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Du 22 au 26 novembre, les Chambres de Commerce et d’Industrie  organisent en partenariat avec les chambres des métiers et de l’artisanat, la semaine régionale de la création d’entreprise.

Durant cette semaine, dans les huit départements de la région, les participants vont pouvoir vivre  différents rendez-vous qui leur permettront de développer ou de donner naissance à leur projet. Au menu : une trentaine d’ateliers, diffusés en ligne, via une chaîne YouTube, créée pour l’occasion, des rencontres avec des experts de la création d’entreprise ( avocats, notaires, services fiscaux, agents immobiliers, …) en présentiel et la possibilité de défendre son projet face à des professionnels, qui apporteront leur expérience. Chacun est invité à composer son programme en fonction de ses intérêts et de ses besoins. Pour tout savoir sur cet évènement et s'inscrire: www.creation-entreprise-bfc.fr

Quelques chiffres sur la création d’entreprise

En raison de la crise sanitaire, un ralentissement à hauteur de 20%  a été constaté dans le domaine de la création d’entreprise dans la région. En 2019, 22.560 entreprises ont vu le jour en Bourgogne-Franche-Comté. Près de la moitié sont des micro-entreprises. Selon des statistiques récentes, après trois ans d’existence le taux de défaillance de ces sociétés nouvellement créées s’élève à 27%. Il monte à 40% deux ans plus tard. D’où l’importance de savoir se faire accompagner et conseiller en cas de difficultés ou d’incertitudes.

L'interview de la rédaction / Michel Caradot, directeur Marketing et communication à la CCI de Bourgogne-Franche-Comté

Ce samedi matin, Grand Besançon Métropole inaugurait la nouvelle station d’avitaillement de l’aérodrome de Besançon-La Vèze. Cette installation qui permet l’approvisionnement en carburant des aéronefs, a fait l’objet d’une complète rénovation. Le chantier permet ainsi d’améliorer l’avitaillement des avions fréquentant l’aérodrome, de digitaliser la distribution,  le paiement et la gestion des factures des usagers et de sécuriser le périmètre de protection des captages d’eau de l’agglomération de Besançon. Le coût de cette opération s’élève à 85.000 euros. Le syndicat mixte de Besançon-Le Vèze a obtenu une subvention du Fonds national d’aménagement et de développement du territoire d’un montant de 60.158 euros.

AERODROME MICHAUD STATION

Un outil indispensable pour le territoire

L’aérodrome de Besançon-La Vèze joue un rôle important sur le territoire franc-comtois. Les vols de loisirs représentent 81% de son activité, mais il rend également de nombreux autres services dans les domaines économique, sanitaire et militaire. En pleine crise épidémique, des évacuations sanitaires ont été effectués depuis le site doubien. Tout comme l’organisation de vols organes menés par le CHRU de Besançon.

L'interview de la rédaction / Jean-Paul Michaud - Président du Syndicat Mixte de l'aérodrome de Besançon-La Vèze

 

AERODROME MICHAUD LA VEZE

Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole, a envoyé une lettre ouverte au futur président de la CCI Saône-Doubs, dont l’élection est en cours. L’élue aimerait connaître ses intentions concernant la politique qu’il souhaite mener avec La collectivité , « première agglomération de Franche-Comté Â».

Il est précisé que le Grand Besançon « souhaite continuer à agir demain avec ce nouvel interlocuteur Â». Mme Vignot ne cache pas ses interrogations « sur le nouveau projet qui sera développé sur l’ensemble du territoire du Doubs et de la Haute-Saône Â». Il est précisé qu’elle prendra contact avec le nouvel exécutif de la CCI fusionnée « au lendemain de son élection Â».

Après avoir vu sa capacité réduite de moitié à la suite des incidents qui étaient survenus en décembre 2019, l’Intermarché du quartier de Planoise réouvrira totalement ses portes demain après une longue période de travaux.

L’Intermarché de planoise avait été le théâtre d’incidents le 31 décembre 2019. Des voitures avaient été incendiés dans le parking souterrain situé sous le magasin. Les fumées avaient alors atteint le magasin et causées des dégâts. La chaleur dégagée par les flammes avait laissé craindre une baisse de la stabilité des fondations, ce qui avait engendré la fermeture du magasin avant sa réouverture partielle.

