La flambée du prix de l’énergie, et notamment de l’essence, n’est pas passée inaperçue. Les prix ont atteint des sommets la semaine dernière en France. La barre des 2 euros le litre en moyenne a touché les principaux carburants. Cette situation impacte le pouvoir d’achat des Français. Si les automobilistes sont des plus inquiets, les entreprises le sont tout autant.
Vincent Martin, le président de la fédération régionale des travaux publics en Bourgogne Franche-Comté, explique que cette situation impacte indéniablement les coûts de production. Les entreprises étant bien obligées d’alimenter en essence leurs machines. L’autre inquiétude concerne la situation des salariés qui voient leurs frais de déplacement impactés le budget familial.
L’annonce de Jean Castex
La mesure annoncée la semaine dernière par Jean Castex est appréciée. Rappelons que le 1er Ministre a prévu « une remise à la pompe de 15 centimes par litre » à partir du 1er avril et pendant 4 mois pour tous les Français. Vincent Martin attend également avec impatience la présentation du plan de résilience du gouvernement ce mercredi. Jean Castex devrait annoncer des aides immédiates pour permettre à chacun de faire face à cette envolée des prix en pleine période de guerre en Ukraine
L'interview de la rédaction / Vincent Martin
La Préfecture du Doubs rappelle dans un communiqué de presse que les entreprises locales en difficulté peuvent solliciter l’accompagnement du conseiller départemental de sortie de crise, via l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou le numéro national d’appel unique (0 806 000 245) mis à leur disposition.
Cette organisation fait suite au plan d’action national sur l’accompagnement des entreprises en sortie de crise présenté le 1er juin 2021 par Bruno Le Maire, ministre de l’Économie. Il y a quelques jours, le 9 mars, Jean-François Colombet, le préfet du Doubs, a réuni les différents acteurs économiques du département pour faire le point sur la conjoncture économique, les effets des dispositifs de soutien et les nouvelles modalités d’accompagnement.
Ce vendredi, à un mois de l’élection présidentielle, le Premier Ministre Jean Castex est venu apporter plus que son soutien au monde industriel jurassien. Dans sa hotte, le chef du gouvernement est venu récompenser dix chefs d’entreprise qui bénéficient d’une enveloppe financière de l’état pour leur permettre de relocaliser des processus de production. Cette première salve s’élève à 4 millions d’euros, générant 17 millions d’euros d’investissement et permettant la création de 79 emplois. C’est tout d’abord, le secteur du Haut-Jura qui est ciblé. Le Premier Ministre a également assuré qu’il se soucie de l’avenir de l’entreprise MBF à Saint-Claude. Pour Jean Castex, l’état interviendra également pour aider les professionnels à la reconversion de leurs activités.
Jean Castex n’a pas choisi ce département au hasard. 31% des emplois dans le Jura se trouvent dans l’industrie. En VRP de la politique économique gouvernementale, il a loué les différents dispositifs mis en œuvre. Il a notamment décliné les résultats prometteurs obtenus dans la reconquête de l’emploi industriel dans l’Hexagone depuis deux ans. L’hémorragie se serait estompée. Selon Jean Castex, la France a perdu jusqu’à 50.000 emplois annuels dans l’industrie entre 1980 et la fin des années 2000. « Nous avons mis le paquet » a-t-il conclu pour justifier ces dépenses.
L'interview de la rédaction . Jean Castex
Ce mercredi, le conseil municipal de Besançon va se pencher sur son budget 2022. « une période de maturité de nos politiques » explique Anne Vignot, la maire bisontine. Ce nouvel exercice comptable s’élève à 202 millions d’euros (196 millions en 2021). Il sera définitivement voté par les élus le 7 avril prochain.
