Les Journées de l'industrie se dérouleront les 19 et 20 mai prochains à l'Escale à Morteau de 9h à 17h. Organisées par la Communauté de Communes du Val de Morteau avec le soutien de la région Bourgogne-Franche Comté, ces journées servent à promouvoir les savoir-faire locaux et développer l'attractivité des métiers de l'industrie sur le territoire. Différentes actions sont prévues afin de faire découvrir des métiers, des entreprises et des formations à travers un parcours piétons.
C’est une nouvelle saison qui se prépare à la base nautique des Grangettes. Gérée par les clubs de voile et de canoë kayak de Pontarlier, la structure a organisé son recrutement et va, dès ce dernier week-end d’avril, se soucier de la vérification et de la mise en place de sa flotte de bateaux, indispensables pour le bon déroulement des activités nautiques à venir. Pour cette nouvelle saison, que tout le monde espère la plus normale possible, c’est une vingtaine d’animateurs, cadres sportifs et agents d’accueil qui assureront l’encadrement des activités et l’animation de la base. Cette année encore, les visiteurs (estivants, locaux, colonies de vacances et centres de loisirs,…) pourront s’inscrire à des cours ou s’offrir de véritables plaisirs nautiques en louant le matériel mis à disposition et en profitant pleinement du splendide lac Saint-Point, que le monde entier nous envie. Au programme : canoë kayak, voile, paddle, catamaran, … . La caravelle, qui avait été très appréciée l’été dernier, sera également de retour.
La restructuration du pont des Rosiers
Après les deux dernières années très compliquées, en raison de la crise sanitaire et des caprices de Dame Météo, avec notamment un mois de juillet « pourri » en 2021, Dominique Melet, coresponsable de la base, espère que cet été 2022 ne lui réservera pas de mauvaises surprises. Pour l’heure, sa seule inquiétude, concerne les répercussions que le chantier de restructuration du pont des Rosiers, situé sur la commune de la Cluse-et-Mijoux, pourrait avoir sur l’accès des visiteurs à la base et l’organisation des activités. Il s’est d’ailleurs empressé de le faire savoir auprès des élus du Conseil Départemental du Doubs afin que le site et le nouvel itinéraire soient le mieux indiqués possible. Une solution devrait être trouvée. Il en va de la bonne santé de l’économie touristique locale.
L'interview de la rédaction : Dominique Melet
Comme il le fait tous les ans, Pôle emploi réalise une enquête sur les besoins en main d’œuvre des entreprises sur les différents territoires du Doubs. S’il ne s’agit que d’un outil, ce document donne de précieuses indications sur les perspectives économiques à venir. Concrètement, elle permet notamment de connaître le marché du travail local et identifier les besoins de formations dans les territoires.
Une forte hausse des projets de recrutement
Alors que 2021 a été marquée « par une reprise économique inédite », une « forte progression des projets de recrutement » est annoncée pour 2022. 10.120 projets sont connus à Besançon, 2.580 à Pontarlier et 2100 à Morteau. Soit une progression de 20% par rapport à 2021. Dans le Doubs, la part des entreprises ayant l’intention d’embaucher est de 29%. Le domaine des services est le plus concerné, avec 53% des intentions d’embauche. Le commerce (14%), l’industrie manufacturière (13%), la construction (9%) et l’agriculture (6%) complètent ce classement.
Des secteurs en tension
De nombreux secteurs d’activité n’arrivent pas à recruter et sont en tension. Dans la région, les recrutements sont difficiles dans l’industrie, le bâtiment, l’hôtellerie-restauration, la santé, l’aide à la personne, les transports, la maladie. A Pontarlier, 71% des employeurs jugent les recrutements difficiles. Ils sont 60% à Morteau. A Besançon, les professions de l’aide à domicile, les ouvriers non qualifiés travaillant par enlèvement ou formage de métal et les conducteurs de transport en commun sur route figurent en tête. A Morteau, les professionnels de l’animation socioculturelle, les apprentis et ouvriers non qualifiés de l’alimentation et les ouvriers qualifiés du travail industriel du textile et du cuire connaissent ces mêmes difficultés. A Pontarlier, les ouvriers non qualifiés des industries agroalimentaires, les aides-soignants, les infirmiers, les cadres infirmiers, les puériculteurs, les ouvriers non-qualifiés de type industriel, les aides à domicile, les aide-ménagers et les travailleurs familiaux sont cités
Les causes de ces difficultés sont multiples : la méconnaissance de certains métiers, l’attractivité des emplois, les salaires, la qualité de vie au travail, l’accès au lieu de travail, la vie en entreprise, … .
