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Après Trente et Pavis, l'université de Franche-Comté a signé un accord de double diplomation avec l'université de Bergame. Dès la rentrée prochaine, les étudiants des deux universités pourront suivre une formation de haut niveau entre la Franche-Comté et la Lombardie.

Ce double diplôme est porté par le département d'italien de la faculté des lettres de Besançon et son homologue italien. De niveau licence, il permettra à quatre étudiants français et à quatre étudiants italiens d'obtenir à la fois la licence « langues, littératures et civilisations étrangères et régionales italien » dispensée dans la cité comtoise, et une des trois Lauree triennali en langues étrangères enseignées à Bergame.

Ainsi, les étudiants franc-comtois sélectionnés effectueront leur 3è année à Bergame. Inversement, les étudiants bergamasques passeront la même année à Besançon.

Le Rectorat dresse le bilan de la situation épidémique dans l'académie de Besançon. A la date de jeudi matin, aucune structure scolaire n'est fermée. En revanche, 57 classes à distance bénéficient de la continuité pédagogique dans l'académie. 102 élèves et 11 personnels sont cas confirmés à la Covid-19 en cumul sur les 7 derniers jours. L'administration a enregistré 25 classes fermées dans le Doubs, 15 dans le Jura, 7 en Haute-Saône et 10 dans le Territoire-de-Belfort.

Le coup d'envoi officiel du bac 2021 sera donné ce jeudi 17 juin. Pour cette nouvelle édition, 11 469 candidats aux baccalauréats professionnel, technologique et général sont dans les starting-blocks. Soit une baisse de 5,5% par rapport à l'année 2020.

Comme chaque année, c'est l'épreuve de philosophie qui lance les hostilités. La grande nouveauté cette année est le grand oral, qui se déroulera du lundi 21 juin au vendredi 2 juillet. Cette épreuve obligatoire est l'une des cinq épreuves terminales de l'examen. Elle vise à évaluer des compétences essentielles comme la maîtrise de la prise de parole de manière structurée et argumentée, et la capacité à développer une réflexion. L'épreuve du Grand oral est notée sur 20 points. Elle représente 10% de la note finale du baccalauréat dans la voie générale et 14% dans la voie technologie.

Les résultats seront connus le 6 juillet prochain. Les oraux de rattrapage se tiendront du mercredi 7 au vendredi 9 juillet.

Le Rectorat de Besançon vient de donner les derniers chiffres dans l'académie. Aucune structure scolaire n'est fermée. En revanche, 109 classes à distance bénéficient de la continuité pédagogique.

A la date ce de jeudi 3 juin, 199 élèves et 9 personnels sont cas confirmés à la Covid-19 en cumul sur les 7 derniers jours. On recense 45 classes fermées dans le Doubs, 21 dans le Jura, 24 en Haute-Saône et 19 dans le Territoire-de-Belfort.

Un collectif de 25 enseignants et AESH (accompagnant des élèves en situation de handicap) a manifesté en début d’après-midi ce mercredi devant l’inspection académique du Doubs. Sous la bannière de la Fédération Syndicale Unitaire, elles souhaitent mettre en lumière leurs conditions de travail et leur grande précarité. 

Le métier d’AESH

L’usage du pronom « elles » n’est pas anodin. L’écrasante majorité des AESH est féminine. « Personnel 100% nécessaire dont on ne pourrait plus se passer », selon Marjorie Breney, enseignante en primaire et membre du FSU, elles sont toutes aujourd’hui payées au SMIC à temps partiel. Elles touchent donc en moyenne 750€ par mois. Et autre particularité, elles doivent travailler au moins 6 ans en CDD avant d’espérer un CDI de la part de leur administration. Par ailleurs, nouvelle directive de l’état, la mise en place de PIAL (pôles inclusifs d’accompagnement localisés), ce qui « transforme les AESH en pions déplaçables ». Elles peuvent désormais être appelées pour remplacer une collègue, parfois dans une école loin de leur domicile. Cela entraîne des frais de déplacements plus élevés, difficile à sortir lorsque l’on gagne pour rappel 750€ par mois.

Une « pré-journée de mobilisation » dans le Doubs

Des enseignants sont venus cet après-midi pour soutenir les AESH de leur établissement devant l’inspection académique. 25 personnes ont donc brandi pancartes aux messages clairs : « paye mon AESH ou prends mon handicap » ou encore « AESH, 100% nécessaires, 100% précaires ». Elles réclament l’attention des pouvoirs publics, plus de moyens pour les années suivantes, afin d’embaucher et recevoir des salaires plus élevés. Des pouvoirs publics qui n’ont pour l’instant pas été réceptifs : la secrétaire générale de l’académie de Besançon aurait déclaré aux représentants syndicaux : « je ne peux pas vous laisser dire que les AESH sont en situation précaire ». Cette manifestation n’est que l’apéritif d’une journée de plus grande mobilisation : demain, jeudi 3 juin, une intersyndicale appelle à la grève nationale des AESH. Les revendications sont claires : l'augmentation des salaires, un statut contractuel stable et l'abandon des PIAL. Il faudra saluer le courage des personnels qui participeront à la grève demain : cette journée de mobilisation sera retirée de leurs salaires.

Le Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CISPD) du Val de Morteau a décidé de s’intéresser à la consommation des écrans au sein de la famille. Le projet, baptisé « les écrans et moi », se décline en trois phases. Après un temps de sensibilisation, la commission intercommunale vient de lancer une phase d’évaluation.

Depuis février dernier, chaque semaine, les familles du Val de Morteau reçoivent, via l’établissement scolaire de leurs enfants, des messages de sensibilisation relatifs à l’usage des écrans. Différents supports de communication des communes du Val de Morteau relaient également ces informations. Cette phase 2 va permettre d’évaluer le temps d’exposition aux écrans dans les familles. Les parents sont invités à jouer le jeu. Concrètement, les partenaires de l’opération, notamment les écoles maternelles et primaires et les collèges du Val de Morteau vont inviter les jeunes participants à autoévaluer le temps qu’ils passent sur ces outils de communication. Une fiche leur sera remise afin qu’ils fassent les comptes et réfléchissent à la place que ces usages prennent dans leur journée et leur semaine.

Une troisième phase

Les résultats de cette enquête feront l’objet d’un échange et d’une comptabilisation au sein de de chaque classe, puis d’un recensement global à l’échelle de la communauté de communes. Le retour de cette enquête permettra de penser la phase 3 de l’opération et son contenu, avec une véritable approche pédagogique ciblant différents enjeux : le cyberharcèlement, les jeux en ligne, … .

En raison de suspicion de toxi-infection alimentaire dans deux établissements scolaires du Doubs, au lycée de Dannemarie-sur-Crête et au collège d’Ornans, des investigations sont en cours.

A Dannemarie-sur-Crête, un plat en sauce et un dessert lacté sont mis en avant comme sources possibles. Dans la Vallée de la Loue, le fromage blanc aux fruits et provenant du même lot de fabrication d’une fromagerie basée à Pouilley-les-Vignes est pointé du doigt.

Précisons que l’entreprise qui a livré ces produits a également été inspectée et des prélèvements des produits réalisés. Dans l’attente des résultats d’analyse, le lot de produits laitiers est bloqué.