Selon les derniers chiffres du rectorat de Besançon. A la date de vendredi après-midi, deux écoles sont fermées en raison de la crise sanitaire et de la diffusion du virus. In n’y a pas de collège ou de lycée fermés. 201 classes à distance bénéficient de la continuité pédagogique dans l'académie. Près de 5.900 élèves et 220 personnels sont cas confirmés à la Covid-19 en cumul sur les 7 derniers jours.
Ce jeudi, environ un millier de personnes ont participé à la manifestation qui s’est tenue à Besançon sur la place de la Révolution. Pour les enseignants, soutenus notamment par la FCPE, l’association des parents d’élèves, la coupe est pleine. Ils dénoncent les protocoles sanitaires à répétition mis en place par le gouvernement pour lutter contre la diffusion du virus.

Les tâches administratives sont devenues tellement imposantes dans le quotidien, que les enseignants disent « ne plus avoir l’impression de faire classe, mais garderie ». Ils exigent la démission de Jean-Michel Blanquer et des moyens matériels et humains à la hauteur de la situation.
Interview de la rédaction : Karine Laurent (SNES-FSU)

Selon des chiffres communiqués par le rectorat de Besançon. 39% des enseignants du 1er degré font grève ce jeudi 13 janvier. Ils sont près de 17% dans le second degré. Le taux de participation à la mobilisation nationale de ce jour s’élève globalement, tous personnels confondus, à 25,5 % environ en Franche-Comté.
Dans un communiqué de presse, Anne vignot, la maire bisontine fait savoir qu’elle apporte son soutien au mouvement de grève des enseignants de ce jeudi 13 janvier. L’édile bisontine indique qu’elle sera au rassemblement prévu, en début d’après-midi, sur la place de la Révolution. A Besançon, 19 écoles sur 63 seront fermées. 47 sont impactées et 13 accueils périscolaires seront fermés.
Les personnels des lycées Jules Haag et Montjoux à Besançon ont décidé de se mettre en grève à compter de ce jeudi 13 janvier. Selon les syndicats, les moyens ne sont pas à la hauteur de ceux annoncés par le Rectorat au moment de la fusion des deux établissements scolaires, il y a six ans. Il est notamment demandé un demi-poste de professeur documentaliste, un poste de CPE, plusieurs postes d’assistant d’éducation, de secrétaires, … .
Alors qu’un appel à la grève est lancé par les syndicats enseignants, pour ce jeudi, pour dénoncer le protocole sanitaire, imposé par le gouvernement dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19, on a appris que la FCPE appelle les parents d’élèves à ne pas envoyer leurs enfants à l’école le 13 janvier. Il semble que les derniers ajustements annoncés lundi soir par Jean Castex n’aient pas calmé la colère des différents acteurs de l’éducation.
La Ville de Pontarlier organise des chantiers de jeunes tout au long de cette année 2022. Ainsi, la jeunesse pontissalienne, âgée entre 14 et 18 ans, est invitée à y participer. Les participants percevront une gratification de 80 euros. Plusieurs stages sont organisés. Un premier chantier est prévu du 21 au 25 février (inscriptions jusqu’au 4 février). D’autres sont programmés durant les vacances de Pâques et d’été. A travers cette initiative, les adolescents participent à l’entretien et à la restauration du patrimoine local, ainsi qu’au réaménagement et à l’amélioration d’espaces de vie au sein des différents quartiers de la ville. Les chantiers se déroulent à Pontarlier, sur une semaine, les matins de 8h45 à 12h. Toutes les informations sont à retrouver sur le site interner de la Ville de Pontarlier : www.ville-pontarlier.fr
Alors qu’un nouveau protocole sanitaire est entré en vigueur en cette rentrée scolaire, le syndicat SNUIPP-FSU monte au créneau et dénonce une nouvelle fois encore la méthode de communication du gouvernement, et notamment du ministère de l’éducation nationale, et les décisions prises. Ces enseignants dénoncent « des mesures qui vont à l’encontre de la sécurité sanitaire des enfants, des adultes et des familles, pour préserver l’économie nationale ».
Le syndicat rappelle que le maintien de l’ouverture des écoles nécessite : le recrutement d’enseignants « pour permettre les remplacements et diminuer les effectifs, la fermeture des classes pour une semaine dès le premier cas positif, l’installation de capteurs de CO2 dans les classes, la mise en place de tests de façon régulière et la distribution de masques réellement protecteurs aux personnels ». Pour Amélie Lapprand, co-secrétaire du SNUipp-FSU du Doubs, les crises s’enchaînent et « aucune leçon n’est tirée ».
L'interview de la rédaction : Amélie Lapprand
Le campus du XXIè siècle se prépare à Besançon. Ce lundi après-midi, les élus ont symboliquement posé la première pierre de ce qui sera le futur campus Bouloie/Temis. A travers ce projet de 80 millions d’euros, les différents partenaires ont voulu donner naissance à un site « à haute qualité environnementale, sociale et économique ».
Formation, recherche, vie étudiante, culture, solidarité, mobilité. Tous les aspects ont été pris en compte. Cette transformation est née « d’une volonté politique très forte » a rappelé Anne Vignot, la présidente de Grand Besançon Métropole. Renouvellement des espaces verts et des bâtiments, mobilités douces, learning center, en lieu et place de l’actuelle bibliothèque universitaire sciences et sports, nouveau lieu de vie, nouveaux espaces pédagogiques et laboratoires, … Les projets ne manquent pas. La fin des travaux est prévue en 2024-2025.