L'interview de la rédaction : Jean François Locatelli, directeur territorial de Pôle emploi Doubs - Territoire de Belfort
Ce jeudi soir, la Ville de Besançon va adopter son budget primitif 2022. Un exercice comptable d’un montant de 202 millions d’euros. Anthony Poulin, l’élu en charge des finances y voit un budget d’action, « tourné vers la protection des habitants et la transformation de la ville ». La cité comtoise veut « agir pour la justice sociale et le climat ». Concrètement, le budget de fonctionnement s’élève à 145 millions d’euros. Celui consacré à l’investissement est de 56 millions d’euros.
Parmi les grands projets évoqués : un nouveau gymnase sur le secteur Diderot à Planoise, l’ouverture d’une nouvelle crèche, la création d’un lieu pour les jeunes sur le site Pierre Bayle, la rénovation du musée de la résistance et de la déportation, des tickets culture pour favoriser l’accès à la culture des familles les plus pauvres, la reconduction du programme de rénovation énergétique des écoles et des crèches ou encore la création du jardin des sciences et la réhabilitation du quartier Planoise.
Des incertitudes pour l’avenir
Difficile pour la ville de Besançon de se projeter sereinement dans l’avenir. Le coût de l’énergie ne passe pas inaperçu. « Le montant des dérives énergétiques s’élève à 2 millions d’euros. Comme les foyers, les collectivités sont impactées dans leur fonctionnement » explique Anne Vignot. La Maire de Besançon constate également une hausse non négligeable du coût des matières premières qui, implicitement, va augmenter le coût des chantiers. Ce qui demande une gestion très pragmatique. Par ailleurs, les dernières prises de parole gouvernementales laissent entrevoir d’importantes restrictions financières, avec une contribution demandée à hauteur de 10 milliards d’euros aux collectivités locales pour éponger la dette du pays. Pour le moment, l’heure est au questionnement et aux interrogations. Si elle s’appliquait une telle mesure aurait des conséquences sur le fonctionnement des collectivités et la qualité du service apporté à la population.
Confiance en l’avenir
Néanmoins, même si elle reconnaît que certaines orientations pourraient être revues, au regard de la situation économique, Anne Vignot souligne que ce projet 2022 est volontariste et « dynamique », avec une augmentation nette de 3,5 millions d’euros, soit une hausse de 1,8%. Des moyens supplémentaires au service de l’économie et de la populations locales.
L'interview de la rédaction
Aujourd’hui, la Fédération Des Taxis du Doubs s’est mobilisée afin de protester contre les hausses du coût du carburant. Considérant l’Etat comme négligeant et comme mettant en péril ces entreprises, environ 130 véhicules ont participé au cortège qui a pris fin devant la préfecture de Besancon à 10h30. Avant de repartir de plus belle cet après-midi.
Les prix du carburant se sont envolés dernièrement avec un bond de 80 centimes d’euros. La barre symbolique des 2 euros étant dépassée, il est difficile pour les Français d’encaisser cette hausse. Pour les entreprises de la route, c’est d’autant plus vrai. Emmenés par Johannes Ussel, les chauffeurs de taxis du Doubs appellent à une baisse significative et « souhaite voir le gouvernement prendre de vrais engagements », comme la mise enplace d’une TICPE flottante qui varie en fonction du cours du baril de pétrole notamment.
Une baisse de 15 centimes jugée trop faible
Si une baisse de 15 centimes à été généralisée, elle est jugée insuffisante. Pour le leader syndicaliste Johannes Ussel : « le cout du carburant ne devrait pas dépasser 1 euros 40 pour permettre aux taxis de vivre pleinement du fruit de leur travail.
L'interview de la rédaction / Johannes Ussel
Un nouveau rassemblement national de protestation interprofessionnel contre la hausse des coûts de l’énergie est prévu ce mercredi 30 avril. Cette mobilisation, organisée par la Fédération des Taxis du Doubs, est prévue à 8h30 au départ du parking du centre commercial de Carrefour Ecole-Valentin. De plus, trois cortèges doivent arriver sur le parking Carrefour Valentin : un premier d’environ 30 voitures en provenance du Jura, un deuxième de 20 véhicules de Belfort-Montbéliard et enfin un dernier de 20 voitures également en provenance des Vosges.
A partir de 8h30, à Besançon, les manifestants traverseront la rue de Vesoul et le boulevard Léon Blum, prendront la direction de Thise, jusqu’à l’échangeur du haut de la rue de Belfort, la rue de Belfort, les avenues Foch, Helvétie et Édouard Droz, le pont de Bregille, l’avenue Arthur Gaulard, le tunnel sous la citadelle, en direction de la préfecture de Besançon, avant de stationner rue Charles Nodier à Besançon.
Un nouveau départ est prévu vers 15h en direction du pont Canot, puis de l’avenue Siffert, la place Leclerc, les avenues Edgar Faure et Carnot, la place Flore et la rue de Belfort, jusqu’à la sortie de Besançon, pour reprendre ensuite la route de Marchaux, prendre l’entrée de l’autoroute A36 à Besançon Est pour une opération escargot jusqu’à la sortie Besançon Ouest, avant la dispersion du cortège.
