Depuis avril dernier, un vaste chantier de restauration du Doubs est en cours sur plus de 3 kilomètres entre Doubs et Arçon, mené par l’EPAGE Haut-Doubs Haute-Loue. Ces travaux répondent à une double problématique : réduire les pertes d’eau en période de sécheresse et prévenir les risques d’inondation dans les zones urbanisées.
Pourquoi ces travaux sont-ils nécessaires ?
Le Doubs est une rivière karstique, ce qui signifie qu’elle peut perdre une partie de son eau dans des fissures souterraines. En été, lorsque le niveau d’eau est bas, ces pertes entraînent l’assèchement du lit, mettant en péril la faune, la flore et les usages liés à l’eau, comme l’approvisionnement des communes. À l’inverse, lors de fortes pluies, l’eau peine à s’évacuer correctement, exposant certaines zones à des risques d’inondation.
Les solutions mises en place
Face à ces défis, plusieurs mesures techniques sont appliquées :
Rechargement du lit en matériaux alluvionnaires : l’ajout de graviers et de sédiments permet de colmater les fissures naturelles et de limiter la fuite de l’eau vers le sous-sol.
Installation de banquettes minérales : en réduisant la largeur du cours d’eau, ces aménagements assurent un débit plus stable et permettent à la rivière de conserver un niveau d’eau suffisant même en période d’étiage.
Optimisation de la gestion des crues : en modifiant la morphologie du lit, les travaux facilitent l’écoulement naturel de l’eau, limitant ainsi l’impact des inondations.
Quel impact à long terme ?
L’objectif est de redonner au Doubs un fonctionnement plus équilibré, où l’eau reste disponible en toute saison tout en limitant les risques liés aux crues. Si ces interventions s’avèrent efficaces, d’autres secteurs pourraient bénéficier de restaurations similaires, notamment jusqu’à Ville-du-Pont. Au-delà des aspects techniques, ce projet reflète une volonté plus large de préserver les cours d’eau tout en garantissant leur usage durable pour les générations futures. Ce chantier, qui s’étend sur plusieurs mois, illustre ainsi l’importance d’une gestion proactive des rivières face aux défis climatiques.
Ce week-end, Besançon accueillera les Assises de la coalition des jardins populaires en lutte. L’événement réunira des représentants de jardins menacés à travers la France ainsi que des chercheurs travaillant sur l’impact urbain du béton.
L’événement débutera, ce vendredi 2 mai, à 19h30, avec une table-ronde réunissant des chercheurs en géographie et des représentants des jardins menacés. Samedi 3 mai à 10h, une visite guidée des jardins des Vaîtes est organisée, suivie à 19h30 d’un ciné-débat autour du documentaire La Terre des Vertus, en présence du réalisateur Vincent Lapize et des Jardins à Défendre d’Aubervilliers.
Les Quatre Lacs du Jura—Ilay, Narlay, Petit et Grand Maclu—sont désormais classés en zone de tranquillité de la vie sauvage. Une mesure visant à préserver l’équilibre écologique de ce site naturel exceptionnel, qui attire chaque année de nombreux visiteurs.
Un havre de paix pour la faune et la flore
L’instauration de cette zone de tranquillité, effective du 15 avril au 15 septembre, répond à plusieurs enjeux environnementaux :
Limiter le dérangement des espèces animales en période de reproduction
Préserver les milieux naturels en réduisant le piétinement
Renforcer la protection de la biodiversité et garantir la qualité du cadre de vie
Des restrictions pour préserver l’environnement
Afin d’assurer la sérénité des lieux, plusieurs interdictions sont mises en place :
Feux, camping et baignade strictement interdits. Activités nautiques interdites, sauf pour les titulaires d’une carte de pêche. Chiens autorisés uniquement en laisse, pour éviter les perturbations de la faune. Les visiteurs sont invités à rester sur les sentiers balisés, afin de profiter du panorama sans impacter la nature.
Un site d’exception au cœur du Jura
Situés au cœur du Parc naturel régional du Haut-Jura, les Quatre Lacs offrent des vues spectaculaires depuis les points d’observation emblématiques tels que le Belvédère des 4 Lacs et le Pic de l’Aigle, culminant à 993 mètres. Ce classement en zone protégée permettra de garantir leur préservation tout en maintenant leur attractivité pour les randonneurs.
Le Muséum de Besançon organise, jusqu'au 4 mai, le Printemps de la Biodiversité, un événement ludique et pédagogique conçu pour mettre en lumière les projets de conservation d’espèces en voie d’extinction soutenus par l’équipe du Parc zoologique de la Citadelle. Une occasion unique de plonger au cœur des enjeux environnementaux tout en découvrant le rôle essentiel des zoos modernes.
Des engagements concrets pour la préservation de la biodiversité
Le Parc zoologique de la Citadelle s’investit dans de multiples actions pour protéger les espèces menacées :
Les bénéfices des billets d'entrée participent directement à cette mission : 1 euro par ticket sera reversé à des associations de sauvegarde de la biodiversité sélectionnées par l’équipe scientifique du Muséum.
Un programme riche et diversifié
Pour explorer la biodiversité, le Printemps s’articule autour de trois axes majeurs :
A vos agendas !
Chaque journée proposera une immersion dans la faune d’un continent spécifique :
Le 22 avril, Jean-Yves Ravier, maire de Lons-le-Saunier, et Matthieu Bonvoisin, directeur Nord-Est d'ENGIE Solutions, ont officialisé le développement du réseau de chaleur local. Ce projet, estimé à 21 millions d'euros, vise à moderniser, étendre et décarboner ce système, grâce à une meilleure valorisation de l'énergie issue de l'usine d'incinération.
