Du 28 juin au 4 juillet, la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) Bourgogne Franche-Comté a mené des opérations de contrôle destinée à vérifier la bonne application des règles relatives à la profession de déménageur. 20 opérations ont été organisées sur l’ensemble du territoire bourguignon et franc-comtois. Une trentaine de véhicules, représentant 47 personnes en situation de travail, ont été inspectés.
Trois délits de travail illégal et deux délits d’exercice illégal de la professions de transporteur routier ont été constatés, ainsi que dix autres contraventions, comme défaut de document de décompte de la durée du travail, document de transport non-conforme, absence de licence de transport à bord du véhicule,… . Ces contrôles ont également permis d’appréhender un véhicule appartenant à une entreprise dont l’autorisation d’effectuer des déménagements a été retirée récemment par la DREAL suite à un non-respect d’une condition d’accès à la profession.
Attention aux prix anormalement bas…
La Dreal tient à préciser « qu’un prix défiant toute concurrence est souvent le premier signe d’alerte de non-respect de la réglementation de la profession, et des obligations sociales et fiscales qui s’imposent à toute entreprise ». Par ailleurs, il est également indiqué que « sous le prétexte d’entraide, les particuliers qui se font payer sans régler de cotisations et contributions sociales effectuent du travail illégal et peuvent également être poursuivis pour ces faits ». La Dreal ajoute que « recourir à ces offres illégales expose à des risques importants ». Ainsi, « avant tout recours à une entreprise de déménagement, il convient de s’assurer que l’entreprise existe et qu’elle est inscrite au registre des transporteurs. Cette information est accessible au grand public, sur le site du Ministère de la Transition écologique et Solidaire.
L’INSEE vient de dresser le bilan de l’activité économique en Bourgogne-Franche-Comté pour l’année 2020. Il apparaît qu’elle a été « brutalement » touchée par la crise sanitaire. Si le taux de chômage est au plus bas, il reflète plutôt un arrêt de la recherche d’emploi durant les différents confinements qu’un marché du travail dynamique.
Les gains d’emploi dans la construction et le tertiaire non marchand ne permettent pas de compenser les pertes des autres secteurs, notamment de l’industrie et du tertiaire marchand. Les créations de micro-entreprises augmentent fortement, les travailleurs cherchant à créer leur propre emploi. Sous le coup des restrictions, la fréquentation touristique et le transport aérien s’effondrent.
Concrètement, l’emploi salarié a baissé de 1,5% par rapport à 2019. La fréquentation hôtelière paie un lourd tribut, avec une perte de 44% des nuitées sur cette même période de référence (4.010.000). Toujours par rapport à 2019, on constatera une baisse de 4% du nombre de construction de logement, qui atteint 11.400. En revanche, les créations d’entreprises, au nombre de 24.000, ont progressé de 7,3%.
La Pive évolue. L’objectif est de proposer un paiement numérique en complément des billets. Via une application, les particuliers pourront payer avec leur smartphone. Ainsi, pour changer d’échelle, elle a lancé un financement participatif jusqu’au 25 juillet. L’organisateur aimerait atteindre la somme de 10.000 euros.
4.300 euros ont déjà été récoltés depuis la mi-juin. Pour participer à cette campagne, il suffit de se rendre sur le site « Hello Asso ». La levée de fonds actuelle servira à déployer cette monnaie numérique, c’est-à-dire l’installer chez les professionnels, les former à son utilisation et à la gestion des paiements.
C’est parti. Décalés d’un mois l’année dernière en raison de la crise sanitaire, les soldes d’été débutent ce mercredi 30 juin. L’opération commerciale se terminera le 27 juillet prochain. Initialement prévu du 23 juin au 20 juillet, les soldes ont finalement été reportés d’une semaine, toujours en raison de la pandémie. Finalement, ce nouveau calendrier tombe à point, puisqu’il correspond parfaitement à la nouvelle levée des restrictions sanitaires en France. Autre bonne nouvelle, il semblerait que les ménages français soient prêts à se faire plaisir.
Le gouvernement a réagi après la liquidation judiciaire de la fonderie MBF Aluminium prononcée par le tribunal de commerce de Dijon le 22 juin. Elisabeth Borne et Agnès Pannier-Runacher ont réaffirmé que « le gouvernement restera pleinement mobilisé aux côtés des salariés concernés et du territoire pour leur permettre de rebondir ».
Il est ainsi souligné que « pour soutenir l’émergence de nouveaux projets industriels locaux », l’Etat a activé le dispositif « choc industriel ». En parallèle, le fonds d’accompagnement et de reconversion des salariés de la filière automobile sera également mobilisé pour venir en aide aux salariés.
Enfin, il est également prévu que les salariés bénéficient d’un accompagnement renforcé s’appuyant notamment sur la mise en œuvre d’une cellule d’appui à la sécurisation professionnelle, de formations qualifiantes et d’aides à la création d’entreprise ou à la mobilité ou encore d’une prime au reclassement.
La décision est tombée ce mardi. Le tribunal de commerce de Dijon a prononcé la liquidation judiciaire de MBF Aluminium, la fonderie jurassienne, basée à Saint-Claude. Les 284 salariés et intérimaires vont perdre leur emploi. Jean-Louis Millet, le maire de la cité, ne cache pas sa colère. Il dénonce le comportement de l’état et l’aide très alambiquée de la région. Il parle d’un véritable « assassinat ».
