Un homme de 36 ans, originaire de Géorgie, domicilié dans une autre région, a été interpellé par les policiers pontissaliens ce vendredi. Il s’est illustré à trois reprises. Lors d’un premier larcin, il a dérobé 10 manettes de console de jeux vidéo dans une enseigne. Plus tard, il s’est emparé de 3 Nintendo Switch et de treize autres manettes.
Lors de ce dernier larcin, commis dans l’enseigne Casino, il a tenté de prendre la fuite. Il se pourrait qu’un complice soit intervenu. Tout le matériel n’a pas été retrouvé. Pour justifier cette absence, l’homme a expliqué qu’il en avait caché une partie sous la neige et qu’il avait disparu. Il a été placé en garde à vue. Il s’expliquera en mars prochain devant le tribunal judiciaire de Besançon.
Au terme de trois jours de procès devant la cour d’assises du Doubs, Rashid Askari est condamné pour le meurtre de son épouse avec préméditation. Il écope de 30 ans de réclusion criminelle assortie d’une période de sureté de 20 ans. Il est également soumis à une obligation de quitter le territoire français. La cour ordonne également le retrait total des droits de Rashid Askari sur ses deux enfants.
L'interview de la rédaction / Maître randall Schwerdorffer
Un jeune homme de 21 ans a été placé en garde à vue la nuit dernière. Elle est toujours en cours ce matin. Sous l’effet de produits stupéfiants, au volant de sa voiture, il a percuté deux véhicules en stationnement à l’intérieur du parking souterrain de l’Îlot Pasteur Ce dernier a tenté de prendre la fuite.
Il a été maintenu sur place par des témoins. Aux policiers, il a spontanément reconnu qu’il faisait l’objet d’une mesure de suspension de son permis de conduire. Le conducteur était également en possession d’un morceau de résine de cannabis.
Hier soir, la Préfecture du Jura a pris la décision, en raison des conditions météo, de fermer la route nationale 5 et la départementale 1005 aux poids-lourds de plus de 7,5 tonnes. Cet arrêté préfectoral englobe le secteur de Champagnole, jusqu’à la limite départementale avec l’Ain. Et ce, dans les deux sens de circulation. Il a pris effet ce jeudi soir à 22h et se terminera ce vendredi soir à 19h.
Quatre personnes ont été placées en garde à vue. Mercredi, vers 16h30, à Besançon, une patrouille de police a contrôlé deux individus sortant d’un appartement de la rue de Cologne. Ils étaient en possession de produits stupéfiants. Le vendeur possédait quatre bonbonnes, trois d’héroïne et une de cocaïne, conditionnées pour un poids de 4 grammes, d’un morceau de résine de cannabis et d’une importante somme d’argent.
Ils ont été conduits au commissariat de la Gare d’Eau. A l’intérieur de l’appartement, se trouvaient deux autres personnes qui ont été interpellées également. La perquisition a également permis de saisir de nombreux sachets de conditionnement vides, des bonbonnes contenant de l’héroïne, jetées dans les toilettes, un téléphone, un sabre japonais et 1900 euros contenus dans un sac.
Les perquisitions menées à leur domicile n’ont rien donné. Ils nient être des revendeurs et affirment être des consommateurs.
Un accident s’est produit entre deux véhicules de tourisme ce jeudi, vers 17h15, sur la commune du Pin (39). Trois personnes sont impliquées. L’une d’elle a été transportée sur un centre hospitalier. Six engins et seize sapeurs-pompiers se sont rendus sur place.
Depuis mercredi, et jusqu’à vendredi, la cour d’assise du Doubs se penche sur l’affaire Askari. Rappelons que Rachid Askari est jugé pour le meurtre de son épouse, Razia. Le 30 octobre 2018, à Besançon, cette Afghane de 34 ans a été tuée de dix-neuf coups de couteau, en pleine rue, au niveau de la tête, du crâne et du visage. Les trois enfants du couple ne verront plus jamais leur mère. Le verdict de ce drame sera connu ce vendredi soir. Jeudi, l’accusé a été interrogé par le président de la cour d’Assises. La personnalité de Rachid Askari a été déclinée par des experts. Le fils aîné a également pris la parole.
Une psychologue et une psychanalyste ont dressé la personnalité du meurtrier. Elles ont évoqué : « un homme d’intelligence normale, qui ne souffre d’aucun trouble psychologique ou psychique ». Elles font cependant état « d’une fragilité narcissique », poussant Askari à se victimiser en permanence et à manquer d’empathie, surtout envers sa femme. C’est d’ailleurs un point qui a particulièrement surpris les experts, car Rashid Askari ne semble éprouver aucun remord quant à son acte. Il ne supportait pas l’idée qu’elle ne lui obéisse pas.
Son fils aîné, Homid, est aussi intervenu à la barre. Il souhaite que son père assume son acte, mais également qu’il assume toutes les violences qu’a pu subir Razia Askari au cours de leur mariage. Il a eu l’occasion de décrire sa mère. Selon lui, « c’est une femme qui aimait et qui donnait tout pour ses enfants ». Elle ne cessait de leur répéter qu’elle ne souhaitait pas qu’ils connaissent la vie qu’elle avait pu avoir en Iran et en Afghanistan.