La Ville de Besançon parle d’un budget répondant aux enjeux sociaux et environnementaux du moment. 145 millions d’euros sont réservés à la section de fonctionnement. L’objectif étant d’apporter le meilleur des services aux plus démunis et aux jeunes. Dans ce contexte, le Centres Communal d’Action Sociale de la ville de Besançon a vu son budget progressé de 1,5%. Soit 10 millions d’euros pour la jeunesse et l’aide alimentaire. La transition écologique est également au cœur des préoccupations. Rappelons que 60 millions d’euros sont prévus sur le mandat pour la rénovation des écoles et des crèches. 17 millions d’euros sont également injectés annuellement pour mener différents chantiers dans ce domaine dans les quartiers de la cité, notamment dans des actions de réhabilitation énergétique des bâtiments communaux.
Des nouveaux projets
Pour cette nouvelle année, plusieurs projets verront le jour : un nouvel équipement sportif, adossé au gymnase Diderot, dans le quartier Planoise, le renforcement des pistes cyclables et des chemins piétons, le lancement d’une nouvelle crèche, la création d’un espace multi-activités à destination des jeunes, fédérant tous les acteurs de la jeunesse, sur le site occupé partiellement par le CRIJ, rue de la République, un nouveau ticket culture pour les familles défavorisées, mais également des études pour la création d’une maison des femmes, des animations sportives dans les quartiers et une politique de santé renforcée, …
L'interview de la rédaction / Anthony Poulin
Il y a quelques jours, lorsque la Russie attaquait l’Ukraine, le Président Emmanuel Macron indiquait que cet « acte de guerre » aura « des conséquences profondes durables sur nos vies ». L’agriculture fait partie des secteurs qui seront malheureusement touchés par cette crise internationale. Philippe Monnet, le président de la FDSEA du Doubs, actuellement à Paris, au salon de l’agriculture, a conscience des conséquences à venir. D’autant plus que l’Ukraine et la Russie représentent 1/3 de la production mondiale de blé. Une matière première indispensable pour nourrir le bétail. L’agriculteur s’attend également à une augmentation des prix du gaz. Une énergie largement utilisée par les professionnels de la terre pour produire des engrais
Une augmentation des coûts de production
Cette situation et les conséquences qu’elle engendre vont indéniablement augmenter les coûts de production. Ce qui va produire une hausse des charges dans les exploitations, qui devront répercuter cette hausse sur leur prix de vente. Ce qui aura un impact sur les tarifs appliqués dans les rayons des magasins et donc sur le pouvoir d’achat de la clientèle française. Pour éviter autant que faire se peut cette situation à l’avenir, la FDSEA réfléchit à rendre la production agricole française moins dépendante de l’étranger. Ce sera sans doute l’un des grands enjeux à venir.
Accueillir des réfugiés ukrainiens
Christiane Lambert, la présidente de la FNSEA, s’est dernièrement dit favorable à l’accueil de refugiés ukrainiens. La réflexion est lancée. Localement, Philippe Monnet et ses équipes réfléchissent à cette éventualité. « Nous regardons comment nos territoires peuvent participer à cette action de solidarité » termine l’agriculteur.
L'interview de la rédaction / Philippe Monnet, président de la FDSEA du Doubs
Comme chaque année à pareille époque, les collectivités votent leur budget. A Grand Besançon Métropole, la machine est en route. Le budget primitif de la collectivité sera voté le 31 mars, après que les élus se soient positionnés sur les orientations budgétaires, qui seront au menu du conseil communautaire de ce mercredi soir.
Le budget final qui s’élève à 320 millions d’euros voit sa taxe foncière augmentée de 0,9%. L’investissement s’élève à 111 millions d’euros, dont plus de 86 millions pour les seules dépenses liées à l’emploi et au développement économique. Anne Vignot parle d’un « budget de la transition », avec des investissements prévus dans différents domaines comme les mobilités, la rénovation thermique des bâtiments et le choix des matières premières. L’accompagnement des entreprises fait également partie des axes soutenus par le Grand Besançon. Sans oublier le tourisme, et notamment l’éco-tourisme. Une ligne de conduite qui s’inscrit excellement bien aux attentes de ceux qui font le choix de séjourner sur notre territoire et au potentiel de ce dernier.