L’intersyndicale des Taxis de Franche-Comté annonce une nouvelle mobilisation pour exprimer son mécontentement face au plan de résilience proposé par le gouvernement. « 15 centimes d’aide quand le coût de l’énergie a bondi de 80 centimes en quelques mois reste inconcevable pour les professionnels de la route » explique le syndicat. Ce mercredi 30 mars, 150 véhicules devraient se mobiliser de nouveau pour défiler. Pour l’heure, le lieu de rassemblement est tenu secret. Les manifestants veulent également s’opposer à la hausse des prix des carburants et dire stop au mutisme de l’Etat face à la mort annoncée de ces entreprises
Le 1er salon des recruteurs, organisé par le Conseil Départemental du Doubs, se déroule actuellement à Micropolis Besançon. Ce forum gratuit s’adresse à tous les demandeurs d’emploi, les personnes en reconversion professionnelle et les publics allocataires du RSA afin de favoriser leur retour à l’emploi.
Vu l’affluence, cette initiative répond complètement aux attentes du moment. Sur site, les visiteurs peuvent rencontrer plus de 100 exposants, en capacité de proposer plus de 1000 offres d’emploi à pourvoir. Il n’y a pas de doute, les besoins en main d’œuvre sont bien réels et les entreprises peinent à recruter.
Le retour à l’emploi
Pour Christine Bouquin, la patronne du département du Doubs, ce salon est un lieu qui doit favoriser le retour à l’emploi. La collectivité espère qu’un maximum de personnes trouvera ou retrouvera le chemin de l’emploi. « Nous souhaitons mettre en adéquation toutes les synergies existantes pour accomplir cette mission » explique-t-elle. Selon Mme Bouquin, « l’emploi et l’insertion sont au cœur du projet départemental ». C’est tout un ensemble de problématiques que la collectivité et ses partenaires souhaitent prendre à bras le corps : le recrutement, l’approvisionnement, la mobilité, … . Le sujet est important. Comme l’a rappelé la présidente, ce projet doit également mettre au cœur des préoccupations la personne pour laquelle le travail doit lui permettre de retrouver de la dignité et toute sa place dans la société.
L'interview de la rédaction / Christine Bouquin
Les chiffres viennent de tomber. En 2021, l’Urssaf Franche-Comté a redressé plus de 5 millions d’euros de cotisations au titre de la lutte contre le travail dissimulé (789,4 millions au niveau national). Après une année 2020 très fortement marquée par la crise sanitaire, l’administration a significativement accru son activité de lutte contre la fraude en 2021.
Au total, ce sont 376 actions de contrôle qui ont été engagées par l’Urssaf (+ 42 % par rapport à 2020). Les Hôtels, Cafés et Restaurants ou les commerces non essentiels ont été visés par ces contrôles. La lutte contre la fraude à l’activité partielle fut également menée. 21 contrôles ont été réalisés. Huit cas de fraudes aux revenus de remplacement dont trois cas de fraude avec travail dissimulé ont été relevés par les inspecteurs.
Pour répondre à une demande criante de main d’œuvre, le Grand Pontarlier, accompagné par les acteurs locaux du territoire, organise son salon de l’emploi. Comme l’explique Bertrand Guinchard, l’élu en charge de l’économie, après les différentes périodes de confinement, la problématique soulevée par les employeurs du territoire n’était pas liée aux finances ou au remplissage de leurs carnets de commande, mais au recrutement de collaborateurs pour des compétences très variés. « Les entreprises sont en difficulté car elles ne parviennent pas à recruter. Elles n’arrivent pas à satisfaire leurs clients et à répondre à la demande car elles n’ont pas assez de salariés » explique M. Guinchard.
La commissions emploi
Soucieuse d’accompagner au mieux le monde économique, la collectivité a réactivé sa commission emploi, qui s’était mise en pause durant ces deux dernières années, une nouvelle fois encore en raison de la crise sanitaire, pour mettre sur pied son salon de l’emploi, qui avait convaincu en 2019, lors de sa première édition.
Rendez-vous le 23 mars
Durant cette journée, plus de 100 recruteurs seront présents à l’Espace Pourny. Employeurs, demandeurs ou à la recherche d’un emploi échangeront et de nouvelles collaborations naîtront peut-être. Les acteurs de l’emploi et de la formation seront également présents. La Communauté de Communes du Grand Pontarlier l’assure, « de nombreux postes seront à pouvoir dans des domaines variés et diversifiés : CDI, CDD, intérim, alternances ou étudiants ». Toutes les classes d’âge sont concernées
Le salon de l’emploi du Grand Pontarlier se tiendra ce mercredi 23 mars de 10h à 17h à l’Espace Pourny. Toutes les infos sont à retrouver sur le site www.grandpontarlier.fr
L'interview de la rédaction / Bertrand Guinchard, l'élu en charge de l'économie sur le territoire pontissalien