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Le 9è carrefour des collectivités locales se tiendra les 23 et 24 septembre prochains à Besançon Micropolis. A travers ce traditionnel rendez-vous, la fédération Bourgogne Franche-Comté des Travaux Publics entend relancer convenablement son activité et tisser des liens forts et durables avec ses premiers partenaires que sont les collectivités locales. Ces dernières n’ont d’ailleurs pas laissé tomber ce secteur d’activité durant cette crise et les confinements successifs. Elles ont très vite relancé les chantiers et les commandes pour permettre aux entreprises de poursuivre leur activité et, ainsi pallier à la baisse des commandes émanant des particuliers et de l’état.

« Remettre les gens au travail »

Tisser du lien, échanger, montrer ce que l’on sait faire, prendre des contacts, remplir les bons de commande, tels sont les grands enjeux de ce carrefour, placé également sous le signe de l’engagement en faveur de l’écologie. Vincent Martin, le président de la fédération,  en profitera sans doute pour appeler à la mobilisation et à la reprise. Malgré les nombreuses personnes sans emploi, les entreprises du BTP ne parviennent pas à recruter. « Il faut changer les mentalités et retrouver la motivation. Il faut retourner bosser’ lance M Martin.

L'interview de la rédaction

C’est la fierté de tout un territoire. Le nouveau Mont d’Or est en vente depuis ce vendredi 10 septembre, après 21 jours d’affinage. La fabrication a repris chez les producteurs depuis le 15 août et la date du 10 septembre marque sa commercialisation. Soumis à un cahier des charges très strict depuis 1981, ce fromage saisonnier est produit dans les fromageries du Haut-Doubs entre le 15 août et le 15 mars. La filière Mont d’Or réunit 400 producteurs de lait et 10 fromageries. 5700 tonnes de fromage ont été produites lors de la saison 2020/2021, soit plus de 9,7 millions de boîtes. Le Mont d’Or n’a pas subi les effets de la crise sanitaire. Sa production a augmenté de 4% en 2020. Seuls les gros conditionnements accusent une baisse. La fermeture des lieux de restauration en est bien évidemment la principale raison. Chez les consommateurs, confinement oblige, on a privilégié les petites et moyennes boîtes.

Servi chaud ou froid, le Mont d’Or est très apprécié. Il est l’un des derniers fromages saisonniers en France. Fromage au lait cru, sanglage manuel à base de bois d’épicéa et d’une durée d’affinage de 21 jours, il est devenu un incontournable. Cette année, il célèbre  les 40 ans de l’obtention de son appellation, d’abord AOC au niveau français puis AOP au niveau européen. Quatre décennies en Appellation Contrôlée donc, précédées par plusieurs siècles de savoir-faire, transmis de génération en génération, qui permettent au Mont d’Or de devenir un fromage de plus en plus populaire, tout en gardant ses valeurs intrinsèques.

L'interview de la rédaction / Eric Feuvrier, président de l'AOP Mont d'Or

 

Le pass sanitaire est entré en vigueur. Pour pouvoir se restaurer et profiter de la terrasse d’un café, les clients doivent montrer patte blanche. Ils doivent être en possession d’un pass sanitaire. En Bourgogne Franche-Comté,  l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie a fait les comptes. Ces établissements ont perdu  entre 25 et 30% de leur clientèle depuis l’application de cette mesure.

Selon Bernard Champreux, le président de l’UMIH, seulement quelques professionnels sont réfractaires à cette obligation. Même si jouer les policiers ne leur plaît pas vraiment, ces commerçants sont conscients que le maintien de l’ouverture de leurs enseignes passe par cette démarche. « Ils savent que c’est un enjeu contre le covid. Ils mettent  tout en place pour assurer ce bon fonctionnement » explique le responsable.

Une mesure discriminatoire ?

