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Ce mercredi 6 avril, à 12h, un collectif de parents du collège de Saint-Vit se mobilisera à l’occasion de la fermeture d’une classe au sein de cet établissement scolaire. Selon les manifestants, l’incompréhension est des plus totales, d’autant plus que « les effectifs augmentent Â». Dix-huit élèves supplémentaires sont attendus en septembre prochain. Pour les parents d’élèves, la colère monte car une classe de 3è compte plus de 30 élèves actuellement.

La 75è édition du festival international de musique Besançon Franche-Comté se prépare déjà. Elle se tiendra du 9 au 18 septembre. Plus de 700 artistes  et 30 concerts symphoniques animeront ce nouveau rendez-vous. Au programme : récital, oratorio, jazz et musiques du monde. Une bonne nouvelle, après ces deux dernières années si particulières, l’évènement bisontin retrouvera ses couleurs habituelles. On assistera notamment au grand retour des grandes formations orchestrales. Un rendez-vous, toujours très apprécié par les mélomanes, à ne manquer sous aucun prétexte.

En compagnie du directeur Alexandre Arnodo et de plusieurs spécialistes animaliers, la maire de Besançon présentait ce lundi matin le nouveau projet de conservation animale ex-situ de la Citadelle, qui consiste à renforcer la santé animale en son sein.

 Une méthode précurseur entre la science et le collectif

Site classé au patrimoine de l’Unesco, la Citadelle de Besançon accueille depuis plus de 20 ans plusieurs espèces animales. Investi dans leur protection et donc leur préservation, le Parc zoologique a décidé de travailler, depuis octobre dernier, en compagnie de divers scientifiques et autres spécialistes en biodiversité. L’objectivité apportée par ces derniers permet de proposer une expertise et d’accompagner les transformations entamées sur le long terme. De plus, la volonté de l’équipe est de changer le regard sur l’animal pour qu’il soit réellement considéré en tant qu’individu propre. Et c’est grâce à cette nouvelle méthode, mêlant apport scientifique et apport du collectif, que le projet pourra se développer. Afin de régler les derniers ajustements, une autre rencontre est prévue dans les prochaines semaines entre les différentes instances engagées.

Des premiers résultats concluants

« Lutter contre la maltraitance Â» et veiller au bon état « physique et mental Â» sont des mesures fondamentales du projet rappellent Fabienne Delfour, éthologue cognitive et spécialiste en bien-être animal, et Jonas Livet, titulaire d’un Master en biologie de la conservation. Ainsi, la première phase d’observation réalisée de janvier à février 2022 sur 4 espèces s’est avérée concluante. Les gibbons ont alors vu se complexifier trois aspects de leur quotidien, à savoir leur santé, leur habitat ainsi que leur accès à l’alimentation. Ces mesures résultent d’un travail exigeant réparti entre 24 observateurs passant leur temps à étudier les comportements sociaux des différentes espèces présentes à la Citadelle. Mais à ce jour, leur mission principale demeure la conservation animale ex-situ et le développement de cette approche transversale entre animal et science.


Ce mardi à la mi-journée, les services de la police nationale, municipale et des douanes menaient une opération de contrôle dans le quartier de Planoise à Besançon. Les principaux accès au quartier ont été ciblés par les forces de l’ordre. Soit environ cinq points stratégiques. Des moyens mobiles ont également été mis en œuvre. Une cinquantaine de fonctionnaires ont été réquisitionnés.

La lutte contre les produits stupéfiants et le tabac était la priorité, mais les autres infractions ne sont pas oubliées également. Cette intervention policière, diligentée par le Parquet de Besançon, a pris la forme d’une opération coup de poing. L’objectif étant de montrer également à la population locale que la police et la justice agissent pour leur sécurité et faire tomber les trafiquants.

Les équipes sur place entendent mener d’autres actions identiques sur ce territoire. Continuer à surprendre les dealers et leurs clients à différentes heures de la journée pour contrecarrer certaines habitudes et empêcher le bon déroulement des transactions.

L'interview de la rédaction / David Gliardi, commissaire de police - directeur départemental adjoint de la sécurité publique. Bruno Ligiot, directeur régional des douanes de Franche-Comté

Ce mardi 5 avril, le conseil départemental du Doubs organisait les « Assises de l’inclusion numérique du Doubs Â». Cette démarche s’inscrit dans le cadre du schéma de l’inclusion numérique, qui fait suit au schéma départemental des usages numériques, qui permet de déployer la fibre optique sur l’ensemble du département. Ce vaste chantier devrait être finalisé d’ici la fin de l’année, voire début d’année prochaine.

