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Ce mercredi, en fin d’après-midi, une centaine de manifestants se sont rassemblés sur la place des Droits de l’Homme à Besançon pour apporter leur soutien au peuple afghan. Cette action était à l’initiative de plusieurs syndicats et partis politiques de gauche.

Pour les manifestants, l’état français doit prendre ses responsabilités et respecter le droit d’asile, qu’il a signé et qui fait partie de la Constitution. Selon les manifestants bisontins, les Afghans qui quittent leur pays doivent être considérés comme des réfugiés. L’Europe doit les accueillir. Pour l’heure, pas question de sélectionner les personnes.

« C’est aux autorités compétentes en France, et notamment à l’OFPRA d’assurer pleinement son rôle sur le sol français Â» explique Noël Ledeur, à l’initiative de cette manifestation bisontine.

L'interview de la rédaction : Noël Ledeur 

Ce mercredi, à l’appel de plusieurs syndicats, partis politique de gauche et associations, un rassemblement en solidarité avec le peuple afghan est prévu à 17h sur l’Esplanade des Droits de l’Homme à Besançon.

Le collectif n’accepte pas les propos tenus par Emmanuel Macron lors de sa dernière allocution télévisée, dans laquelle il avait mis en garde contre «  un afflux de migrants irréguliers Â». Pour les organisateurs, la France « doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour permettre à ceux qui le veulent de quitter l’Afghanistan, sans discrimination par le statut social Â».

Créée en novembre 2020 lors du 2è confinement, l’association « Les Josettes Â» se mobilisent depuis pour venir en aide aux étudiants en situation de précarité. Pour subvenir aux besoins de ces jeunes, dont beaucoup ont perdu leur job en raison de la crise sanitaire, le collectif organise des distributions de denrées alimentaires et de produits d’hygiène à la fac de lettres. Elle tient également une permanence pour recueillir les dons, émanant de particuliers et de professionnels, avant de les redistribuer.

Cet été, la situation de certains étudiants, et notamment les étudiants étrangers, a grandement inquiété l’association. D’où la création d’une cagnotte sur le réseau social leetchi pour récolter des dons en monnaie sonnante et trébuchante. Aujourd’hui, les stocks sont vides, tant les besoins sont très importants. Alors pour éviter une rentrée universitaire compliquée et pouvoir répondre, avec tout le réseau des acteurs engagés dans la lutte contre la pauvreté, aux demandes et besoins, « Les Josettes Â» ont besoin de vous. « Depuis le début de l’été, nous recevons de nombreuses demandes d’étudiants qui sont dans le plus grand dénouement Â» confirme Viviane, la secrétaire de l’association.  

« En cette période de rentrée, les stocks sont au plus bas et la venue de nouveaux étudiants sur le campus est synonyme de nouveaux besoins. Afin de pouvoir démarrer l'année sereinement, il faut se préparer et cela passe par un réapprovisionnement de denrées alimentaires et de produits d'hygiène Â» conclut la responsable.

L'interview de la rédaction

Pour aider l’association : https://www.leetchi.com/c/collecte-pour-aider-les-etudiant-e-s-en-situation-de-precarite-financiere?fbclid=IwAR3F7roc8qQTccdFX9oyDWOPqTLbnYZSTboNLql_spSB4aWEQMfjXzx42O0

Un nouveau rassemblement pour exiger le retrait du pass sanitaire se tiendra ce jeudi 26 août, à 16h30,  devant le CHU Minjoz à Besançon. Cet appel est lancé par l’intersyndicale FO-FSU-Solidaires. Les syndicats dénoncent une mesure qui va à l’encontre « des droits des salariés Â».

Ils demandent « l’abrogation du pass sanitaire et ses conséquences, une autre politique sanitaire en direction des salariés les plus précaires et personnes vulnérables et la création de lits et de postes de soignants pour faire face aux besoins croissants des usagers du service public de santé Â».

Suite à la diffusion d’affiches antisémites lors de la manifestation du 14 août dernier à Besançon contre le passe sanitaire, La LICRA Besançon Franche Comté a déposé plainte au commissariat de police de Besançon pour  provocation à la haine ou à la violence en raison de l'origine, l'ethnie, la nation, la race ou la religion.

La LICRA en appelle aux autorités locales et nationales pour exiger des organisateurs de ces rassemblements « de prendre les mesures nécessaires pour en exclure les vecteurs de racismes et d’antisémitisme et d’interdire ces manifestations si les organisateurs ne se plient pas à cette injonction Â».

Comme chaque semaine, la gendarmerie du Jura fait le point sur l’insécurité routière dans le département. Les chiffres sont encore inquiétants. Entre le 10 et le 17 août, les forces de l’ordre ont enregistré 82 excès de vitesse, 24 conduites addictives, 4 accidents , 7 défauts de permis, 9 téléphones au volant et 17 fautes de priorité.

Dans le contexte sanitaire que nous connaissons, et la fragilité financière dans laquelle se trouvent les étudiants, le syndicat La Fage a communiqué ce lundi son baromètre du coût de la rentrée. Il en ressort qu’en moyenne les jeunes devront dépenser plus de 2.390 euros pour débuter leur année universitaire. Cette nouvelle augmentation s’explique une nouvelle fois encore par la hausse des prix relatifs au loyer, mais d’autres facteurs entrent en ligne de compte, comme les transports, le matériel pédagogique, comme l’achat d’un équipement informatique,  le téléphone et internet. Des impondérables auxquels s’ajoutent l’achat de masques de protection. Le tout sans revalorisation des bourses. Ca fait beaucoup.

