de la population locale et que celles et ceux, qu’ils soient professionnels ou volontaires, civils ou militaires, soient également représentés. C’est ainsi que de nombreux participants ont été reconnus et décorés. Un hommage a également été rendu aux sapeurs-pompiers qui ont perdu la vie en service commandé.

« C’était important pour nous. Nous avons renoué le contact avec la population que nous défendons. C’est symboliquement très important pour nous Â» explique le contrôleur général Stéphane Beaudoux. Touché également par la présence d’un public nombreux, venu des quatre coins du département . Il est vrai que la population pontissalienne est toujours très attachée à ces cérémonies militaires. Dans le public, des familles entières venues rendre hommage à ces hommes et ces femmes toujours très engagés. Pour les enfants, ce fut également un moment de pur plaisir que de pouvoir assister aux défilés organisés à la fin de la cérémonie et, ainsi, de voir en grand et en vrai les véhicules de leurs héros.

L'interview de la rédaction : Le contrôleur général Stéphane Beaudoux.

Ce samedi 2 octobre, Pontarlier accueille la journée nationale des sapeurs-pompiers. A cette occasion, le Service départemental d’incendie et de secours du Doubs organise une cérémonie sur la place d’Arçon. Cette journée a été instaurée en 2003 par le gouvernement pour rendre hommage au courage de celles et ceux qui, sur le territoire national et parfois à l’étranger, concourent à la protection des personnes et des biens et de l’environnement.

La cérémonie débutera à 10h30. Elle se terminera à 11h15 par un défilé motorisé. Pour cette première cérémonie d’après confinement, le contrôleur Stéphane Beaudoux a souhaité une matinée « symbolisant la reprise de rapports sociaux normalisés tant au sein du SDIS qu’avec la population Â».

Ce samedi et ce dimanche, la SPA de Pontarlier organise ses portes ouvertes. Un évènement qui va se dérouler dans un contexte bien particulier, avec une recrudescence importante des abandons d’animaux, et notamment des chats.

Florian Ferraroli, le président du site du Haut-Doubs, reconnaît que l’an dernier, avec les deux épisodes de confinement du printemps et de l’automne, les abandons avaient diminué. Depuis le début de l’année, et notamment cet été, la structure pontissalienne est confrontée à de nouvelles déconvenues. On fait de plus en plus appel à ses services. Elle accueille de plus en plus d’animaux, et notamment des chatons. Des animaux laissés à l’abandon, qui ne vivent pas bien, et qui, en plus, échappent à tout contrôle au niveau de la reproduction. Ces derniers n’étant pas stérilisés.  

Un problème de place

M. Ferraroli se fait du souci pour l’avenir. Le nombre de ses petits pensionnaires est en constante évolution et nos amis à quatre pattes sont de plus en plus à l’étroit.  Une situation qui s’est encore aggravée ces derniers jours avec la prise en charge de chiens abandonnés en provenance des pays de l’est. Dans le cadre d’un partenariat associatif,  la SPA de Pontarlier a enregistré  une trentaine de chiens abandonnés, voués à une mort certaine,  en provenance de Serbie, de Russie et de Roumanie.

Porte ouverte ce week-end

Ce samedi et ce dimanche, le public pourra pousser les portes du refuge pontissalien. Il est attendu de 14h à 18h durant ces deux jours. Les responsables de la structure seront présents pour notamment renseigner les visiteurs dans le domaine de l’adoption. Un temps précieux d’échanges et de discussion pour éviter aux animaux d’avoir à revivre de nouvelles séquences douloureuses.fLORIAN

L'interview de la rédaction / Florian Ferraroli