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On l’a appris hier après-midi, Jean-David Pillot prendra prochainement la tête du CH intercommunal de Haute-Comté à Pontarlier. Il va quitter sa fonction de secrétaire des affaires générales qu’il occupait au CH intercommunal Elbeuf-Louviers-Val-de-Reuil, en Seine Maritime et Eure. M. Pillot succède à Olivier Volle qui dirigeait jusqu’à présent cet établissement et qui a fait valoir son droit à la retraite.

Depuis le 12 juin dernier, le CHU de Besançon dispose, au sein du bloc opératoire de chirurgie traumatologique, d’un tout nouveau système de microscope 3D robotisée : le KINEVO 900 de Zeiss Meditec. Ce microscope innovant est désormais utilisé au CHU pour les interventions de chirurgie de la main, la reconstruction mammaire avec lambeaux et plus généralement la microchirurgie. Il a été utilisé pour la première fois le 13 juin, dans le cadre d’une intervention chirurgicale sur main, c’est la première intervention française de chirurgie de la main en 3D.

Cette nouvelle plateforme de visualisation chirurgicale combine des modes de visualisation optique et numérique tout en offrant une meilleure ergonomie de travail au chirurgien. Un écran complète les binoculaires qui obligeaient les chirurgiens à rester la tête penchée en avant pendant toute la durée de l’opération. Autre nouveauté, le microscope enregistre intégralement l’intervention chirurgicale. Les images sont ensuite visionnées et font l’objet d’un débriefing en équipe ; les vidéos ainsi réalisées constituent un véritable outil pédagogique et contribuent à la diffusion et à l’amélioration des pratiques opératoires.

Le CHU de Besançon est Centre de recours SOS main, accrédité par la Fédération européenne des services d’urgences de la main (FESUM). Ainsi, le service de chirurgie orthopédique prend en charge, à l’échelle régionale, 24h / 24 et 7 jours / 7, tous les traumatismes et plaies de la main. Ce nouvel équipement de pointe, de plus de 400 000 €, constitue une avancée majeure pour la microchirurgie et la chirurgie de la main

Après une année de fermeture, la clinique Saint-Pierre à Pontarlier vient de rouvrir le deuxième étage de son service de rééducation, en hospitalisation complète. Quinze lits supplémentaires, un plateau technique de rééducation, des salles de repos ou encore une grande salle de restauration collective viennent agrémenter l’établissement de santé.

« Tout a été pensé dans le but d’améliorer le séjour des patients et la qualité de vie au travail des soignant Â». La clinique Saint-Pierre de Pontarlier, c’est un service d’hospitalisation à temps partiel qui propose trois programmes : obésité, bien vieillir, et activité physique adaptée pour les patients atteints d’un cancer. Mais c’est aussi un service de rééducation pour réautonomiser les patients. Fermé pendant une année, le deuxième étage du service rééducation de la clinique Saint-Pierre a rouvert, faisant passer sa capacité de 35 à 50 lits. « Notre projet médical est orienté vers la rééducation du patient et sa réautonomisation Â», assure Christophe Creton, le nouveau directeur. Aujourd’hui, ce service peut accueillir une cinquantaine de patients pour une hospitalisation complète d’une moyenne d’un mois. La réouverture de ce 2ème étage de 1000m² permet en effet d‘accueillir davantage de patients.

« On souhaite avant tout le maintien en autonomie du patient, l’accompagnement vers une meilleure réautonomisation. Notre objectif principal reste le retour à domicile dans les meilleures conditions Â»  Christophe Creton, directeur de la clinique Saint-Pierre

Dès son admission à la clinique Saint-Pierre, le patient est pris en charge par l'équipe médicale et l'équipe paramédicale. Un bilan initial fait état de ses besoins, pour ensuite fixer la trajectoire éducative qui va être envisagée pour ce patient. Et puis, il y a parfois aussi des bilans intermédiaires qui viennent compléter ou réorienter le bilan initial et le programme éducatif. « C’est ce qui va permettre au patient d’avoir un soin adapté, puisqu’aujourd’hui on est vraiment sur un parcours de soins individuel, où les patients vont bénéficier des meilleures compétences au meilleur moment Â» indique Christophe Creton.

