Ce jeudi 7 avril, les élèves du collège Saint Joseph, à Levier, nous ont présenté leur tout nouveau projet. Organisés en mini-entreprise, les jeunes découvrent le monde professionnel.
Une expérience immersive
Doub’Se plante, c’est le nom de la petite société fondée par une douzaine de volontaires en classe de quatrième. Accompagnés par leurs professeurs, les élèves doivent réfléchir à la conception d’un produit et le concevoir de A à Z. Avec des postes bien définis, tels que Directeur ou Chargé de communication, les collégiens se plaisent à avoir de plus amples responsabilités. Cette année, suivant une logique écologique, ils ont décidé de créer des « cartes à planter ». Sur fond de papier recyclé, décoré, celles-ci sont à planter directement en terre et donneront place, peu de temps après, à de jolis bouquets de fleurs. Certains détails restent encore à corriger, puis les produits finaux pourront voir le jour. Ils seront alors vendus sur plusieurs stands d’ici la fin de l’année scolaire. Un geste pour l’environnement et une occasion de faire plaisir à ses proches.

Une finale en guise de bonus
Organisé par l’association Entreprendre Pour Apprendre depuis 2016, le projet des mini-entreprises permet aux élèves et étudiants de « découvrir la vie économique et le monde de l’entreprise », nous dit-on à Levier. Ainsi, les collégiens sont amenés à rencontrer et faire face à différents obstacles durant l’année, un bon moyen d’exploiter toute leur capacité de réflexion. Cette approche pédagogique différente révèle chez certains des qualités parfois insoupçonnées : « sa maman me demandait si c’était vraiment sa fille », en rigole Séverine, professeur à Saint Joseph, « c’est un bon projet. On est fier d’eux. » poursuit-elle. De la fierté, ils en ont auront d’autant plus lorsqu’ils représenteront leur établissement lors de la finale régionale des mini-entreprises, le 17 mai prochain à Dole.

Infos pratiques :
Pour les contacter, vous pouvez envoyer un mail à l’adresse suivante : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Retrouvez le reportage de notre équipe sur 4 des collégiens engagés dans le projet :
Ce samedi 9 avril, Haut-Doubs Formation organise sa journée portes ouvertes. Un moyen pour le public de connaître les formations dispensées au sein de cette structure implantée à Houtaud. Du CAP au BAC+2, l’établissement propose un large panel de formation en alternance dans les domaines des métiers du sport, de l’animation sociale, du marketing et du numérique.
Le public pourra rencontrer l’équipe pédagogique et participer à de nombreuses animations sportives. Plusieurs sportifs de haut niveau de la région seront également présents pour échanger avec les visiteurs sur leur domaine de prédilection. Ainsi, la biathlète Lou-Jeanmonnot, Thibaut Arteaga, le capitaine du GBDH, et Johann Acosta, le double vainqueur de la Coupe E-Ligue 1 sur FIFA seront présents.
Une grande place à la pratique
Compte tenu de son bon ancrage local, la structure d’accueil est en capacité de mettre en contact ses apprenants avec son réseau de partenaires. La force de la pédagogie mise en place réside dans le temps consacré à la pratique. Les stagiaires alternent temps pratique et théorique, mais un très grand nombre d’heures de formation se déroule au sein de l’entreprise, au contact de son public. « C’est un vrai système gagnant-gagnant pour le jeune et l’entreprise » explique Audrey Forestier, la directrice de Haut-Doubs Formation. La responsable précise que les formations proposées « correspondent aux besoins et aux attentes du secteur, notamment en termes d’encadrement ». Rappelons qu’actuellement, les contrats d’apprentissage bénéficient d’un fort soutien de l’état. La prise en charge de la formation est assurée et le salaire de l’apprenti peut également être prise en charge par des financements extérieurs.
Haut-Doubs Formation vous donne rendez-vous ce samedi, de 9h à 17h, dans ses locaux à Houtaud.