Une nouvelle fois encore, il semblerait que l’application de la règle ne soit pas la même pour tout le monde. Bernard Champreux, qui est la voix des adhérents de son syndicat, pointe des dysfonctionnements. « Le pass sanitaire est obligatoire pour pouvoir boire un café dans un restaurant, une brasserie ou un café. En revanche, ça ne les gêne pas lorsque des clients se rendant dans une boulangerie, disposant d’une terrasses à l’extérieur, consomme dans ces espaces,  sans leur pass sanitaire » explique-t-il. Et de conclure : « Mes confrères dénoncent une mesure discriminatoire ».

L'interview de la rédaction

La Ville de Besançon lance un appel à candidature afin d’accueillir dès le 15 novembre de nouveaux artistes professionnels au sein de deux ateliers individuels et deux ateliers collectifs. Les ateliers sont dédiés à la création contemporaine en arts plastiques.

La sélection des candidatures tendra à représenter la diversité des disciplines et des esthétiques. Une attention particulière sera portée aux artistes émergents. Les candidatures doivent correspondre aux critères suivants :

  • Justifier d’un parcours professionnel en devenir ou significatif ou d’une formation artistique d’enseignement supérieur ;
  • Avoir participé dans les trois dernières années à au moins deux expositions de groupe ou individuelles dans le réseau professionnel français ou étranger ;
  • Ne pas être utilisateur d'un atelier dans le domaine privé ;
  • S’engager à résider et/ou à mener une activité artistique à Besançon le temps de la résidence en ateliers ;
  • Participer à une ouverture publique par an des ateliers ou à une présentation de travaux lors d’un temps d’exposition, événement pouvant être une initiative des résidents en collaboration avec la direction Action Culturelle.

Le dossier de candidature PDF est à envoyer avant le 30 septembre à : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. . Il devra obligatoirement comprendre : Une lettre de motivation, un CV et un book.

Depuis l’ouverture de ce site en janvier 2014, 25 artistes ont bénéficié de la mise à disposition d’ateliers aménagés dans une ancienne caserne militaire. Les nouveaux locaux s’intègrent dans le projet Eco-Quartier Vauban, dont le bâtiment est en cours de construction.Les mises à disposition sont proposées pour une durée de deux ans renouvelable une fois un an après avis de la commission de sélection

Dans un communiqué de presse, Annie Genevard, députée du Doubs, « prend acte avec satisfaction de la possibilité pour les travailleurs frontaliers de télétravailler jusqu'au 30 septembre 2021 ».

Et de continuer : « Initialement fixée au 30 juin, l'échéance a été reportée afin de s'adapter au contexte sanitaire qui se dégrade à nouveau ». La parlementaire avait sollicité plusieurs fois la Ministre du Travail à ce sujet, « consciente de l'importance de cette mesure ».

Suite à l’épisode de gel du mois d’avril 2021, des mesures d’aides sont mises en place par l’État. Parmi ces mesures figure un dispositif de prise en charge des cotisations sociales, par la Mutualité Sociale Agricole, pour les exploitants et employeurs de main d’œuvre les plus touchés par le gel.

L’imprimé de demande de prise en charge est en ligne sur le site de la Mutualité Sociale Agricole: https://franchecomte.msa.fr/lfy

 

Ce mardi 27 juillet marque la fin des soldes d’été. Lancés le 29 juin, ils se terminent ce jour. Denis Gérôme, le président de Commerce Grand Pontarlier dresse un bilan mitigé. Les raisons sont multiples.

Tout d’abord, la météo est venue perturber grandement leur lancement, au moins jusqu’au 14 juillet. Mais ce n’est pas la seule cause. Mr Gérôme reconnaît également « une activité commerciale et économique moyenne en ce moment dans le Haut-Doubs », avec une clientèle suisse, qui, depuis les derniers confinements, est encore timide. De plus, il pointe également la tenue des ventes privées peu avant les soldes qui affaiblissent ces derniers. « Il faudrait limiter les ventes privées ou revoir leur fonctionnement » explique-t-il. Denis Gérôme déplore également les largesses qui sont accordées aux grandes enseignes nationales. « Elles font ce qu’elles veulent, quand elles veulent. Dès le 9 juin, lors de la réouverture des magasins, nous avons bien vu que pratiquement tout de suite des opérations promotionnelles lancées par les marques nationales ont été lancées » analyse-t-il. Et de continuer : « On essaie d’attirer le chaland le plutôt possible pour pouvoir lui vendre la collection le plus tôt possible ».