 

Une clientèle pressée mais soulagée

L’enseigne va enfin pouvoir accueillir de nouveaux les clients, qui sont d’ores et déjà impatients à l’idée de pouvoir retourner faire leurs courses au sein du magasin. Les habitants de Planoise et d’autres habitués de l’Intermarché ont souffert de cette fermeture, qui les obligeait à effectuer leurs achats dans des commerces parfois très éloignés de leurs logements. La fin de la galère donc, pour de nombreuses personnes qui pourront profiter à nouveau de ce commerce qui agit comme un véritable lieu de rassemblement au sein du quartier.

 

Le reportage de la rédaction :

Réunis en commission permanente, les élus régionaux ont voté 185,2 millions d’euros d’aides régionales. Une partie de ces crédits concerne le Plan d’accélération de l’investissement régional (PAIR) mis en place par la Région pour faire face à la crise sociale et économique provoquée par l’épidémie de Covid-19.

Les domaines du sanitaire et social, avec 556 personnes qui bénéficient d’une formation d’aide-soignant, d’auxiliaire de puériculture ou d’ambulancier,  et de l’agriculture, avec des moyens financiers accordés aux entreprises agricoles pour lutter contre le gel des vignes sont concernés également.

Par ailleurs, la collectivité régionale apporte environ 2 millions d’euros au département du Jura pour l’aéroport de Dole-Jura et 11 millions d’euros pour le financement de la grande bibliothèque au centre-ville de Besançon et au cœur de la future Cité des savoirs et de l’innovation.

C’est un véritable problème pour le bon fonctionnement des entreprises. Le manque de matière première qui anime le secteur industriel et le bâtiment notamment ralentit la production et oblige à une réorganisation au sein des entreprises. Ce qui peut limiter aussi le recrutement de collaborateurs. A Besançon, la société Augé Microtechnique Groupe  n’est pas épargnée. La firme est plus particulièrement touchée par un manque de cuivre. Rencontre avec sa présidente, Nathalie Augé.

Dans cette société bisontine, c’est la réception de cuivre et d’alliages de cuivre qui pose souci. Les délais de livraison peuvent atteindre 52 semaines. La production dans les mines à l’étranger, l’acheminement et le besoin de trouver de nouvelles ressources sont à l’origine de ces perturbations. Depuis plus d’un an maintenant, cette crise est une réalité. A Besançon, on s’en inquiète. D’autant plus que les besoins sont grandissants. « Le cuivre est un vrai enjeu. On sait par exemple que l’on va avoir besoin de quatre fois plus de cuivre dans les voitures électriques que dans les voitures actuelles. Le cuivre est un des agents les plus utilisés dans la mutation électrique Â» explique Mme Augé. Et de continuer : « dans les deux, voire trois prochaines années, cela va devenir très compliqué Â».

Coup de gueule

Nathalie Augé est en colère. La cheffe d’entreprise déplore notamment la politique de gestion des déchets en France. Plutôt que de mettre en place une véritable filière de récupération et de transformation, ces derniers peuvent être revendus en Chine. Alors qu’ils pourraient être réutilisés au niveau français et européen. « Tous nos déchets sont une ressource. C’est une aberration d’un point de vue écologique et stratégique, même si certains s’y retrouvent économiquement Â» déplore la patronne bisontine.

L'interview de la rédaction / Nathalie Augé

Ce mercredi matin, Jean-François Colombet, Préfet du Doubs, et Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole, ont signé un PAQTE, autrement dit le Pacte avec les Quartiers pour toutes les entreprises. Sur le territoire du Grand Besançon, 52 entreprises ont dit « oui Â» à ce dispositif. Ces dernières, qui seront soutenues financièrement, s’engagent  en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes sans emploi, domiciliés  dans les quartiers prioritaires de la Ville de Besançon. Cette dynamique s’inscrit dans le cadre de la politique de la ville.