L'interview de la rédaction / Audrey Forestier, directrice de Haut-Doubs Formation
Le harcèlement et le cyberharcèlement sont des fléaux qui gangrènent le quotidien des établissements scolaires. C’est dans ce cadre-là que l’éducation nationale a souhaité mettre en place un programme d’action de lutte dans les écoles et les collèges de France. A Besançon, le collège Victor Hugo est associé à ce dispositif, baptisé pHARe, qui sera généralisé en septembre prochain. Lors de cette année scolaire 2021, un concours d’affiches est organisé. Il a mobilisé cinq classes ( quatre classes de troisième et une classe de sixième) au collège bisontin.
Ecouter harcelés et harceleurs
Les productions sont intelligentes et pertinentes. Les adolescents ont travaillé individuellement et collectivement sur cette problématique. Pour les adultes, les objectifs pédagogiques sont multiples. Par le biais de cette activité artistique et créative, ils veulent libérer la parole et promouvoir les valeurs de bienveillance et du vivre ensemble. Les jeunes lauréats ont été récompensés. Les réalisations ont été affichées de part et d’autre de l’établissement. Les salles de classe, les lieux de vie et même les bureaux de la vie scolaire et de la direction ont été ciblés. Les élèves apprécient d’avoir participé à ce challenge. Ils espèrent que les messages sont bien passés et compris et que très vite les langues se délieront. Elèves et adultes espèrent que les mentalités et les comportements changeront. Autrement dit qu’une véritable prise de conscience touchera les harceleurs et que les élèves harcelés et parfois les témoins trouveront la force nécessaire pour parler. Tout le monde en convient, harcelés et harceleurs doivent se faire aider.
Le reportage de la rédaction / Louis, et Arwa et Mme Guyon, princopale-adjointe du collège Victor Hugo
Ce lundi, la ville de Pontarlier organise une webconférence sur le thème « la persévérance de votre enfant… votre pouvoir d’action ». Elle se tiendra ce lundi 28 mars, à 20h, en direct sur zoom, puis en lien d’accès à la rediffusion jusqu’au 2 avril. Cette conférence de 90 minutes animée par le Dre Nadia Gagnier, psychologue, est la première d'un cycle d'actions d'aide à la parentalité dont l'objectif est d'offrir des ressources et un accompagnement au développement personnel et au mieux-être de chaque enfant ou adolescent et leur famille.
Comment participer ?
Cliquez sur le lien d’accès au webinaire : https://us02web.zoom.us/j/85427156827 et rentrez le mot de passe suivant (ID de réunion) : 854 2715 6827.
Selon le rectorat, publiant des données datant de jeudi après-midi, aucune structure scolaire n'est fermée dans l’académie de Besançon et 93 classes à distance bénéficient de la continuité pédagogique. 1822 élèves et 190 personnels sont cas confirmés à la Covid-19 en cumul sur les 7 derniers jours.
Après deux ans d’arrêt forcé en raison de la crise sanitaire, la jeune troupe théâtrale du lycée Edgar Faure de Morteau se prépare à monter de nouveau sur scène. L’Atalante attend impatiemment ces jeunes artistes, composés exclusivement de jeunes filles, bien décidés de faire passer un bon moment à leur public.
En compagnie d’un comédien professionnel et d’enseignants, la troupe présentera deux pièces. Tout d’abord, une saynète. Puis, la pièce intégrale « attrape rêve », qui a demandé un gros investissement et une grosse préparation. Cette dernière évoque le rêve insistant d’une personne, que ses amis vont aider à comprendre pourquoi ce dernier réapparaît tous les soirs depuis neuf mois. Les répétitions ont débuté en octobre dernier. Rien n’est laissé au hasard. Les jeunes artistes parfont leur gamme. A quelques jours des représentations, la pression monte. « On a hâte d’y être » explique Océane, qui a rejoint la troupe cet automne.
Vaincre sa peur et sa timidité
Si le plaisir de jouer est bien réel, les jeunes comédiennes sont venues également chercher d’autres bienfaits. Beaucoup se sont lancées dans cette aventure par défi personnel. Vaincre sa peur, vaincre sa timidité, gagner en confiance et être plus à l’aise à l’orale font partie des qualités recherchés. Des compétences qui s’ajoutent aux préoccupations que se posent tout comédien qui se respecte : la mémorisation du texte et la capacité d’interpréter un personnage. Ce qui permet également de s’oublier un peu.
