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Ce matin, vers 4h, à l’heure de l’embauche, les boulangers de la boutique Marc Verdant, basée à Avanne-Aveney,  ont découvert les locaux de la boutique complètement inondés. Un dysfonctionnement au niveau d’un chauffe-eau pourrait être à l’origine de ce dégât. La boutique, le salon de thé et les espaces de production ont été impactés. Dans ces conditions, le commerce n’a malheureusement pas pu ouvrir ses portes à ses habituels clients.

Retour aux choses sérieuses pour l’ESBF. Ce mercredi soir, les Engagées se déplacent à Metz pour le compte de la 1ère journée de championnat en D1 féminine. La partie ne s’annonce pas des plus faciles, mais le groupe de Sébastien Mizoule sait qu’il devra ne pas manquer cette entame de championnat.

Ce vendredi, en fin d’après-midi, David Philot, le préfet du Jura, inaugurera une nouvelle maison France Services. Elle est implantée à l’espace Mosaïque, 15 rue de Franche-Comté, à Saint-Claude. D’ici 2022, le gouvernement français entend installer 2000 établissements sur le territoire national.

L’objectif est que chaque canton en dispose d’une. 200 millions d’euros sont engagés en ce sens. L’état veut ainsi rapprocher au plus près les services publics des usagers. Les zones rurales et les quartiers prioritaires de la ville sont les premiers territoires à entrer dans ce dispositif.

Un automobiliste a été interpellé lundi soir, vers 23h30, Boulevard Kennedy à Besançon. La patrouille a constaté qu’il multipliait les infractions routières. Lors du contrôle, il est apparu qu’il conduisait sous l’effet de l’alcool et malgré une suspension de son permis de conduire. Il présentait un taux de 1,7 gramme d’alcool dans le sang. Il a été placé en garde à vue. Il fait l’objet d’une ordonnance pénale.

Un accident s’est produit cet après-midi, vers 15h30, à Montrond (39).  Deux voitures sont en cause. On déplore deux blessés légers qui ont été transportés sur un centre hospitalier.

La Ville de Pontarlier indique à la population que si elle rencontre des difficultés dans la réception de la TNT, il convient de prendre contact avec l’ANFR, seul organisme compétent pour répondre aux interrogations des téléspectateurs. Différents moyens sont à votre disposition pour signaler vos dysfonctionnements :

Par courriel : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Sur le site internet www.recevoirlatnt.fr

Par téléphone au centre d’appel de l’ANFR : 0970 818 818 (du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 13h à 17h - appel non surtaxé) 


En cette rentrée 2021, Nikola, l’artiste bisontin, a une actualité très chargée. En plus de faire la promotion de son premier EP qui sortira en novembre prochain, il annonce sa participation à l’émission « The Artist Â», le nouveau rendez-vous musical de France 2, animé par Nagui. Rencontre avec le jeune homme, âgé de 20 ans, qui a été retenu cette année dans la sélection des Inouïs du printemps de Bourges

Loin des strass et des paillettes de l’émission « The Voice Â» sur TF1, qui semble avoir beaucoup de mal à imposer ses artistes lauréats auprès du grand public, Nikola a choisi le service public pour gagner encore plus en notoriété. Rappelons qu’à travers ce nouveau programme France Télévisions souhaite mettre en valeur la nouvelle génération d’auteurs-compositeurs et interprètes français et récompenser le meilleur. Un jury de professionnels et les téléspectateurs pourront voter ce samedi soir.

Inspiré par Gainsbourg, Ferré, Piaf, Brel

C’est depuis sa plus tendre enfance que Nikola a trouvé sa « voix Â». La poésie et les beaux textes chantés par Gainsbourg, Ferré, Piaf, Brel,… lui ont donné envie de franchir le pas et de s’exposer davantage. Ecrire, composer, interpréter, autant de compétences et de cordes à son arc qui font de Nikola un artiste à part entière. Trois titres ont déjà été partagés sur les plateformes en ligne. Pour Nikola, ses compositions sont un exutoire et une thérapie . « Je fais cette musique pour apprendre à me connaître, me faire du bien et me soigner un peu. J’ai grandi avec des artistes et des chansons qui m’ont fait du bien. J’ai senti le besoin de faire cette musique. J’espère que cela va parler aux gens » conclut-il.

L'interview de la rédaction : Nikola

 

Le Général Guyot a officiellement pris ses fonctions le 3 septembre dernier à Besançon. Le militaire, à la tête de 1800 gendarmes, a accepté de répondre à quelques-unes de nos questions. Il y a une trentaine d’années, le nouveau patron de la gendarmerie de Franche-Comté, exerçait déjà à Besançon. Jeune gendarme, il était alors lieutenant au 19è Régiment du Génie. Une affectation qui a duré trois ans.

