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Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus ce samedi pour secourir une femme de 56 ans égarée dans les bois entre les Granges-Narboz et Oye-et-Pallet. La localisation a nécessité l’usage d’une motoneige et des reconnaissances pédestres. Bloquée en contrebas d’une pente enneigée dominant la départementale 437, la victime, indemne, a été remontée grâce à un dispositif installé par les spécialistes en milieux périlleux. Après bilan, elle n’a pas été hospitalisée et a pu regagner son véhicule.

Le Pontissalien Marco Heinis s’est illustré ce samedi 29 novembre lors de la première étape de la Coupe du Monde de combiné nordique à Ruka, en Finlande. Le Français a pris une solide neuvième place dans la poursuite, permettant de penser à une saison solide, marquée par les olympiades à venir, en février prochain. Le Jurassien Laurent Mulhethaler est 16è. Edgar Vallet et 24è. Gaël Blondeau se classe en 37è position. Mattéo Baud est 38è. 

La saison de Coupe du Monde démarre en fanfare pour l’équipe de France féminine de biathlon. Jeanne Richard, Océane Michelon, Justine Braisaz-Bouchet et Lou Jeanmonnot ont offert au clan tricolore une victoire éclatante sur le relais. La Marseillaise a retenti sur le podium suédois, marquant le premier succès collectif des Bleues cet hiver.

Un accident de la circulation a impliqué un véhicule de tourisme et le tramway cette nuit, à Besançon, à hauteur du Pont de la République. Les sapeurs-pompiers du Doubs ont pris en charge trois personnes : une femme de 22 ans et un homme de 25 ans, occupants de la voiture, ainsi que la conductrice de tramway âgée de 30 ans. Toutes ont été laissées sur place. Les cinq voyageurs présents dans le tramway ne présentaient aucune blessure.

Hier soir, deux véhicules sont entrées en collision à l’angle des rues de la Viotte et du Chasnot. Les sapeurs-pompiers du Doubs ont désincarcéré un homme de 30 ans, blessé grave, évacué vers le CHRU Minjoz. Un second homme de 35 ans, impliqué, a été laissé sur place après bilan. La circulation a été interrompue durant l’intervention, avec le concours des services partenaires.

Tout va bien pour le Grand Besançon Doubs Handball, qui a signé hier soir une nouvelle victoire dans le cadre de la 12e journée de la ProLigue. Les Bisontins se sont imposés 31–29 face à Sarrebourg, confirmant leur dynamique positive avec un troisième succès sur les quatre objectifs fixés par le staff.

Sous la conduite de Christophe Viennet, le collectif pointe désormais à la huitième place avec 12 points. Pour répondre pleinement aux attentes sportives, il devra encore s’imposer vendredi à Saintes, actuel avant-dernier du classement.

Le 8ᵉ tour de la Coupe de France verra s’affronter ce samedi, à 13h30, le Racing Besançon, pensionnaire de National 3, et Freyming-Merlebach, équipe de Régionale 2. Une affiche sur le papier favorable aux Bisontins, mais dont le contexte appelle à la plus grande prudence.

Un tirage « clément » mais trompeur

Sur le papier, le Racing part favori. Deux divisions séparent les deux formations, ce que reconnaît volontiers la direction sportive du club bisontin. Toutefois, « il y a un adage qui dit que le tirage est bon lorsqu’on gagne le match » explique Roland Girard, le Président du Racing. Le club estime avoir bénéficié d’un tirage « dit clément », mais ne se cache pas derrière cet avantage théorique : vigilance maximale. D’autant que Freyming-Merlebach réalise une saison parfaite jusqu’ici. L’équipe est invaincue depuis le début de l’exercice, portée par une dynamique exceptionnelle et l’enthousiasme d’un public qui jouera un rôle essentiel.