Les Egarés vous attendent nombreux le vendredi 1er avril. La troupe vous donne rendez-vous à 20h30 à l’Atalante. L’entrée est gratuite.
L'interview de la rédaction / Océance, lycéenne et jeune comédienne
A Villers-le-Lac, le collège s’agrandit. Ce chantier s’inscrit dans le cadre des actions de modernisation et d’entretien des collèges, financées par le département du Doubs. Ainsi, l’établissement scolaire du Haut-Doubs, qui a fusionné avec le collège Jean-Claude Bouquet de Morteau, fait partie des sites concernés par ce programme.

Concrètement, il s’agit d’une double intervention. A savoir, une importante restructuration, complétée par une amélioration énergétique. Les premiers coups de pelle ont déjà été donnés et les premières infrastructures sont sorties de terre. Le montant de ce chantier s’élève à 7,5 millions d’euros. La livraison est prévue à la fin de l’année 2023.
Le ministère de l’éducation nationale publie ce mercredi des indicateurs sur la performance des lycées français. Ils font référence aux taux de réussite au baccalauréat, de mention, d'accès au diplôme et de proportion de bacheliers parmi les sortants.
Le journal l’Express a combiné toutes ces données pour composer un palmarès. Si l’on tient compte uniquement du taux d’accès au bac, qui nous semble être moins sélectif que la simple référence au taux de réussite - ce qui permet de mettre de côté les boîtes à bac et de valoriser le suivi et l’accompagnement des lycéens- le classement nous paraît plus pertinent. A Besançon, le lycée Jules Haag arrive en tête avec 97% d’élèves qui parviennent à ce niveau. Claude Nicolas Ledoux (94%), Louis Pergaud (93%) , Victor Hugo (93%) et Pasteur (92%) complètent le classement. A Pontarlier, c’est le lycée Xavier Marmier qui arrive en tête (93%). On soulignera l’excellente performance du lycée Edgar Faure de Morteau et de ses enseignants , avec 98% des élèves qui accèdent au baccalauréat.
Enfin dans le Jura, toujours en tenant compte de cet indicateur, c’est le lycée Victor Bérard de Morez, qui arrive en tête (97%). Les lycées Hyacinthe Friant de Poligny (96%), Jean Michel de Lons-le-Saunier (94%) et Paul Emile Victor de Champagnole (94%) apparaissent également en haut du classement.
Concernant l’épidémie de Covid19, selon des chiffres communiqués par le Rectorat de Besançon, aucune structure scolaire n'est fermée et 93 classes à distance bénéficient de la continuité pédagogique dans l'académie. Par ailleurs, selon des chiffres arrêtés ce jeudi après-midi, 934 élèves et 64 personnels sont cas confirmés à la Covid-19 en cumul sur les 7 derniers jours
Jusqu’à dimanche, l’Association française des acteurs de l’éducation (AFAE) organise son 43è colloque national au Kursaal à Besançon. L’objectif de ce collectif, composé d’enseignants, de chefs d’établissements, d’universitaires, … , est de s’interroger et d’échanger sur les enjeux de l’éducation. Pour cette nouvelle édition, après deux ans d’interruption, les organisateurs ont posé la problématique suivante : « Parlons des élèves… Et si on les écoutait ». 200 personnes sont présentes dans la cité comtoise. Elles participent à des tables rondes, des conférences avec un historien, un sociologue, un psychologue, un professeur de sciences de communication et des ateliers.
Comment fait-on pour écouter les élèves ?
C’est toute la complication de cette démarche pédagogique. Comment récolter la parole des jeunes et en tenir compte ? Pour Catherine Moisan, la présidente de l’AFAE, l’éducation nationale doit encore progresser sur ce point. « Les élèves ont des choses à nous dire. Nous devons les entendre. Cela fait partie de l’éducation » explique-t-elle. Les échanges sont lancés. Les pistes de réflexion sont nombreuses. Les modes d’expression, les outils de communication, … sont autant de possibilités à travailler, enrichir et développer pour améliorer la place et le rôle des jeunes dans les établissements scolaires. La réflexion est lancée.
L'interview de la rédaction / Catherine Moisan