Des investissements modernes
Des innovations pédagogiques : un learning center intégrant un openlab et une salle de réalité virtuelle, l’Area Sport avec des parcours acrobatiques adaptés et une piste finlandaise, un amphithéâtre modulable unique en région.
Des innovations sociales : un nouveau lieu de vie étudiant, baptisé le (Li)VE, qui accueillera une épicerie solidaire, des espaces associatifs et de convivialité ainsi qu’un atelier de customisation.
Des outils pédagogiques : un nouveau bâtiment sera construit par l’ISIFC, école d’ingénieurs en génie biomédical, qui pourra ainsi doubler ses effectifs dans les années à venir.
La Haute qualité environnementale sera une exigence. Toutes les rénovations et toutes les constructions prendront en compte cette évolution. La production d’énergie solaire est programmée en toiture de certains bâtiments.
L’ouverture au grand public avec le Jardin des Sciences et ses serres botaniques ouvertes à tous , les réaménagements des espaces urbains sur plus de 65.000 m2 et 2,7 km de pistes piétonnes et cyclables, l’installation d’une œuvre de l’artiste Olivier Vadrot qui a imaginé une place du XXIè siècle « pour une vie meilleure sur le campus et dans la ville ».
L'interview de la rédaction / Macha Woronoff, présidente de l'université de Franche-Comté
Ce mardi 7 décembre, des élèves de seconde en bac professionnel Accompagnement Soins et Services à la personne (ASSP) scolarisés au lycée professionnel Toussaint Louverture ont pu participer à une action de sensibilisation à la vie affective et la sexualité.
Une intervention éducative
Effectué dans les locaux du point information jeunesse de Pontarlier, cette intervention est organisée et animée par des membres de ce même point information jeunesse, en partenariat avec l’Association départementale du Doubs de sauvegarde de l'enfant à l'adulte (ADDSEA). Porté autour des thèmes de la vie affective et de la sexualité, cette action a pour but d’apporter des connaissances supplémentaires aux lycéens. Différents sujets ont pu être abordés lors de cette matinée par les animateurs en utilisant comme point de départ les questions posées anonymement par les élèves. Les adolescents ont alors pu obtenir des réponses quant à leurs interrogations sur les différents moyens de contraception, les maladies sexuellement transmissibles, le rôle du planning familial, mais également sur les normes et le rapport à la sexualité dans notre société.
Essayer de briser le tabou
La sexualité est encore aujourd’hui un sujet tabou. Cette action permet aux lycéens de se libérer sur ces sujets qui sont très difficiles à aborder, notamment dans la sphère familiale. Les informateurs jeunnese, qui effectuent ce genre d’actions depuis plusieurs années maintenant, sont témoins des difficultés rencontrées par les jeunes étudiants à parler de ce sujet. « La sexualité est un sujet assez complexe et vaste. C’est également très difficile de l’aborder lorsque l’on est en famille » nous confie une animatrice. L’importance est de donner des clés aux jeunes pour leur permettre d’appréhender de meilleure manière l’entrée dans la vie sexuelle. L’objectif reste d’essayer de briser le tabou encore très présent. « La sexualité interroge énormément et est la source de beaucoup d’idées reçues. On intervient dans le but de casser ces idées reçues et de répondre à leurs craintes et interrogations ».
Interview de la rédaction, Fanny et Gael (Informateurs jeunesse au Point Information Jeunesse de Pontarlier) :
Une action appréciée par les étudiants
Au terme de la matinée, les jeunes lycéens âgés pour la plupart de 15 et 16 ans, étaient contents d’avoir pu bénéficier de cette intervention. Un sentiment mis en lumière par le témoignage de deux étudiantes. « C’était très intéressant, notamment parce que c’est un sujet qu’on a du mal à aborder avec nos parents. On a appris plein de choses au sujet du SIDA, mais aussi sur comment utiliser et mettre un préservatif ». Étant un sujet compliqué à aborder, les jeunes sont heureux de trouver une oreille attentive. « C’est très important de participer à ce genre d’actions, car plus le temps passe, et plus la sexualité devient un sujet tabou. C’est vraiment pratique de savoir qu’il y a des gens pour nous écouter ». Des étudiants satisfaits donc, et qui ressorte du point information jeunesse avec moins d’appréhensions sur la vie affective et la sexualité.
Interview de la rédaction, étudiantes de seconde au lycée professionnel Toussaint Louverture :