La fin du repas à un euro

Il est vrai que l’information est passée quasiment inaperçue cet été.  Le gouvernement a suspendu le ticket à 1 euro dans les restaurants universitaires. A la CGT, on dénonce ce contexte. « Nous sommes très inquiets car  il n’y pas de décisions prises pour améliorer la situation Â» explique Wiam Bama, secrétaire CGT salarié étudiant dans le Doubs. Pour l’heure, le syndicat s’interroge également sur la forme que prendra la future rentrée universitaire. Cours en présentiel ou en distanciel ? En fonction de la situation sanitaire du pays, des décisions seront prises. « Certains doyens ont pris la parole. Ils ont annoncé une rentrée en présentiel, mais en fonction des annonces gouvernementales d’autres décisions pourraient être prises, comme une alternance entre les deux modes d’enseignement Â» conclut Wiam Bama, qui craint de nouvelles difficultés. Le syndicat reste vigilant. D’autant plus qu’il constate une banalisation des  cours en visioconférence dans certaines filières.

L'interview de la rédaction : Wiam Bama, secrétaire CGT salarié étudiant dans le Doubs.

 

Le pass sanitaire est entré en vigueur. Pour pouvoir se restaurer et profiter de la terrasse d’un café, les clients doivent montrer patte blanche. Ils doivent être en possession d’un pass sanitaire. En Bourgogne Franche-Comté,  l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie a fait les comptes. Ces établissements ont perdu  entre 25 et 30% de leur clientèle depuis l’application de cette mesure.

Selon Bernard Champreux, le président de l’UMIH, seulement quelques professionnels sont réfractaires à cette obligation. Même si jouer les policiers ne leur plaît pas vraiment, ces commerçants sont conscients que le maintien de l’ouverture de leurs enseignes passe par cette démarche. Â« Ils savent que c’est un enjeu contre le covid. Ils mettent  tout en place pour assurer ce bon fonctionnement Â» explique le responsable.

Une mesure discriminatoire ?

Une nouvelle fois encore, il semblerait que l’application de la règle ne soit pas la même pour tout le monde. Bernard Champreux, qui est la voix des adhérents de son syndicat, pointe des dysfonctionnements. « Le pass sanitaire est obligatoire pour pouvoir boire un café dans un restaurant, une brasserie ou un café. En revanche, ça ne les gêne pas lorsque des clients se rendant dans une boulangerie, disposant d’une terrasses à l’extérieur, consomme dans ces espaces,  sans leur pass sanitaire » explique-t-il. Et de conclure : « Mes confrères dénoncent une mesure discriminatoire ».

L'interview de la rédaction

L’intersyndicale FO, FSU, Solidaires et CGT organise un rassemblement ce jeudi 19 août à 14h30 devant l’ARS à Besançon pour demander le retrait du pass sanitaire. Un document et une décision qui vont à l’encontre des droits des salariés, selon les syndicats.

Parmi les autres revendications : une autre politique sanitaire en direction des salariés les plus précaires et personnes vulnérables, favorisant leur accès aux soins  et la création de lits et de postes de soignants pour faire face aux besoins croissants des usagers du service public de Santé.

Environ 2000 personnes ont défilé ce samedi après-midi à Besancon pour dénoncer l’extension du passe sanitaire. Ils jugent cette décision gouvernementale contraire aux lois que doit fixer un état dans une démocratie. « Liberté Â» ont scandé les manifestants.

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« Dictature Â», « le passe ne passe pas Â», « vaccins ARN = génocide Â», « résiste,  prouve que tu existes Â», … les slogans ne manquent pas pour exprimer sa colère et son opposition. Dans le cortège, des citoyens, venus en famille, des militants syndicaux et politiques, représentant l’extrême droite et  l’extrême gauche Â». La presse n’est pas toujours la bienvenue. « Ces journalistes à la botte du pouvoir, qui travestissent la vérité à leur guise Â». Pour certains, la crise sanitaire est un leurre et les décès et nombreux malades que comptent la Martinique et  la Réunion ne sont que mensonge. Pour d’autres, la France sombre dans une véritable dictature qu’il convient de combattre. Pourtant, une chanteuse est encore capable de prendre le micro en ville pour interpréter ses  morceaux contestataires, grâce aux installations électriques de la cité, et la foule peut encore manifester librement, malgré une manifestation non déclarée, dans les rues du centre-ville bisontin.

 

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Vers une reprise du mouvement des Gilets Jaunes ?

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A peine commencée, la manifestation s’est brusquement arrêtée. Frédéric Vuillaume, l’un des leaders du mouvement, demandant une exclusion de représentants de l’extrême droite, qui s’en seraient pris à des manifestants. Quelques minutes plus tard, le cortège a poursuivi sa marche, en modifiant un peu son parcours habituel. A travers ces manifestations, la cinquième portant sur le sujet du passe sanitaire, et à sept mois de la présidentielle, certains manifestants espèrent une rentrée encore plus mouvementée. Et pourquoi pas ? un retour à l’automne 2018, où les gilets jaunes avaient fait trembler le gouvernement.

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