 

Démédicaliser la pratique en hospitalisation à temps partiel

La Clinique Saint-Pierre est un établissement offrant deux types de services de soins : un service de rééducation en hospitalisation à temps complet qui vient s’agrandir, mais aussi un service d’hospitalisation à temps partiel (HTP). L’HTP propose 3 programmes : obésité, bien vieillir et activité physique adapté pour les patients atteints d’un cancer. Le fait de porter la capacité de l’établissement à 50 lits, avec deux secteurs de 25 lits, permet d’apporter un maximum d'offres de soins au regard des besoins du territoire, en complémentarité avec les différents acteurs. « C'est vrai que notre équipe médicale a beaucoup contribué et continue à contribuer à ce travail collaboratif, mais également avec la médecine de première intention, puisque la médecine de ville, ne l'oublions pas, est un acteur fondamental dans le maillon de la prise en charge des patients et des concitoyens en général Â» souligne Christophe Creton. « Et notre objectif c'est de répondre aux besoins, de s'inscrire en complémentarité, de multiplier les programmes rééducatifs. C'est vrai qu’aujourd'hui nous parlons de l'hospitalisation complète avec ces 50 lits, mais on a également un hôpital de jour, un HTP, où les patients viennent la journée uniquement, et sur lequel nous avons 3 programmes. Ces derniers sont justement en partenariat avec différents acteurs, et c'est l'objectif, de pouvoir répondre à ce besoin de santé autrement, puisque tous les patients ne nécessitent pas une prise en charge en hospitalisation complète. Notre point central et notre motivation première, c'est le patient, il est au cÅ“ur de nos de nos réflexions communes Â».

 

Christophe Creton, directeur de la clinique Saint-Pierre : 

 

 

Le mercredi 5 juillet, le centre hospitalier de Morteau organise une conférence de 17h à 18h. Les sujets abordés seront la fin de vie, la personne de confiance et les directives anticipées et les soins palliatifs. Ce rendez-vous sera animé par le Réseau Qualité Bourgogne Franche-Comté et l’Équipe Mobile des Soins Palliatifs du CHI de Pontarlier. Il se déroulera salle du maintien de l’autonomie, Pavillon des Montagnons.

Cette conférence est grand public. Elle est ouverte à tous. Elle permettra d’aborder des sujets difficiles, mais qui font partie de notre quotidien. Quels sont nos droits et ceux de nos proches et quelle est la législations en vigueur ? Ces questions et bien d’autres seront abordées au cours de cette rencontre.  Jean-Marie Chanudet, coordinateur des soins au centre hospitalier de Morteau, explique que « c’est un sujet qui est évoqué avec réticence, mais qu’il est important que chacune et chacun soient informés des dispositions législatives en cours Â». Une thématique qui fait également écho à l’actualité et les discussion actuellement menées sur la sédation, la sédation profonde, l’euthanasie et le suicide assisté.

Une demande des professionnels mortuaciens

En organisant cette conférence, l’hôpital mortuacien répond à une demande exprimée par  ses professionnels qui, dans le cadre de leur mission quotidienne, doivent répondre aux questions de leurs patients et des familles sur ces points douloureux. La rigueur doit être de mise.

Cette conférence s’adresse à celles et ceux qui sont intéressés par le sujet. Elle est gratuite.

L'interview de la rédaction : Jean-Marie Chanudet, coordinateur des soins au centre hospitalier de Morteau

 

Ce mardi, les services de dermatologie et de rhumatologie du CHU de Besançon proposent un stand d’information dédié à la sensibilisation au psoriasis et au rhumatisme psoriasique. La première pathologie est une affection cutanée inflammatoire qui touche 2 à 3% des Français, tandis que la deuxième  est une forme de rhumatisme inflammatoire chronique qui affecte les articulations chez 30% des patients atteints de psoriasis. A cette occasion, la réalité virtuelle et la technologie robotique s’unissent pour mieux sensibiliser.

