Ce jeudi matin, Anne Vignot, Maire de Besançon, s’est rendue chez un grossiste bisontin pour apprécier la consommation de produits locaux et français sur le lieu de vente. Avec sa charte « origine France », cette enseigne entend promouvoir l’agriculture française.
Pour la Maire de Besançon, il était important d’évaluer la situation et de constater si cette consommation locale, privilégiant les circuits courts et les produits nationaux, n’était qu’un effet de mode ou se confirmait. « J’ai besoin d’entendre le terrain et de savoir s’il s’agit de quelque chose de structurel, qui évolue de façon pérenne ou qui est très court » explique Mme Vignot. Une démarche pour essayer de comprendre comment les collectivités locales peuvent accompagner au mieux les filières pour répondre au mieux aux nouvelles habitudes de consommer si elles existent.

L’exemple de Métro
Le grossiste souhaite donner toute sa place à la production française et locale. C’est la raison pour laquelle, en 2020, il s’est engagé auprès de douze fédérations à promouvoir ces produits. « Nous sommes engagés à trouver des alternatives aux produits nationaux et internationaux pour mettre en valeur les produits du terroir » explique le directeur du site bisontin. Et de continuer : « nous sommes toujours à la recherche de nouveaux fournisseurs ». L’envie de promouvoir la production de qualité, contribuer à son échelle à la protection de l’environnement, en réduisant les distances de transport et répondre à une attente exprimée par ses clients et leurs consommateurs font partie des grands objectifs annoncés. Le patron de l’enseigne l’assure, « la dynamique est réelle et les labels origine France et produits du terroir sont de formidables arguments de vente ».
Le reportage de la rédaction
Stéphane Ravacley l’a fait savoir sur la page Facebook des « convois solidaires ». Les dons de produits, qui sont actuellement réceptionnés Chemin des Près à Besançon, seront acheminés en Ukraine très prochainement. Un nouveau convoi devrait partir de Besançon le 31 mars prochain. Le collectif, par la voix de son président d’honneur, annonce qu’il détaillera dans les prochains jours les besoins humains, matériels et financiers nécessaires.
A Arbois. Grâce à la mobilisation des locaux de nombreux produits ont été récoltés. Ainsi, 17 colis, urgence médicale et paramédicale, 19 colis d’hygiène et 31 colis logistique, composés essentiellement de couvertures ont été redistribués à la protection civile et aux associations de solidarité pour les acheminer à la frontière ukrainienne.
La circulation a été perturbée ce matin à Besançon. En raison d’un mouvement de grève national, portant sur la hausse des coûts de l’énergie, 150 taxis, partis de la gare des Auxons, à Besançon, de Chateaufarine et de Montbéliard se sont rassemblés devant la préfecture du Doubs. Une délégation de trois personnes de la fédération des taxis du Doubs a été reçue par un membre de la préfecture. « La discussion n’a pas été concluante » selon nos interlocuteurs. A leur sortie, il était convenu qu’ils ne quittaient pas les lieux tant que leur délégation nationale n’avait pas été reçue au ministère des transports à Paris.

Les taxis se disent être les grands oubliés du gouvernement. Ils ne comprennent pas pourquoi leur profession n’a pas été rattachée au plan de résilience de Jean Castex. Ils assurent que depuis un mois, en raison de la perpétuelle augmentation du prix de l’essence, « ils roulent à perte ». Les charges supplémentaires sont indéniables. Le prix moyen d’un plein est passé de 70 à 110 euros, à raison de trois pleins par semaine. Pour l’heure, la seule réponse qu’ils ont obtenue est l’autorisation de répercuter cette hausse sur leurs tarifs. Ce que les manifestants refusent de faire, « tant le pouvoir d’achat de leurs clients est déjà impacté par la crise actuelle ».