Conscient de l’enjeu et du risque d’isolement pour certains habitants du territoire du Doubs, le conseil départemental entend, via cette démarche, réunir tous les acteurs d’un même territoire pour finaliser des actions et formuler des propositions  qui permettront à tout un chacun de maîtriser et d’accéder à ces nouvelles technologies,  qui ont pris tellement de place dans notre quotidien. La réflexion est de premier ordre car l’avenir est définitivement tourné vers le numérique. Les confinements successifs, liés à la pandémie, ont pointé d’ailleurs un certain déséquilibre sur ce point. Ce qui oblige une véritable réflexion commune et partenariale pour faciliter l’accès des Doubistes à ces usages. Rappelons par exemple qu’à la fin de cette année, la quasi-totalité des procédures administratives de l’état deviendront dématérialisées.

11è département français

Le département du Doubs fait partie des territoires nationaux qui ont su se saisir rapidement de cette problématique. Il apparait d’ailleurs en 11è position des départements français ou les aménagements et la pratique du numérique sont les plus pertinents et efficients. Via le syndicat Mixte Doubs Très Haut Débit, la collectivité a mené une politique judicieuse répondant aux enjeux du moment et de demain. Le déploiement de la fibre optique et son installation définitive en bonne voie permettent désormais de réfléchir aux usages et à leur accès. Est-il utile de rappeler que suite au désintérêt et désengagement d’Orange dans certaines contrées, la collectivité a pris à son compte, en partenariat avec les communautés de communes,  le fibrage des territoires oubliés.

L'interview de la rédaction / Christine Bouquin

Pour répondre complètement à la loi de 2024 sur la gestion et le traitement des biodéchets, Grand Besançon Métropole mène actuellement une expérimentation sur le territoire du quartier Pasteur, au centre-ville. Concrètement, il est proposé un nouveau service de collecte à vélo pour les déchets de cuisine. 1800 habitants du quartier sont concernés par cette initiative. Deux collectes seront assurées par semaine.

Compte tenu des contraintes particulières liées à la situation géographique du quartier, qui se trouve sur un périmètre historiquement protégé, avec des espaces restreints et une forte densité urbaine, la Direction de la Gestion des Déchets du Grand Besançon a imaginé une solution alternative et mobile au compostage individuel ou collectif. Munie d’un vélo, d’une remorque et de deux bacs, l’association Trivial Compost collectera les biodéchets des participants, qui seront ensuite acheminés jusqu’à un site de traitement, situé à Chemaudin.  Ce lundi après-midi, les locaux étaient invités à venir échanger et s’intéresser à l’action mise en place. Chacun s’est vu remettre un bioseau qui pourra être utilisé à chaque dépôt. Un sac pour la gestion du verre et un autre pour les recyclables étaient également à leur disposition.

biodechets quartier pasteur

Evaluation de l’expérimentation

BIODECHETS QUARTIER PASTEUR ELUS 1

 

La poursuite de cette expérimentation et sa déclinaison sur d’autres territoire dépendront de l’adhésion de la population. 1800 habitants sont concernés. La collectivité espère un taux d’adhésion à hauteur de 20% de la population de ce quartier du centre-ville bisontin. Un premier bilan sera effectué en juillet prochain. Cette première expérimentation est prévue jusqu’à la fin de cette année 2022.

Le reportage de la rédaction :  Cyril Devesa ( président du Sybert) et un Bisontin engagé dans cette action

Publié dans Actualités

Le procès de Nicolas Zepeda se poursuit aux assises du Doubs. Dans une semaine, l’accusé chilien du meurtre de Narumi Kurosaki sera fixé sur son sort. Ce mardi Zepeda sera auditionné. Il sera notamment longuement interrogé sur les images de vidéosurveillance diffusées hier lors du procès et qui montrent la présence d’un homme masqué à proximité de la résidence universitaire où vivait Narumi Kurosaki sur le campus de la Bouloie à Besançon. Lors de cette audience, des étudiants ont également pu témoigner de leur stupeur durant la nuit du 4 décembre 2016 lorsqu’ils ont entendu des cris en provenance de la chambre 106, qu’occupait Narumi Kurosaki.

A l’image de Maître Galley, beaucoup s’interrogent sur le couple que formaient Nicolas Zepeda et Narumi Kurosaki. Il est évoqué « une relation improbable Â». Un véritable choc culturel,  qui interroge sur cet amour que pouvaient entretenir ces deux personnes. Leur éducation et leur façon de vivre sont autant de différences notoires qui suscitent de nombreuses interrogations. Selon Maître Galley, il est possible que Nicolas Zepeda ait eu « des exigences fortes auxquelles l’étudiante japonaise ne pouvait pas répondre culturellement Â». Selon l’avocate de la famille de Narumi, cette dernière ne pouvait pas endosser le costume de femme sudaméricaine que Zepeda exigeait peut-être.

L'interview de la rédaction / Maître Galley

Ce lundi, une femme de 88 ans et un homme de 90 ans ont été retrouvés sans vie dans leur appartement à Thise, rue de Besançon. Les sapeurs-pompiers ont été engagés sur place car le couple ne répondait pas aux appels. Une enquête de gendarmerie est en cours pour comprendre les circonstances de ce drame.