Mohamed Rachedi suit le procès pour Plein Air
Un homme de 36 ans a été interpellé à la suite d’un vol ans une grande surface de Doubs ce jeudi. L’homme a reconnu les faits. Il a expliqué qu’il vivait une situation personnelle compliquée. Ce qui était à l’origine de son larcin, dont le montant s’élève à 137 euros. De la nourriture et des objets de décoration ont été dérobés. Le mis en cause a indemnisé le commerce. L’affaire a été classée sans suite.
Les autorités pontissaliennes restent sans nouvelles de Baptiste, le jeune pontissalien porté disparu depuis le 2 décembre dernier, à 17h, à Pontarlier. Les investigations se poursuivent après la mise à disposition de moyens importants pour sonder la rivière « Le Doubs ».
Rappelons qu’en début de semaine, des plongeurs, un hélicoptère et un drone ont été déployés sur le terrain. De nouvelles recherches techniques vont être menées. Les personnes qui ont des informations à transmettre aux enquêteurs peuvent les joindre au 03.81.38.51.10
La jeune femme de 18 ans, mise en examen pour homicide volontaire après la découverte du corps de Théo Decouchant, s'est expliquée hier devant un magistrat. Elle a expliqué qu'elle l’aurait poignardé puis étranglé au cours d'une dispute qui aurait dégénéré dans la nuit. Selon la version de la suspecte, elle a agi « parce qu'il insistait pour avoir une relation sexuelle ». Devant son insistance, toujours selon la jeune femme, elle l’aurait repoussé, avant d’aller dans une autre pièce de son appartement et de se saisir d’un couteau de cuisine qu’elle lui aurait enfoncé dans le foie. Le jeune homme, à genoux, aurait alors continué de la menacer, c'est pourquoi elle aurait saisi une cordelette d'une de ses robes et l’aurait étranglé.
Des déclarations confuses
Une version qui interroge le procureur et les enquêteurs, au vu de certaines incohérences. Dans un premier temps parce que les proches de Théo, l'ont décrit « comme introverti, et peu à l'aise avec les femmes ». Sa mère indique qu’il aurait pu tenter « une approche, mais n’aurait jamais insisté ou forcé quoique ce soit ». La jeune femme de 18 ans s'est aussi expliquée sur le fait que le jeune homme a été retrouvé les mains liées, car elle « avait peur qu'il se réveille ». Le lendemain, vers 7 heures du matin, elle va envoyer un message à la victime avec écrit : « merci pour hier, c'était vraiment bon », alors que Théo Decouchant aurait été tué vers 4 heures du matin.
« Elle portait les baskets de sa victime »
Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon, indique une accumulation d’éléments troublants. La jeune femme a utilisé la carte bleue du jeune homme de 23 ans, dès le lendemain de sa disparition. Tout d’abord dans une station essence à Devecey avec la voiture de la victime, et ensuite en allant acheter des bijoux dans la zone commerciale de Châteaufarine. Puis, elle va retirer 600 euros à Dole et va réserver une chambre Airbnb à Bordeaux. Lors de sa conférence, le procureur a révélé un autre détail sordide. Sur les vidéosurveillances transmises aux policiers où l’on voit le suspect utiliser cette carte bleue, « il est difficile de reconnaître la personne car elle se dissimule ». Mais la sœur de Théo indique qu’à Dole, sur les images qui lui ont été présentées, la personne porte les baskets bien reconnaissables de son frère.
Théo était « son pigeon »
Ensuite, c'est avec la voiture de la victime, alors qu'elle n'a pas le permis, qu'elle fera l'aller-retour entre Bordeaux et la Haute-Saône, en expliquant qu'elle allait rejoindre un jeune homme rencontré peu de temps auparavant sur les réseaux sociaux. Elle aurait passé deux nuits avec celui-ci avant, durant lesquelles ils auraient eu des relations sexuelles, avant de revenir en Haute-Saône. L’homme a été entendu par la police, et a affirmé qu'ils avaient bien eu des rapports sexuels, mais qu'à aucun moment elle ne lui avait parlé du meurtre de Théo. Lors de son retour en Franche-Comté le 4 décembre, elle est flashée en excès de vitesse à proximité d’Angoulême, puis s'arrête à Dijon chez son ex-petit ami. Elle lui demande de changer les plaques d'immatriculation de la voiture. Puis, avant de rentrer chez elle, elle passe acheter des sacs poubelles de 130 litres ainsi que du scotch pour emballer le corps de la victime. Autre fait troublant, elle va jeter les draps et le couteau à la poubelle la veille du ramassage des ordures. Aucun objet présent lors du crime n'a été retrouvé.
Selon certaines conversations relevées sur les réseaux sociaux de la jeune fille, le procureur explique qu'elle cherchait "compulsivement" une voiture, le 28 et 29 novembre, soit la veille et le jour même du rendez-vous avec Théo. Elle a ensuite reconnu que Théo « était son pigeon, qu'elle souhaitait en obtenir de l'argent ». Malgré tout, elle soutiendra sa version de l’agression sexuelle. Si lors des premières auditions, la jeune femme paraissait extrêmement détachée et paraissait mener une vie tout à fait normale, elle s’est effondrée en larme ce mercredi après-midi dans le bureau de la juge d’instruction.
Mise en examen pour homicide volontaire, la jeune femme de 18 ans a été incarcérée en fin d'après-midi mercredi à Mulhouse.