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Le président de la République Emmanuel Macon est attendu sur le site de General Electric à Belfort ce jeudi. Au cours de ce déplacement, le chef de l’état devrait réaffirmer sa volonté d’investir dans le nucléaire. Il devrait ainsi officialiser la vente de l’activité turbines nucléaires de General Electric à EDF.

Le coût de la transaction est estimé à 273 millions de dollars. Elle permet ainsi à la France de reconquérir cette technologie passée sous pavillon américain, suite à la vente d’Alstom en 2015. Selon certains commentateurs, Emmanuel Macron pourrait également annoncer sa candidature à la présidentielle d’avril prochain.

Depuis le début de la crise sanitaire, le commerce est au cœur des préoccupations. La baisse de fréquentation des centres-villes et les restrictions sanitaires posent un contexte peu favorable pour les soldes. Cependant, grâce au numérique, les commerçants n’ont pas dit leur dernier mot.

À 18h, en plein centre-ville de Besançon, les commerçants préparent leurs vitrines. Ils se doivent d’être prêt à accueillir les Bisontins lors d’un événement tant désiré chaque année : les soldes d’hiver, prévues pour le lendemain. Des points de vente moins fréquentés L’épidémie de ces deux dernières années a fortement impacté la fréquentation des centres-villes, surtout en hiver. Durant le premier week-end des soldes d’hiver, la fréquentation dans les points de vente physiques était de moins 30% par rapport à 2019, selon la Fédération représentative du commerce spécialisé. « On n'a pas à se plaindre ». Ce sont les propos de la responsable de la boutique de sous-vêtements Darjeeling, situé dans la Grande Rue. Elle constate un changement dans les comportements d’achat : les achats sont moins réguliers, mais sont d’une quantité de produits plus élevée. Elle n'observe donc pas de baisse de pouvoir d’achat.

+30% des ventes en ligne depuis le début de l'épidémie

La baisse de fréquentation des points de vente et la multiplication des techniques de vente en ligne ont conduit à un triste constat : les soldes ne font plus vendre. Cependant aujourd’hui, plus besoin de se rendre dans les magasins pour bénéficier des soldes ! Les enseignes et les consommateurs changent leur comportement en privilégiant le numérique. En effet, des ventes privées en ligne, ou “avant-premières”, sont organisées par les enseignes pour donner aux clients un aperçu des soldes, comme Darjeeling.

Selon les derniers chiffres de l’Insee, en Bourgogne-Franche-Comté, l’emploi a continué sa progression au troisième trimestre 2021. Malgré l’instauration du passe sanitaire, l’hébergement-restauration reste en nette hausse, tout comme les services aux ménages et le commerce. L’intérim retrouve des couleurs après un début d’année contrarié.

En revanche, confronté aux difficultés d’approvisionnement, l’emploi dans les secteurs de la construction et de l’industrie s’oriente à la baisse ce trimestre. Par département, la croissance de l’emploi progresse de 0,3% sur trois mois. Elle baisse de 0,1% dans le Doubs.

Le coup d’envoi des soldes a été lancé ce mercredi, et se prolongera jusqu’au 8 février prochain. Cette opération commerciale se déroule une nouvelle fois encore dans le contexte de crise sanitaire que nous connaissons.

Après une première journée de soldes, Denis Gérôme, le président de l’association Commerce Grand Pontarlier, reste prudent. La pandémie,  mais surtout la planification des soldes, dont l’intérêt est devenu moins important que les années antérieures, en raison de la multiplication d’initiatives en tout genre tout au long de l’année, expliquent sans doute ce démarrage en douceur.  Pour Denis Gérôme, il n’y a pas de doute, il faut donner plus de lisibilité aux soldes. Néanmoins, peur ceux qui en doutaient encore, « de bonnes affaires sont à effectuer dans le Grand Pontarlier ». Certains domaines d’activité comptent d’ailleurs sur cette période pour relancer une activité encore frileuse, comme c’est le cas dans le prêt à porter.

Une bonne fin d’année

Pour le responsable pontissalien, la fin d’année a été bonne. Seul petit regret, « le début du mois de décembre, qui n’a pas répondu aux attentes ». La météo très neigeuse en altitude en cette période en est sans doute la cause. Concernant l’année 2021, malgré la crise ambiante, les commerces pontissaliens ont limité la casse. « On va s’en sortir. On aura une année correcte. Les premières tendances sont plutôt bonnes » termine M. Gérôme, qui constate, une nouvelle fois encore, que le prêt à porter reste en difficulté.

L'interview de la rédaction :

 

 L’Insee Bourgogne-Franche-Comté vient de publier une nouvelle étude portant sur la fréquentation enregistrée durant la saison touristique de l’été 2021. Il apparaît qu’elle reste en retrait de près de 20% par rapport à la même période de 2019, d’avant crise, soit 1,4 millions de nuitées en moins. La fréquentation diminue dans tous les départements. Cette baisse est de 23% pour le Doubs et de 16% pour le Jura. C’est dans le Territoire de Belfort que la chute est la plus importante, avec une baisse de 43% entre 2019 et 2021.

