A Vesoul, l’homme de 63 ans, soupçonné d’être impliqué dans une affaire de violences sexuelles sur des enfants de 8 et 9 ans, a été placé en détention provisoire. Il a été mis en examen pour viol et tentative de viol sur mineurs de moins de 15 ans. Une enquête est en cours pour déterminer s’il y a d’autres victimes potentielles.
Les faits remontent au 18 janvier. Le sexagénaire a abordé les deux enfants et les a invités à le suivre dans son appartement, leur promettant de l'argent. Avec autorité, il a demandé à ses deux petites victimes de se déshabiller. Les deux enfants sont parvenus à prendre la fuite. Cependant, Ils n’ont pas réussi à reprendre leurs vêtements. L’un d’eux était torse-nu, l’autre complètement nu. Ils ont confié aux enquêteurs avoir été victimes de violences sexuelles. Le mineur de 8 ans a ajouté qu’il avait subi des caresses et un début de fellation.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux;, Procureur de la République de Besançon
Un homme défavorablement connu de la justice
L’auteur présumé des faits a été interpellé, le même jour, en fin d’après-midi. Il vivait dans un appartement insalubre. Spontanément, il a expliqué aux policiers qu’il ne s’agissait pas d’un viol, mais d’une agression sexuelle. Il a évoqué « un acte de vengeance envers la société ». Cet individu n’est pas un inconnu de la justice. Il a été condamné, en 2008, pour viol et agression sexuelle sur mineur.
Un accident s’est produit ce matin, vers 9h45, sur la commune de Vaucluse. Un poids-lourd a glissé sur le verglas et s’est couché sur le côté, avant de percuter une maison. Le conducteur de 25 ans, originaire de Lituanie, légèrement blessé, a été transporté sur l’hôpital Nord Franche-Comté. Une équipe bâtimentaire s’est rendue sur place pour évaluer les fissures constatées sur l’habitation. Celle-ci reste inhabitable jusqu’à l’expertise de l’assurance. Une légère fuite d’Adblue a été traitée par les secours lors de la levée du camion.
Cet après-midi, vers 15h, les sapeurs-pompiers sont intervenus rue des Saint-Martins à Besançon pour un feu dans un appartement, situé au 2è étage du foyer d’hébergement ADOMA. Le sinistre a rapidement été éteint au moyen d’une lance. Trois personnes seront relogées par l’organisme. ERDF, GRDF et la police nationale se sont également rendus sur place.
Ce mercredi matin, Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon, a fait le point sur les six affaires de tirs, à l’arme de guerre, survenus depuis le 11 janvier à Besançon et Audincourt. La même arme a été utilisée. Rappelons que les tirs ont touché plusieurs commerces. Certaines enseignes sont détenues par des personnes déjà condamnées pour trafic de stupéfiants. D’autres sont en relation d’affaires avec des personnes ayant été condamnées pour ces mêmes faits.
L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux, Procureur de la Réoublique de Besançon
Plusieurs hypothèses possibles
Comme l’a rappelé Etienne Manteaux, les services d’enquête sont pleinement mobilisés. Il est possible que cette violence ait un lien avec l’interpellation de Sahbi El Asraoui au Maroc. Mais d’autres affaires criminelles pourraient également les expliquer. L’enquête judiciaire en cours apportera toutes les informations nécessaires. Pour l’heure aucune interpellation n’a été effectuée.
Six séries de tirs
Les premiers tirs ont eu lieu, le 11 janvier, en direction d’un bar à chicha à Avanne, dans lequel se trouvaient des clients, qui ont dû se coucher pour se protéger. L’envie de tuer semble clairement avoir été exprimée. Le 15 janvier, un barbier a été ciblé rue Rivotte à Besançon. Puis le 18 janvier, toujours dans la cité comtoise, avenue Léo Lagrange et quartier des Montboucons, un restaurant et le garage Auto-Moto 25 ont été visés. Le même jour, quelques heures plus tard, des faits identiques ont été enregistrés en direction de deux autres commerces à Audincourt : un bar à chicha et une enseigne de restauration rapide. Pour l’heure, aucun lien ne peut être fait avec les précédentes affaires, mais, le 21 janvier, dans la cave d’un immeuble, rue du Piémont, de la poudre explosive a été découverte à Planoise.
Le journaliste Edwy Plenel, cofondateur de Médiapart, sera à Besançon ce jeudi 23 janvier. Il participe à une projection-débat, proposée par le NPA de Besançon. A cette occasion, sera projeté le documentaire « Rouge, la couleur qui annonce le journal », qui relate l’histoire du quotidien de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR). Cette soirée s’inscrit dans le cadre d’une souscription exceptionnelle pour racheter le local de Rotographie, qui a servi à fabriquer l’hebdomadaire à Montreuil, en région parisienne. Une aventure qui durera trois ans. Le rendez-vous est fixé, à 19h30, salle Jean Zay (97 rue des Cras) à Besançon.
Le Besançon Football a, depuis sa dernière assemblée générale, un nouveau président. Ainsi, Sami Fhima succède à Carl Frascaro. Ce dernier occupe désormais la fonction de président d’honneur. Le club précise que Rachel Thuriet accède à de nouvelles fonctions. Elle a été désignée Vice-présidente, en charge du club affaires.
Sur le territoire grand bisontin, Grand Besançon Métropole expérimente de nouvelles bornes d’informations voyageurs sur le réseau Ginko Périurbain. Ces nouveaux équipements indiquent les horaires en temps réel. Cinq bornes viennent d’être installées. Trois d’entre elles sont alimentées par une batterie, à Saint-Vit, Roche-lez-Beaupré et Devecey. Une autre fonctionnalité est testée, avec une alimentation par panneau solaire, à Saône et Pirey. Si le résultat est concluant, un déploiement plus large sera envisagé sur d’autres points d’arrêts du réseau Ginko.
55.242. C’est le nombre de visiteurs qui ont été accueillis au Château de Joux, durant l’année 2024, à la Cluse-et-Mijoux. Touristes et locaux ont décidé de se plonger dans les 1000 ans d’histoire de ce monument emblématique du Haut-Doubs. Et ce, grâce aux visites guidées, au parcours de visite libre ou encore aux visites thématiques, qui ont permis la découverte du fort enterré au donjon, en passant par la place d’armes et le grand puits.