Le reporatge de la rédaction
En raison d’un mouvement de grève national, portant sur la hausse des coûts de l’énergie, des perturbations sont à prévoir ce lundi 21 mars. Un premier rassemblement organisé par la Fédération des Taxis du Doubs d’environ 150 véhicules dont le départ est prévu à partir de 7h00 de la gare TGV Les Auxons. L’itinéraire emprunté est le suivant : RN57 vers un parking de la zone commerciale de Chateaufarine, puis via RN57, rue Denis Papin, avec un passage devant la CPAM, rue de Dole, direction Micropolis, puis RN57 direction Beure, route de Lyon direction Besançon, tunnel sous la citadelle de Besançon, avenue de l’Helvétie, Foch, Edgar Faure, place Leclerc, avenue Siffert, rue Oudet, pont Canot, avenue de la Gare d’eau pour stationner rue Charles Nodier.
De plus, une quarantaine de taxis doivent se rassembler à 5h00 du matin, sur le parking « Intersport » de la zone commerciale du « Pied des gouttes » à Montbéliard. Le cortège se dirigera par l’autoroute A36 jusqu’à la gare des Auxons où il rejoindra le précédent cortège.
Un second mouvement, organisé par le Syndicat OTRE Bourgogne-Franche-Comté, qui n’avait pas encore été confirmé hier soir , d’environ 30 poids-lourds est prévi, à partir de 9 heures au départ de l’aire d’Ecot, pour transiter de part et d'autre de l'autoroute.
De fortes perturbations du trafic routier sont à prévoir.
Cette professionnelle de l’enfance conseille tout d’abord d’adapter son comportement et sa façon d’agir à leur âge. Les moins de six ans sont très sensibles à l’émotion que leur renvoient les adultes. D’où l’importance de rassurer en utilisant les bons mots. L’objectif n’est pas de masquer la gravité de la situation et de ses inquiétudes, car ils ne comprendraient pas, mais de leur signifier qu’ils ne sont en rien responsables de nos angoisses. La déculpabilisation de l’enfant est une priorité. Pour les plus grands, à partir du primaire, il convient, avant d’expliquer la situation, d’écouter ce qu’ils ont compris, entendu et d’apprécier ce qui peut les inquiéter. Et ce, afin de corriger certains propos. Dans la cour de récréation, devant la télévision, lors d’une discussion, certains propos peuvent être mal compris et susciter des craintes, des peurs et des incompréhensions.
Protéger les enfants des images
C’est LE conseil dispensé par Mme Desjardins. « Les familles ne doivent pas laisser la télévision et les chaînes d’information en continu ouvertes. Elles ne doivent pas, sans être auprès de l’enfant, le laissé regarder les images qui passent actuellement sur la guerre en Ukraine » insiste-t-elle. La psychologue insiste également sur le fait que les adultes doivent porter un regard bienveillant sur l’enfant. Certains signes doivent alerter et conduire à prendre un rendez-vous auprès d’un professionnel. Le repli sur soir, le mutisme, les troubles du sommeil, l’anxiété, les cauchemars sont à prendre au sérieux. « Dans ces conditions, les parents doivent passer la main à des professionnels pour se faire aider et se faire accompagner » explique Joëlle Desjardins. Et de poursuivre : ‘Si les adultes sont en souffrance, les enfants peuvent ne plus se sentir protéger. Le sentiment de sécurité interne est indispensable pour qu’un enfant puisse aller explorer le monde. Un bien être qu’il acquiert dans son milieu familial. S’il ne l’acquiert pas, il va se replier sur lui-même et n’aura pas les capacités de s’ouvrir au monde et à l’autre. Ce qui peut avoir des conséquences très graves sur son développement et sa capacité de devenir grand ».
L'interview de la rédaction / Joëlle Desjardins
42 personnes en provenance d’Ukraine sont d’ores et déjà présentes et prises en charge dans le Jura. Selon la préfecture, d’autres arrivées sont prévues ces prochains jours. Dans ce cadre-là , les services de l’état lancent un nouvel appel concernant la recherche d’hébergements.
Deux formulaires numériques ont été mis en ligne :
L’un pour les associations, collectivités et entreprises : https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/hebergement-personne-morale-ukraine. L’autre pour les particuliers : https://parrainage.refugies.inf
Par ailleurs, l’ensemble des citoyens qui souhaitent s’investir dans les actions de bénévolat au profit des Ukrainiens arrivés sur le territoire peuvent se connecter sur le site jeveuxaider.gouv.fr pour s’inscrire à la mise en œuvre des différentes actions menées par les structures locales.
300 personnes se sont rassemblées ce jeudi matin au centre-ville de Besançon dans le cadre de la journée de grève et de manifestation qui s’est tenue partout en France. Ils étaient 60 à Dole ce matin et 70 à Lons-le-Saunier cet après-midi. Ces manifestations ont faiblement mobilisé. Les revendications portaient sur les salaires, les pensions de retraite, les allocations, les bourses étudiantes et le pouvoir d’achat.
A Besançon. La FSU et Solidaires ont décidé de relayer l’appel national à manifester jeudi dans toute la France en solidarité avec le peuple ukrainien et contre la guerre. Le rendez-vous est fixé à 18h sur la place de la Révolution, puis le cortège se déplacera jusqu’à la place du 8 septembre.
Ce lundi, une nouvelle étape a été franchie dans la lutte contre l’épidémie de covid-19. Le masque n’est plus obligatoire dans pratiquement tous les lieux clos et le pass vaccinal n’est plus demandé également. En revanche, l’obligation demeure toujours dans les transports collectifs, les hôpitaux et les Ehpad.
Ce matin, à Besançon, devant le lycée Claude-Nicolas Ledoux, les lycéens ne cachaient pas leur satisfaction de voir cette mesure suspendue. Néanmoins, ces jeunes gens trouvent cette décision prématurée. Alors que l’épidémie connaît un nouveau rebond. Ces lycéens en sont convaincus, « l’approche de l’élection présidentielle a sans doute poussé le gouvernement et Emmanuel Macron à prendre cette voie ».
Même s’ils s’attendent à un retour du port du masque dans les prochains jours, ces élèves de terminale apprécient de pouvoir de nouveau étudier avec cet objet en moins. Ils l’admettent bien volontiers, « de nouvelles habitudes doivent être prises’ et son absence surprend. « J’avais l’impression qu’il me manquait quelque chose ce matin » conclut une jeune fille.
Le reportage de la rédaction / des jeunes devant un lycée bisontin