La décision est tombée. Lundi 13 décembre, le tribunal de commerce de Paris a décidé de confier la reprise de l’enseigne France Loisirs à la Financière Trésor Patrimoine. Sur les 800 postes que comptent le groupe en France, 600 vont être supprimés. Par ailleurs, sur les 122 boutiques implantées dans l’Hexagone, seules 14 sont maintenues. France Loisirs avait été placé en liquidation judiciaire avec poursuite d’activité,  le 25 octobre dernier. Le site bisontin est concerné. Il fermera ses portes le 18 décembre.

La fin d’année est une nouvelle fois encore très compliquée pour les professionnels de l’évènementiel. Après la fermeture des discothèques et les nombreuses annulations de manifestations, beaucoup s’interrogent sur leur avenir et le tournant que prendra  cette période qui, pour la deuxième année consécutive, s’annonce encore difficile. En Bourgogne- Franche-Comté, les annulations s’élèvent à ce jour à près de 70% chez les traiteurs, mais l’hôtellerie/restauration n’est pas épargnée également.

L’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH) reste pleinement mobilisée auprès des professionnels de sa branche. Bernard Champreux, son président bourguignon et franc-comtois, le confirme, « son syndicat est en relation constante avec les ministères de l’économie et du travail notamment pour que des mesures soient prises pour accompagner au mieux ces professionnels ». Un nouveau coup d’arrêt après pourtant une saison estivale qui avait permis à tout un chacun d’envisager un avenir plus prometteur. La situation est d’autant plus inquiétante qu’à compter d’avril prochain, ces derniers devront commencer à rembourser les prêts qui leur avaient été consentis par l’état pour éviter que leur trésorerie soit impactée.

L'interview de la rédaction / Bernard Champreux

Après une année blanche l’année dernière, la station de Métabief retrouve des couleurs en ce début de saison hivernale. Le week-end dernier marquait le lancement officiel des sports de glisse dans la petite station du Haut-Doubs. Un « top départ » qui a rencontré l’intérêt escompté. Le public a répondu présent.

Il faut bien avouer que les conditions sont des meilleures. La neige est présente pour le plus grand bonheur du gestionnaire de la station et de ses équipes, des commerçants, des locaux et bientôt des touristes. Philippe Alpy, le président du syndicat mixte du Mont d’Or, qui gère le site de Métabief, ne cache pas sa satisfaction et entrevoit de belles vacances de Noël dans le Haut-Doubs. Ce qui ne serait pas arrivé depuis plusieurs saisons. Preuve que cette saison 2021/2022 démarre sur les chapeaux de roue, le nombre de forfaits annuels vendus bat des records. Il ne reste plus qu’à espérer que Dame Météo soit au rendez-vous et que la situation sanitaire ne vienne pas perturber cette belle dynamique. Rappelons que le passe sanitaire et le masque sont obligatoires pour accéder aux plaisirs de la glisse.

L'interview de la rédaction : Philippe Alpy (Président dy syndicat Mixte du Mont d'Or)

 

Jean-Luc Quivogne a été élu président de la nouvelle CCI Saône-Doubs. Il est présenté comme un entrepreneur franc-comtois engagé et expérimenté. Le nouveau patron de la CCI Saône-Doubs est originaire de la Haute-Saône. 59 élus, dont 2/3 sont nouveaux, composent la nouvelle assemblée.

Ils sont entrepreneurs, commerçants, industriels et prestataires de services. Parmi les priorités de la nouvelle mandature : porter de façon efficace la voix des entreprises, soutenir et activer l’entrepreneuriat, dynamiser le commerce et développer le tourisme.

Le 3 décembre prochain, la Chambre de Commerce et d’Industrie Saône-Doubs, en partenariat avec la Chambre de Métiers et de l’Artisanat, organise un temps de rencontre sur le thème de la cessation et de la reprise d’entreprise. Cet évènement se déroulera en deux temps : De 9h à 11h, une table ronde est prévue avec des interlocuteurs incontournables : tels que des avocats, des banquiers, des notaires, des cabinets de rapprochement, … . Puis à partir de 11h30, une conférence se tiendra. Elle sera animée par Alain Tourdjman, directeur des études économiques et prospective pour un grand groupe banquier. Mr Tordjman est un économiste reconnu, spécialiste de la problématique des cessions et des reprises d’entreprises. Une table ronde avec des témoignages de quatre dirigeants  qui ont été dans cette dynamique.

La CCI au service des cédants et des repreneurs

Deux dispositifs sont proposés pour aider cédants et repreneurs à réaliser au mieux leur achat ou leur transmission. Si les transactions dans le secteur des TPE sont plus aisées, celles impliquant des PMI/PME sont plus délicates. D’autant plus que la confidentialité est au cœur de ces échanges. Concernant ce dernier point, l’accompagnement y est très professionnel et l’obtention d’un label, accordé par un comité de qualification,  est très plébiscité. Il faut compter de longs mois pour qu’un projet aboutisse. 18 mois semblent être un minimum. Dans ce contexte social et économique des plus compliqués et incertains, les banques demandent des garanties. En plus d’un projet convaincant, le repreneur doit être en mesure de disposer  d’apports personnels, estimés entre 25 et 30%. Ce qui correspondant à la valeur de l’entreprise convoitée.  

Pour s’inscrire : www.doubs.cci.fr ou 03.81.25.25.25 (demander Pierre Lacanal ou Audrey Bouriot).