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Dans un climat national marqué par les inquiétudes sur l’emploi, les salaires et la loi de finances, l’intersyndicale CGT, FSU et Solidaires appelle à une nouvelle journée de mobilisation. À Besançon, le rendez-vous est fixé ce mardi, à 11h30, sur l’esplanade des Droits de l’Homme, avant un départ en manifestation.

L'interview de la rédaction : Florian Chollet 

Un contexte social tendu

« Le monde du travail n’a pas à payer cette crise », insiste Florian Chollet, secrétaire de l’union locale CGT de Besançon. Les licenciements récents dans la sidérurgie, notamment chez ArcelorMittal, nourrissent l’inquiétude. « Le vote en faveur d’une nationalisation de l’entreprise illustre la gravité de la situation pour les salariés explique le syndicaliste.

Salaires et loi de finances dans le viseur

Au-delà de l’emploi, les syndicats dénoncent « la stagnation des salaires face à des profits en hausse ». La loi de finances est jugée « injuste », car elle privilégierait les dépenses sans contrôle des recettes. « Les 211 milliards accordés aux entreprises devraient être conditionnés à des engagements sur l’emploi, l’investissement, l’égalité femmes-hommes ou encore l’environnement », souligne Florian Chollet.

L'interview de la rédaction : Florian Chollet 

Rendez-vous demain à Besançon

La manifestation bisontine s’inscrit dans un mouvement national. Les syndicats espèrent une forte mobilisation pour rappeler que « les salariés, les précaires, les retraités et les jeunes  ne doivent pas être les seuls à supporter le poids de la crise ».

Les tensions montent à Pouilley-Français, où une mobilisation est annoncée ce mardi matin, en soutien à une exploitation agricole menacée par l’abattage de l’intégralité de son cheptel, après la découverte d'un cas de dermatose nodumaire bovine. Deux syndicats, Coordination rurale et Confédération paysanne, déjà sur place, appellent citoyens et paysans à se rassembler pour tenter d’empêcher la mise à mort de 82 bovins.

L'interview de la rédaction : Nicolas Bongay, président de la coordination rurale 25 et 90 

Un abattage ordonné malgré la vaccination

Selon les organisations syndicales, les animaux concernés avaient pourtant été vaccinés contre la dermatose nodulaire bovine depuis plus d’un mois. « Les bêtes sont vaccinées depuis 36, bientôt 37 jours. Elles ont aujourd’hui une immunité acquise », affirme Nicolas Bongay, président de la Coordination Rurale du Doubs et du Territoire-de-Belfort. Le collectif dénonce également un arrêté préfectoral pris dès le lendemain du signalement, sans qu’une seconde analyse ait été demandée. Une décision jugée « démesurée » et « injustifiée » compte tenu du contexte sanitaire local.

Un risque jugé “très limité” par les syndicats

Sur place, les représentants agricoles pointent l’incohérence de la mesure : « L’abattage total, en temps normal déjà, on trouve cela inutile. Il existe d’autres moyens de lutter contre cette maladie, dont la vaccination ». Le syndicat estime que l’environnement autour de l’exploitation renforce encore la sécurité sanitaire : « L’ensemble du secteur est vacciné, peut-être pas totalement mais très fortement, dans un rayon d’au moins 30 kilomètres. On est à proximité de l’ancien foyer d’Ecleux, donc une immunité collective existe déjà. Le risque de contamination aux voisins est extrêmement limité. »

Face à l’administration, des réponses qui ne convainquent pas

Une délégation syndicale s’est rendue dans la matinée à la préfecture pour obtenir des explications. « On a été reçus par des experts nationaux en épidémiologie. Leur position est la même : tant que le risque n’est pas de zéro, ils ne peuvent pas affirmer qu’il est nul. L’administration s’accroche à cela pour justifier l’abattage », rapporte le porte-parole. Une approche jugée trop théorique par les syndicats, qui rappellent que les vétérinaires de terrain n’observent aucun signe alarmant.