La société Curling, basée en Belgique, est  présente pour sensibiliser le patient aux impacts de ses habitudes de vie sur sa santé. A l’aide de la nouvelle technologie, elle renseigne les patients sur leur âge « artériel Â» et les risques qu’ils prennent. La sédentarité, l’alcool, le tabac, une mauvaise alimentation sont autant de causes qui retentissent notamment sur l’activité cardiaque entre autre.  Le psoriasis étant lié à des difficultés cardiaques, il est important d’adopter les bons comportements. « En tant qu’acteur de notre vie, nous sommes notre premier médecin Â» explique Yvan Bien.

L'interview de la rédaction / Yvan Bien

 

Des conséquences invalidantes

Comme le souligne le Professeur Clément Parti, chef du service de rhumatologie au CHU de Besançon, « les patients atteints de psoriasis peuvent développer une maladie articulaire, inflammatoire, qui peut être très invalidante ». Comme très souvent, la médecine réalise de belles prouesses et avancées.  Des traitements existent. Ils permettent de traiter les symptômes, mais aussi de cibler précisément le mal, en agissant sur une molécule spécifique. Ces deux pathologies peuvent toucher plusieurs articulations et parties du corps.

L'interview de la rédaction / le professeur Clément Parti

N’hésitez pas à consulter votre médecin traitant. Le Professeur Clément Parti rappelle que « le rhumatisme psoriasique peut avoir des conséquences irréversibles sur une articulation, avec l’apparition d’un handicap pour la suite de sa vie Â».

Mercredi 5 juillet, le centre hospitalier de Morteau organise une conférence de 17h à 18h. Les sujets abordés seront la fin de vie, la personne de confiance et les directives anticipées. Ce rendez-vous sera animé par le Réseau Qualité Bourgogne Franche-Comté et l’Équipe Mobile des Soins Palliatifs du CHI de Pontarlier. Elle se déroulera salle du maintien de l’autonomie, Pavillon des Montagnons.

Selon le baromètre santé de santé publique France, la consommation de tabac se stabilise. Néanmoins, en 2021, près de 32% des Français de 18 à 75 ans déclaraient fumer dont 25,5 quotidiennement. Une méthode a fait ses preuves. La technique LaserOstop a montré toute son efficacité. Ils sont nombreuses et nombreux à faire appel à ce concept pour arrêter de fumer.

Grâce à une intervention au laser, l’envie de fumer disparaît. Une seule séance suffit. Pour éviter la récidive, un accompagnement psychologique est assuré. « On a un suivi qui se met en place sur douze mois. Si la personne en ressent le besoin, nous répondons présents gratuitement. Nous pouvons également lui apporter du coaching pour lever les barrières qui pourraient encore exister Â» explique Florian Pelcat, le gérant du concept LaserOstop en Bourgogne Franche-Comté.  Parfois, en fonction des situations personnelles, une autre intervention est nécessaire, mais le plus souvent, le résultat est concluant dès la première prise en charge.  La dépendance à la nicotine est stoppée. Pour atteindre ce résultat, le praticien s’appuie sur l’auriculothérapie. Il stimule des points sur le pavillon de l’oreille. Une technique qui a fait ses preuves depuis plus de 50 ans.


Dans la région ?

Aucune contre-indication n’apparaît. Le laserOStop est 100% naturel et sans danger. Le coût d’une telle intervention s’élève à environ 190 euros.  Â« Nous avons un très bon retour. Le laser fonctionne sur tout le monde. Il n’y a pas besoin d’être réceptif. L’élément moteur reste bien sûr la volonté. En sortant du cabinet, nous considérons chaque personne comme non fumeuse. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous nous permettons de mettre en place cette garantie de 12 mois Â» précise M. Pelcat. Plusieurs lieux existent   en Franche-Comté. Dans le département du Doubs, des centres antitabac laserOStop accueillent le public à  Pontarlier, Montbéliard et École Valentin.