Le pass sanitaire

Même s’il reconnaît que « seule la vaccination nous permettra de retrouver la liberté complète », le responsable pontissalien s’inquiète de la mise en place du pass sanitaire. « Son application lors des manifestations populaires ou dans les restaurants risque de réduire la fréquentation du public. Ce sont des consommateurs en moins » regrette le président de Commerce Grand Pontarlier.

L'interview de la rédaction / Denis Gérôme

La Direction régionale de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités indique qu’au 2è trimestre 2021, en Bourgogne Franche-Comté, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité (catégorie A) s'établit en moyenne sur le trimestre à 122.100. Ce nombre baisse de 1,1 % sur le trimestre (soit –1 400 personnes) et de 19,4 % sur un an. En France métropolitaine, ce nombre baisse de 1,4 % ce trimestre (–15,3 % sur un an).

Par rapport au trimestre précédent, dans les départements, la situation est la suivante : Doubs (-2,7%), Jura (-1,2%), Haute-Saône (+0,2%) et Territoire-de-Belfort (-1,7%). Sur la même période, la baisse la plus significative concerne les jeunes hommes de moins de 25 ans (-2,4%). Elle est de 0,7% chez les femmes de cette même classe d’âge.

Il y a quelques jours, les élus du Grand Besançon et des représentants de la Fédération Régionale des Travaux Publics de Bourgogne-Franche-Comté se sont rencontrés. A cours de cet échange, les élus ont pu réaffirmer leur soutien à ce secteur professionnel.

En 2021, la collectivité consacrera 100 millions d’euros à l’investissement global, chiffre qui monte à 200 millions si on y ajoute les investissements des 68 communes qui la composent. « Les échanges ont permis de préciser les intentions d’investissements à venir sur le territoire de Grand Besançon Métropole et d’assurer que les niveaux d’engagements futurs seraient toujours très volontaristes » explique le communiqué de presse.

Par ailleurs, « les participants ont émis le souhait de se rencontrer très régulièrement pour mettre en concordance autant que possible les souhaits politiques d’adaptation des infrastructures et aménagements aux changements climatiques avec les possibilités techniques que peuvent offrir les entreprises ».

Réunis en commission permanente, vendredi 23 juillet, les élus régionaux ont voté plus de 102,2 M€ d’aides régionales. Une partie de ces crédits concerne des aides d’urgence et le Plan d’accélération de l’investissement régional (PAIR) mis en place par la Région pour faire face à la crise sociale et économique provoquée par l’épidémie de COVID-19. Des aides pour l’emploi, l’agriculture, la transition écologique, la jeunesse, la transitions du numérique, la restauration et la valorisation du patrimoine ont été accordées.

On notera par exemple que les entreprises Diamac à Cléron, Rivex à Ornans et Julbos à Longchaumois bénéficient d’une aide de la collectivité dans le cadre du fonds de relocalisation et de transition vers une économie décarbonée. Concernant l’aménagement du territoire, 2 millions d’euros ont été votés et sept nouveaux projets soutenus comme la réhabilitation d’un presbytère en micro-crèche et péri-scolaire à Arc-sous-Cicon et la création d’un pôle enfance-jeunesse à Frasne.

On notera les 109.000 euros alloués pour la restauration du Puits à Grey de la Grande Saline de Salins-les-Bains (39). La commission permanente du 23 juillet a également validé les subventions de 61 festivals et manifestations culturelles pour un montant total de 1,1 million d’euros. Par ailleurs, 21 manifestations sportives sont accompagnées, pour un montant de 128.100 €.