Objectif : gagner du temps pour déposer un recours

Sur l’exploitation, les militants se sont installés dès les premières heures pour tenter de bloquer l’arrivée des services chargés de l’abattage, prévu ce mardi. « Notre présence vise à empêcher l’opération le temps que le recours contre l’arrêté soit déposé devant le tribunal », explique M. Bongay. Les syndicats appellent donc à une large participation ce mardi pour soutenir l’éleveur et contester une mesure qu’ils jugent disproportionnée et préjudiciable.

L'interview de la rédaction : Nicolas Bongay, président de la coordination rurale 25 et 90 

Quel beau parcours ! L’équipe de France police de lutte, qui était dernièrement venu s’entraîner à Besançon,  peu avant  la compétition,  revient des championnats d’Europe de Zagreb  avec un bilan remarquable. Les athlètes tricolores ont décroché trois médailles d’argent, dont deux remportées par des lutteurs bisontins, ainsi que deux médailles de bronze. Avec cinq podiums au total, l’objectif fixé à quatre médailles a été dépassé.

Le tirage au sort des 32es de finale de la 109e édition de la Coupe de France Crédit Agricole se tiendra ce lundi soir au Parc des Princes. À l’issue du 8e tour disputé ce week-end des 29 et 30 novembre, 46 équipes qualifiées rejoignent les 18 clubs de Ligue 1 pour composer le tableau. À noter qu’un seul club franc-comtois reste en lice : le FC Sochaux-Montbéliard, qui portera les couleurs régionales dans cette compétition nationale.

Le Département du Jura a accueilli ce vendredi à l’Hôtel du Département les collégiens ayant obtenu la mention Très bien avec félicitations au Brevet des collèges 2025. Entourés de leurs familles et des élus, dont Gérôme Fassenet, président du Conseil départemental, Jean-Baptiste Gagnoux, vice-président en charge des collèges, et Fabien Ben, inspecteur académique, les jeunes lauréats ont été célébrés lors d’une soirée conviviale.

La Confédération paysanne du Doubs et du Territoire de Belfort appelle à la mobilisation ce mardi matin au 33 chemin des Barmottes, à Pouilley Français, en soutien à l’exploitation agricole, dans laquelle 82 bovins devraient être abattus. Des animaux qui, pourtant, « ont été  vaccinés contre la dermatose nodulaire bovine depuis plus d’un mois », signale le syndicat. Le collectif pointe « l’arrêté préfectoral pris dès le lendemain, sans autoriser de seconde analyse ». Le syndicat agricole dénonce une mesure « démesurée » et invite citoyens et paysans à bloquer l’abattage.

Toujours en fuite, le dernier évadé de la prison de Dijon, âgé de 19 ans, reste introuvable depuis quatre jours. Samedi, il aurait été aperçu dans plusieurs quartiers de Besançon, où il se serait réarmé et trouvé refuge. Les recherches se poursuivent, l’homme étant considéré comme « potentiellement dangereux ». Un complice présumé de Yannick T. a été interpellé dimanche matin à Besançon lors d’une opération du Raid et de la BRI. Pour rappel, deux autres suspects, un homme de 32 ans et une femme de 25 ans identifiée comme complice, avaient déjà été arrêtés vendredi en Saône-et-Loire. Le trentenaire a été mis en examen pour « évasion en bande organisée ». Il a de nouveau été placé en détention.

Le 27 novembre, vers 18h30, rue Francis Clerc, à Besançon, une patrouille de police a procédé  au contrôle d’un véhicule. Lors de l’opération, un passager a jeté  par la fenêtre un sachet de cocaïne, un autre a été trouvé porteur d’héroïne, tandis que le conducteur roulait sans permis. Un couteau Opinel était également découvert dans l’habitacle.

Les trois hommes, âgés de 48, 40 et 31 ans, ont été interpellés et placés en garde à vue. Remis en liberté, ils seront prochainement  jugés : le conducteur par comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité le 4 juin , les deux passagers par ordonnance pénale le 25 février.