Pour obtenir de plus amples informations et, pourquoi pas, tenter l’expérience, connectez-vous sur le site internet : www.laserOStop.Com

 

L'interview de la rédaction : Florian Pelcat, gérant du concept LaserOstop en Bourgogne Franche-Comté

 

A l’approche de la journée de mobilisation du 6 juin prochain contre la réforme des retraites, le syndicat Sud Santé Sociaux vient d’écrire à Emmanuel Macron, Elisabeth Borne et quelques députés de la majorité. Il les invite à venir partager leur métier et à s’interroger sur ses valeurs, qui sont en contradiction désormais avec la pratique quotidienne, sur les conditions de travail et les salaires, notamment en exerçant la nuit… . La fatigue physique et mentale, les maladies professionnelles, l’espérance de vie des soignants, … sont autant de sujets que le courrier aborde également. La missive syndicale se conclut comme suit : « Ne recevez rien d’autre que notre total mépris Â».

Alors que le niveau de circulation du Covid-19 reste faible, l’Agence Régional de Santé de Bourgogne Franche-Comté rappelle que le virus est toujours présent dans la région. Dans ces conditions, elle invite les plus fragiles à se faire vacciner pour bénéficier d’un rappel sans attendre. Les publics concernés sont les 80 ans et plus, les personnes immunodéprimées, les résidents des EHPAD et Unités de Soins de Longue Durée et celles à très haut risque de forme grave. Le délai à respecter après la dernière injection ou infection est de 6 mois pour tous.

Ce jeudi matin, Français Braun, le ministre de la santé, était à Besançon où il s’est rendu dans  deux laboratoires privés, implantés dans le pôle Témis santé. Peu avant, il a échangé, en  compagnie de Marie Guite Dufay, avec la commission santé de régions de France. Réunis en intersyndicale ce matin, une centaine de soignants de l’hôpital Minjoz de Besançon ont tenté d’interpeller François Braun pour échanger avec lui sur les moyens et la situation des hôpitaux publics en France et le prolongement de l’âge de départ à la retraite. Empêchés par les forces de l’ordre et gazés à deux reprises, les manifestants n’ont pu que rester à distance.

A l’image de Marc Paulin du syndicat Sud Santé, les syndicats et le personnel soignant de l’hôpital Minjoz dénoncent « la méprise de ce gouvernement Â». Ils regrettent que François Braun n’ait pas dénié rencontrer les 7200 personnes qui travaillent au centre hospitalier dans des conditions difficiles. « Ces femmes et ces hommes qui se sont dévoués corps et âmes durant trois ans Â» explique M. Paulin. Et de conclure : « sans doute que le ministre avait d’autres préoccupations. Notamment la défense des laboratoires privés, qu’il a visité ce matin Â».

L'interview de la rédaction : Marc Paulin ( syndicat Sud Santé)

 

MARC PAULIN

Une prise de conscience nécessaire

Depuis deux ans, la situation de l’hôpital bisontin ne s’améliore pas. Les arrêts de travail sont une réalité. Ils atteignent plus de 10% des effectifs aujourd’hui. 149 lits sont actuellement fermés faute de personnel. Les recrutements sont difficiles et ne permettent pas de combler les départs. « Nous n’arrivons pas à reprendre une activité normale. Le pôle chirurgie fonctionne à 80% de ses capacités. Sans parler de la situation des urgences Â». La réforme des retraites cristallise également la colère. Marc Paulin rappelle que « Â¼ des infirmières et 1/3 des aides-soignantes, qui partent en retraite, ont développé des pathologies liées directement à leur travail Â». Le responsable syndical ajoute que « l’espérance de vie d’une infirmière est de 6 à 10 ans inférieure à la moyenne nationale Â». Des arguments que le gouvernement peine à entendre.

L'interview de la rédaction : Marc Paulin (syndicat Sud Santé)