L'interview de la rédaction : Roland Girard, président du Racing Besançon 

Un déplacement long et un contexte hostile

Le match se jouera en Moselle. Un environnement que le Racing ne connaît pas, et qui ne correspond pas à un cadre traditionnel de rencontre de haut niveau. Autour d’une simple main courante, 1 500 spectateurs sont attendus pour pousser les leurs. Le staff du Racing insiste : « Le contexte est particulier ». Jouer à l’extérieur, sur un terrain peu familier, face à un adversaire sans complexe et porté par tout un club, peut faire basculer la rencontre.

L'interview de la rédaction : Roland Girard, président du Racing Besançon 

Un groupe serein mais perfectible

La Coupe de France joue un rôle particulier dans la saison du Racing. Elle transcende l’équipe, qui vise clairement les 32es de finale, objectif affiché. « On est à un match d’y arriver », rappelle M. Girard.  Côté sportif, le début de saison en championnat est jugé « moyen » : le Racing se situe au milieu de tableau, loin de ses ambitions. Le groupe comporte de nombreux nouveaux joueurs, un entraîneur arrivé récemment et un collectif encore en progression. Néanmoins, « l’alchimie se crée depuis quelques matchs », ce qui nourrit l’optimisme.

La Coupe, un objectif sportif… et financier

Contrairement à d’autres clubs qui la considèrent comme un bonus, la Coupe de France représente pour le Racing un véritable double objectif. Elle offre des émotions uniques — comme lors du tour précédent, où le club a éliminé  Thionville, le leader de National 2 — mais aussi un apport financier essentiel pour une structure amateur. À l’heure où les comptes sont scrutés dans le football non professionnel, chaque tour passé représente un bol d’air.

Coup d’envoi à 13h30 : un match à ne surtout pas sous-estimer

Favori, mais en terrain hostile. Supérieur sur le papier, mais confronté à une équipe en pleine confiance. Le Racing Besançon se sait attendu et observé. Pour espérer poursuivre son épopée, il devra maîtriser ses émotions, respecter son adversaire et imposer son jeu. Car en Coupe de France, plus que nulle part ailleurs, la hiérarchie ne demande qu’à être renversée.

L'interview de la rédaction : Roland Girard, président du Racing Besançon 

La programmation estivale dévoilée par la Saline Royale d’Arc‑et‑Senans, sans concertation préalable avec les organisateurs du Festival de la Paille,  qui organise un évènement au même moment, a cristallisé une difficulté majeure : celle d’une coexistence culturelle fragilisée par l’absence de dialogue.

Rappelons les faits

Le 5 novembre, le Collectif Organisation annonçait que la prochaine édition serait la dernière, une « édition de légende ». Une décision qualifiée d’« acte » par les organisateurs, née d’un contexte économique, culturel et institutionnel fragilisé. « Un acte difficile, puis assumé, posé pour préserver l’intégrité de nos valeurs, de notre association et de nos équipes », précise le communiqué.

Un public fidèle malgré l’annonce

L’ouverture de la billetterie, quelques jours plus tard, a confirmé l’attachement du public. Les festivaliers, fidèles depuis plus de deux décennies, ont répondu massivement, témoignant d’un soutien immédiat et profond. Pour les organisateurs, « la diversité culturelle ne peut se construire sur des rapports de force ou une concurrence silencieuse Â». « Elle doit reposer sur le dialogue, l’écoute et la coopération entre acteurs, dans le respect du tissu culturel déjà présent Â». Le collectif appelle ainsi les institutions, les professionnels et les citoyens à une vigilance partagée pour préserver les événements indépendants, « vitaux et historiques », garants de la diversité culturelle.

Une culture qui rassemble

« Nous défendons une culture qui rassemble plutôt qu’elle n’oppose. Une culture libre, accessible, inventive, qui ne se construit pas contre, mais avec », affirme l’organisation. Refusant toute politisation, le collectif revendique une position responsable et collective, ancrée dans les réalités du secteur. La dernière édition du Festival de la Paille s’annonce donc comme un moment fort, à la fois célébration et acte de résistance culturelle, porté par la fidélité de son public et par la volonté de défendre un modèle coopératif et équilibré.