L'interview de la rédaction
La commission permanente du conseil régional de Bourgogne Franche-Comté vient de voter 23,7 millions d’euros d’aides régionales. Une partie de ces crédits concerne le Plan d’accélération de l’investissement régional (PAIR) mis en place par la Région pour faire face à la crise sociale et économique provoquée par l’épidémie de Covid-19. Les champs d’intervention sont multiples et concernent le développement économique, le tourisme, les transports, la transition énergétique, les infrastructures numériques et les sports, à travers son « plan piscine ».
Huit ans après sa dernière édition, le club de tir de Besançon organise actuellement, et jusqu'au 19 février, les championnats de France de tir à 10/18 mètres. Les meilleurs pratiquants de la discipline sont présents à Micropolis. Ils se défient dans cinq disciplines que sont ; la carabine, le pistolet, l’arbalète, la cible mobile et le para-tir. En tout, ce sport olympique compte douze disciplines. Toutes les autres seront disputées un peu plus tard dans la saison.
Des retombées économiques non négligeables pour la ville de Besançon
Environ 2500 compétiteurs sont sur la ligne de départ. Ils viennent de toute la France pour décrocher le titre suprême. Parmi eux, certains disputeront les prochains jeux olympiques d’été prévus en 2024. Pour la Ville de Besançon, aussi, cet évènement sportif est important. Grâce à l’ensemble des moyens humains et participants qu’il mobilise, il génère à lui tout seul des retombées économiques à hauteur de 500.000 euros, correspondant aux dépenses engagées dans l’hôtellerie et la restauration par exemple.
L'interview de la rédaction / Mr Petetin, responsable bisontin de l'évènement, et Gaëlle, responsable communication de la FF de Tir
Emmanuel Macron est à Belfort ce jeudi. Le président de la République a prévu de dévoiler sa stratégie énergétique pour la France, et notamment son plan de relance du nucléaire, sur le site de fabrication de General Electric. Le choix d’effectuer ce déplacement est plus que symbolique puisque sous la pression de l’état, EDF négocie pour racheter les activités nucléaires de General Electric qui avait été vendues, en 2015 au groupe américain, alors qu’Emmanuel Macron était ministre de l’Economie.
C’est un évènement qui a su s’inscrire durablement dans le calendrier des salons thématiques liés à l’habitat. Les 18, 19 et 20 février, la société MT Expo accueillera de nombreux professionnels à la salle des fêtes de Villers-le-Lac. S’en suivront deux autres rendez-vous, l’un à Morteau, en avril prochain, et un troisième, à Pontarlier, en septembre 2022.
Ces rendez-vous sont très attendus par le grand public, qui peut ainsi, en un seul et même lieu, obtenir toutes les informations qu’il souhaite pour la concrétisation de son projet qui, parfois, est celui de toute une vie. Construction, rénovation, aménagements intérieur et extérieur, … tous les domaines seront représentés.
Améliorer son habitation
Il est bien connu que le Haut-Doubs est une terre propice aux constructions, mais depuis l’épidémie, et notamment les confinements successifs, nombreux sont les propriétaires qui ont envie d’améliorer leur propriété. Comme l’explique Marc Toulian, l’organisateur de cet évènement : « Avec la crise sanitaire que les gens ont connue, beaucoup ont envie d’améliorer leur habitation. Ils se sont aperçus que la cuisine était trop petite ou trop grande ou que cela manquait d’éléments ou d’installations participant au mieux-être et au bien vivre, comme les SPA. Le confinement a éveillé beaucoup d’envie et suscité beaucoup d’intérêt pour la rénovation, qu’elle soit énergétique ou de l’embellissement de son intérieur ».
Pour participer à ce rendez-vous, n’oubliez pas de vous munir de votre pass sanitaire. La manifestation attend son public du vendredi 18 au dimanche 20 février de 10h à 19h à la salle des fêtes de Villers-le-Lac. Entrée gratuite.
L'interview / Marc Toulian