Jean-Louis Millet, le maire san-claudien, s’interroge sur la volonté réelle de l’état et de la collectivité à vouloir sortir de l’ornière cette entreprise au savoir-faire ancestral et reconnu. « Y-a-t-il des tractations secrètes ? Y-a-t-il des choses qui se passent dans notre dos que l’on ignore » déclare-t-il. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’édile demande « qu’une enquête pénale soit effectuée vis-à-vis des dirigeants et actionnaires actuels ». Faisant référence aux informations parues dernièrement dans la presse, Mr Millet demande que toute la lumière soit faite sur la situation financière de l’entreprise. « S’il y a quelques millions qui se sont évaporés, je n’en sais rien, je ne suis pas dans le secret des dieux, il faut peut-être investiguer en ce sens » conclut-il.
Une situation économique et sociale catastrophique
Le coût humain, social et économique après la décision du tribunal de commerce de Dijon est bien réel. Tout d’abord parce que 280 familles, majoritairement domiciliées à Saint-Claude, vont subir de plein fouet cette décision. D’autre part, parce que depuis plusieurs années désormais, la ville de Saint-Claude perd de son attractivité. Les chiffres viennent confirmer cette situation, qui n’est pas sans rappeler les 1500 emplois déjà perdus il y a une quinzaine d’années, faisant nettement tomber la démographie locale. Sans occulter la situation de l’hôpital qui n’est pas des meilleures. « Je suis très inquiet pour l’avenir » ne cache pas Jean-Louis Millet.
Jean-Louis Millet, Maire de Saint-Claude
Ce mardi, le tribunal de commerce de Dijon a prononcé la liquidation judiciaire de MBF Aluminium, la fonderie jurassienne, basée à Saint-Claude. Les 284 salariés du site jurassien vont perdre leur emploi. La firme avait été placée en redressement judiciaire le 4 novembre 2020.
La justice bourguignonne avait repoussé à plusieurs reprises sa décision. Finalement, le triste épilogue est connu. Le tribunal de commerce de Dijon n’a pas retenu l’offre de reprise du patron lyonnais Mikaël Azoulay.
Depuis plusieurs mois, les salariés se sont mobilisés pour tenter de sauver leur usine. Une trentaine de salariés avaient fait le déplacement à Dijon. A l’annonce du délibéré, certains n’ont pas pu cacher leurs larmes. La colère s’est exprimée également.
C'est une catastrophe. C'est un massacre qui a été opéré vis-à-vis des 280 salariés de MBF
C’est un désastre total, et le seul responsable. Je dis bien le seul responsable, c’est l’Etat. L’Etat qui finance des millions, des milliards, à des entreprises, des multinationales, et qui a été incapable de soutenir la seule offre de reprise
Yalcin Nail, délégué syndical CGT
Olivier Duropt, le ministre délégué chargé des comptes publics, a répondu à Sylvie Vermeillet, la sénatrice du Jura. Il lui a assuré que la Ville de Salins-les-Bains entrerait dans le dispositif de compensation tel qu'il est actuellement proposé au vote des parlementaires dans le cadre du projet de loi de finances rectificative pour 2021.
Mme Vermeillet avait révélé les grandes difficultés financières de la cité thermale, fortement impactée par la crise du coronavirus. Cette dernière affiche un déficit de 1,2 millions d'euros. Un soulagement pour la cité thermale qui devrait pouvoir résorber le déficit 2020 de son budget annuel thermal. L'Office de tourisme Cœur du Jura et la Grande Saline pourront également bénéficier de ce fonds d'urgence.
Lors de sa commission permanente, le Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté vient de voter 233 millions d'euros d'aides régionales.
On notera par exemple, l'attribution de 600.000 euros pour le rachat des bâtiments de l'entreprise jurassienne Jacob Delafon à Damparis par le Kramer. 850.000 euros sont également attribués au titre du fonds de relocalisation et de transition vers une économie décarbonée. Cette somme est accordée à la société Kramer pour l'acquisition de l'outil de production. Par ailleurs, concernant l'autre société jurassienne en difficulté, MBF Aluminium à Saint-Claude, une enveloppe de 200.000 euros a été votée pour les missions d'expertise et les diligences à mener en vue de l'entrée de la région au capital de la société MBF.
Concernant l'enseignement supérieur, la collectivité prévoit 2,4 millions d'euros pour la rénovation énergétique du bâtiment Descartes de l'ENSMM, 1,1 million pour la création d'un « lieu de vie étudiant » sur le campus Bouloie Temis, 1,4 million pour la rénovation énergétique de la tranche 2 de l'UFR droit et 540.000 euros pour la construction de l'ISIFC, l'école d'ingénieurs en génie biomédical.
Les salariés de MBF Aluminium ne sont toujours pas fixés sur leur sort. Ce mardi, le tribunal de commerce de Dijon n'a pas rendu sa décision. Ce dernier devrait se prononcer ce vendredi.
Rappelons qu'un seul repreneur s'est fait connaître. Il s'agit de Mikaël Azoulay. 210 emplois pourraient être conservés sur les 272 que compte actuellement le site jurassien.