Ces améliorations permettront de raccorder 57 nouveaux bâtiments, dont environ 700 logements, tout en garantissant un taux élevé d’énergies renouvelables. L’hôpital de Lons-le-Saunier bénéficiera également de ces évolutions, sécurisant sa production de chaleur et se conformant aux exigences en vigueur. Les travaux débuteront en mai 2025 pour une mise en service prévue début 2027.
En pleine floraison, la tulipe des bois illumine les chemins et bordures de routes, mais attention, elle est une espèce protégée ! Sa présence remarquable est signalée dans 29 communes de Franche-Comté, dont 14 dans le Jura, et 10 sur le territoire de la communauté de communes Arbois, Poligny, Salins Cœur du Jura, qui abritent près de 50 % des effectifs régionaux. Ce chiffre souligne la responsabilité cruciale du territoire dans la conservation de cette espèce fragile. Cueillir ces fleurs met en péril leur survie. Prenons-en conscience.
Une nouvelle dynamique voit le jour au Bélieu avec la création de l'association "L'Atelier du Bélieu", dédiée aux solutions de réemploi et de recyclage. Fruit d'une démarche participative et soutenue par les habitants des Communautés de Communes du Plateau du Russey et du Val de Morteau, cette initiative vise à promouvoir l'économie circulaire et l'emploi local tout en réduisant notre impact écologique. Précisons que l'assemblée générale constitutive aura lieu le 21 mai 2025, à 18h30, à la salle des fêtes du Russey.
Le collectif Pays de Salins Environnement, alarmé par les conséquences environnementales et socio-économiques du projet de méga-usine à pellets à Salins-les-Bains, a lancé une pétition ce vendredi 4 avril pour interpeller les autorités et s'opposer fermement à cette construction portée par la société EO2. À ce jour, plus de 600 signatures ont été recueillies.
Un danger pour le territoire jurassien
Pour le collectif, ce projet représente une menace grave pour la forêt jurassienne et la qualité de vie des habitants de la région. En effet, il prévoit l'artificialisation de 8 hectares de terres agricoles et l'exploitation annuelle de 65 000 hectares de forêts locales, suscitant des inquiétudes majeures sur la biodiversité et les ressources naturelles déjà fragilisées. « Il est temps de dire STOP ! », clame Pays de Salins Environnement, dénonçant une pression croissante sur les écosystèmes.
Des impacts locaux préoccupants
Les chiffres avancés sont alarmants : plus de 3 000 habitants de Salins-les-Bains pourraient être directement touchés par la pollution atmosphérique, une circulation accrue de camions (+150 par jour), le bruit, et les risques d’incendie associés à l’usine.
Une menace pour l’économie locale
La commune de Salins-les-Bains, mondialement connue pour sa Grande Saline classée au patrimoine de l’UNESCO et son activité thermale, risque de voir son attractivité touristique diminuée, selon les opposants. Une exploitation agricole biologique produisant du Comté AOC, fleuron de la région, se trouve également en danger face à cette urbanisation industrielle. Par ailleurs, il est regretté que malgré les alertes des services de l’État sur l’insuffisance de l’approvisionnement en bois, le projet a reçu un feu vert de l’ancien préfet du Jura. Le collectif espère désormais convaincre son successeur, Pierre-Edouard Colliex, ainsi que les élus locaux de revenir sur cette décision et de préserver les terres prévues pour l’usine.
Pour signer la pétition et soutenir cette cause, rendez-vous sur https://agir.greenvoice.fr/petitions/non-a-la-mega-usine-a-pellets-a-salins-les-bains.
La Fédération et les 59 Parcs naturels régionaux de France s’associent aux éditions Casterman pour la publication de J’explore la France et ses merveilles, une encyclopédie jeunesse aussi originale qu’engagée. Destiné aux jeunes lecteurs, cet ouvrage invite à la découverte de la richesse naturelle et culturelle de la France, de la métropole aux Outre-mer.
Avec près de 120 000 espèces animales et plus de 32 000 espèces de fleurs, la biodiversité française y est mise à l’honneur, tout comme des thématiques clés telles que l’alimentation, l’énergie, l’urbanisme ou encore l’architecture. Construit en collaboration avec les Parcs naturels régionaux, ce livre s’appuie sur des exemples concrets issus de chacun de ces territoires. Pensé comme un outil de sensibilisation, J’explore la France et ses merveilles s’inscrit pleinement dans la mission de médiation des Parcs, notamment auprès de la jeunesse. Une belle façon de transmettre les valeurs du respect de la nature et de susciter des vocations chez les citoyens de demain.
A cette occasion, dans le Doubs, le Parc Naturel régional du Doubs Horloger organise un temps festif ce jeudi 17 avril à Orchamps-Vennes, où les élèves de CM2 des deux écoles ont été invités
Rémi Bastille, le préfet du Doubs, a placé le département en vigilance sécheresse. Depuis mi-mars, l’absence totale de pluie a conduit à une baisse très rapide de l’indice d’humidité des sols, qui est désormais proche des niveaux les plus bas observés pour la saison. Signe de cette fragilité, les écoulements du Doubs dans le Haut-Doubs sont très faibles. Selon le communiqué préfectoral, « le retour de faibles pluies la semaine prochaine ne sera pas suffisant pour inverser la tendance ».