Pouvez-vous en quelques mots vous présenter ?

Je suis le Général Guyot. J’ai 56 ans. Cela fait 40 ans que je porte l’uniforme. J’ai servi onze ans dans l’Armée de terre. Depuis 1994, je suis officier de gendarmerie.

Connaissiez-vous la Franche-Comté avant votre prise de fonction ?

Oui. J’ai été affecté à Besançon pendant trois ans. Il y a 30 ans. J’avais alors été affecté  au 19è Régiment du Génie pendant trois ans.

La Ville a-t-elle beaucoup changé ?

Oui. J’ai bien reconnu la Boucle, sauf la place de la Révolution. La Ville a beaucoup changé avec le Tram, mais pas seulement. Il y a tout un tas d’axes qui n’existaient pas comme la voie des Mercureaux. Par contre, cela reste une Ville à la campagne. C’est le souvenir que j’avais gardé de Besançon. Un souvenir très agréable où l’on passe de la ville à la ruralité, sans traverser des zones industrielles immenses comme dans certaines villes.  

Combien d’hommes avez-vous sous votre commandement ?

La gendarmerie en Franche-Comté compte environ 1800 gendarmes, dont 650 dans le Doubs. Au sein de la gendarmerie, on a de multiples métiers qui vont du métier standard de gendarme en brigade territoriale, qui est la cheville ouvrière de la gendarmerie, jusqu’à des compétences beaucoup plu spécialisées de techniciens dans les nouvelles technologies, en identification criminelle, les motocyclistes, les gendarmes qui interviennent en moyenne montagne, … . Ce sont des métiers très différents, souvent méconnus.

Quels sont les moyens que l’on trouve ici au sein de la caserne du Fort des Justices ?

Tout d’abord, je suis commandant de la gendarmerie du Doubs. Je commande également la gendarmerie en  Franche-Comté. Ces  quatre départements ont chacun un commandant de groupement à leur tête. Me concernant, je supervise ce qu’ils font et je leur assure les soutiens RH et logistique. Pour ce qui est du Doubs, je suis responsable au premier chef des missions de sécurité publique générale dans la zone de compétence de la gendarmerie.

Jugez-vous la délinquance en milieu rural, différente de celle qui existe en ville ?

Elle n’est pas fondamentalement différente. On peut trouver des phénomènes de violences urbaines en milieu rural. Nous avons des quartiers dans le pays de Montbéliard qui ont des caractéristiques proches des communes en zone périurbaine. Chaque secteur géographique a des enjeux de sécurité qui sont différents selon la configuration physique et humaine de la circonscription et des installations qui y sont.

Il semble qu’il est difficile d’exercer le métier de gendarme. Qu’en pensez-vous  ?

C’est un beau métier. C’est un gardien de la paix au sens noble du terme. Je suis très fier de faire ce métier. C’est le discours que je tiens à mes gendarmes. Même quand c’est difficile, il faut être fier de ce que l’on fait. Ce qui est difficile au fil des années, c’est que le gendarme n’a plus le temps de faire d’initiatives, ou très peu, il passe d’une affaire, d’une intervention, d’une enquête à l’autre. C’est une vie assez speed, avec beaucoup de social dans le métier aujourd’hui. C’est parfois assez perturbant pour certains anciens ou jeunes, qui ne se voyaient pas être des assistants sociaux. Moi, qui fut casque bleu en ex-Yougoslavie, je me rends compte que parfois  nous sommes des casques bleus au sein des familles,  pour séparer les conjoints, les parents ou les enfants. Il n’est pas rare que nous menions des opérations de maintien de la paix au quotidien. C’est une charge qui est de plus en plus croissante. On ne supporte plus l’autre. On le voit au sein des familles, au sein du travail. La civilisation, au sens noble du terme, recule un peu. A force d’avoir porté haut les valeurs individuelles, même si je suis un gardien des droits individuels de chacun, on a oublié le collectif. Le collectif, c’est aussi supporté les autres et vivre avec. On ne vit pas dans un monde tout seul. Nous ne sommes pas chacun dans notre bulle. On le voit bien dans la crise du Covid, avec la vaccination et l’application d’un certain nombre de mesures, où il faut penser et jouer collectif. Individuellement, on n’est rien face à un phénomène comme celui-là.

Quelles sont les directions que vous avez envie de donner. Quels sont également vos priorités ?

Je veux présenter l’image d’une gendarmerie moderne, proche de la population et réactive face à toutes les questions de sécurité. Concernant les priorités, nous déclinons celles du gouvernement. Je pense à la lutte contre les stupéfiants, à la lutte contre les violences intrafamiliales, et notamment les violences conjugales, qui a été fait grande cause nationale, contre les atteintes aux biens, et notamment les cambriolages, et les vols liés à l’automobile.