PAQTE PREFECTURE 2

Lancé en janvier 2021 sur le territoire du Grand Besançon, le PAQTE a déjà permis à 60 jeunes de 3è d’effectuer un stage dans les entreprises partenaires et d’enregistrer 71 promesses de contrat d’apprentissage ou d’embauches. 150 personnes ont également pu découvrir le monde de l’entreprise et 40 entreprises  ont fait de la lutte contre les discriminations une de leur priorité

Nicolas Bodin, l’élu bisontin, en charge de l’économie au Grand Besançon, y voit un dispositif intéressant dans la lutte contre le chômage des jeunes. Et notamment, ceux qui n’apparaissent pas dans les registres de Pôle Emploi. Et, qui pourtant, sont très éloignés du monde du travail. Ainsi, à travers des stages, des temps de découverte, d’immersion et bien sûr de possibilité de s’insérer dans le monde du travail, l’état, les collectivités et les entreprises espèrent rattraper ces jeunes gens, leur tendre la main et leur ouvrir leur porte.

L'interview de la rédaction / Nicolas Bodin

 

Les nouveaux chiffres du chômage sont tombés. En Bourgogne Franche-Comté, au troisième trimestre 2021, le nombre de demandeurs d’emploi de la catégorie A s'établit en moyenne sur le trimestre à 113.480. Ce nombre baisse de 7,1 % sur le trimestre et de 13 % sur un an. Par département, concernant cette même catégorie et le trimestre de référence, la situation est la suivante : -6,6% dans le Doubs, -7,8% dans le Jura, -5,7% en Haute-Saône et -6% dans le Territoire de Belfort

La semaine prochaine, durant quatre matinées, du mardi 2 au vendredi 5 novembre, Coopilote, qui accompagne les personnes désireuses de créer leur entreprise,  organise une semaine de formation sur le thème de l’entrepreneuriat au féminin. L’objectif est de dispenser des outils pour permettre aux femmes de réussir leur projet professionnel. Parmi les thématiques abordés : le projet personnel, le marketing, la stratégie commerciale, le prévisionnel financier, la trésorerie et le réseau. En parallèle, un atelier de développement personnel sera proposé. Il s’intitule « comment dépasser ses croyances limitantes Â».

Selon les derniers chiffres en la matière, 30% des chefs d’entreprise sont des femmes. Ce chiffre progresse, mais il reste encore insuffisant. Les raisons sont multiples. Il convient encore de faire reculer les freins qui peuvent empêcher de franchir certains obstacles et de se lancer dans l’aventure. Cela passe notamment par combattre certains clichés et de trouver la bonne organisation personnelle permettant un juste équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle. Car c’est surtout ce que recherchent ces femmes entrepreneures : pouvoir concilier une vie personnelle et une vie professionnelle épanouissantes.

Pour obtenir de plus amples informations : https://www.coopilote.com/

L'interview de la rédaction : Catherine Humbert, chargée d'accompagnement des entrepreneurs chez Coopilote 

 

A compter de ce mercredi 27 octobre et jusqu’au 9 novembre, les chefs d’entreprise de Haute-Saône et du Doubs sont invités à voter pour leurs représentants aux assemblées territoriale et régionale des Chambres de Commerce et d’Industrie. En Franche-Comté, suite à une décision de leurs représentants, les CCI du Doubs et de Haute-Saône n’en formeront plus qu’une. Ils sont donc 30.992 chefs d’entreprise à être concernés dans ces deux territoires par ce scrutin uninominal. Ils représentent trois secteurs d’activité : l’industrie, le commerce et les entreprises de service. Les participants votent pour une liste, composée de 60 candidats, formant un binôme. Bien entendu, la parité et un équilibre entre les territoires a été respecté dans leur composition.

Le vote concernant ces deux scrutins s’effectue en distanciel, via une plateforme dédiée à cet effet. Comme l’explique Emmanuel Mangin, en charge des élections au sein de la CCI Saône-Doubs, ce scrutin est important car il permet de désigner celles et ceux qui se feront « les portes voix Â» des chefs d’entreprise auprès de l’état. Rappelons que les CCI portent de nombreuses missions,  dans des domaines très variés : la formation, l’aide à la création d’entreprise, le soutien aux entreprises, la transition écologique, … . La durée du mandat est de 5 ans. Pendant cette crise sanitaire, la chambre consulaire a montré toute son efficacité et son importance  en jouant un rôle déterminant en termes de force de proposition et de concertation notamment.

Pour voter : www.jevote.cci.fr

Interview de la rédaction : Emmanuel Magnin, responsable des élections à la CCI Saône/Doubs