Dans le cadre du conseil communautaire de ce jeudi soir, les élus de Grand Besançon Métropole désigneront la nouvelle société qui portera l’exploitation de l’ensemble des lignes urbaines du réseau Ginko, avec ses lignes de tram et bus, pour les sept prochaines années, jusqu’en 2031. Le montant de cette nouvelle délégation de service publique s’élève à 32,6 millions d’euros par an, contre 31,1 millions d’euros en 2023. Cette hausse des moyens s’inscrit dans un contexte d’amélioration du service proposé, avec de nouvelles missions et des nouveautés.
Parmi les améliorations exprimées par les élus dans le cadre d’un nouveau cahier des charges : l’amélioration des services de transport à la demande, et notamment du « parcours client » et la mise en service progressive des cinq nouvelles rames de tramway, à compter de l’automne 2025. En option, la collectivité réfléchit à la création d’un quatrième terminus à Brulard et l’acquisition de trois rames supplémentaires. Sur le réseau de bus, on peut souligner notamment le renforcement en heure de pointe de l’offre sur la ligne 3, desservant le campus de la Bouloie, de la capacité de la ligne 4, avec des bus articulés, de la fréquence et de la capacité de la ligne 6 ou encore de la capacité de la ligne 7, avec des bus articulés également. L’idée de créer une ligne express sur le boulevard afin de relier Micropolis aux Orchamps, en 25 minutes, est également dans les cartons. Le service de Vélocité sera également amélioré, avec une flotte de 200 vélos, dont 50% à assistance électrique. Il est annoncé 85 points d’attache supplémentaires pour 20 des 30 stations. Trois stations seront déplacées pour étendre le périmètre Vélocité.
Marie Zéhaf, l'élue en charge des transports et des mobilités
Avec toutes ces améliorations, Grand Besançon Métropole espère augmenter de 1,7 million le nombre de voyages annuels en 2031, par rapport à 2023. La collectivité a compté 21 millions de voyageurs en 2023 sur ses lignes urbaines.