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Depuis une quinzaine de jours, le CHU Minjoz, à Besançon, dispose d’un nouveau robot dédié à la chirurgie de l’oreille. Le site bisontin est le premier centre hospitalier universitaire du quart nord-est de la France à être équipé de cet outil. A la fin de l’année 2022, seulement dix robots identiques étaient installés en France. Ce plateau technique de pointe est notamment utilisé pour la pose d’implants, qui permettent à certaines personnes atteintes de surdité d’avoir un meilleur accès au son. Il est également utilisé pour la pose de prothèses ou encore comme support à l’endoscope, pour avoir un meilleur champ de vision lors d’une intervention.

Le coût d’une telle installation est estimé à 400.000 euros. Equipé d’un joystick, de trois bras et d’un écran pour visualiser l’intervention, le robot est piloté à distance par le professionnel. La dextérité est meilleure et la sécurité est plus grande pour le patient. La maîtrise des actes est plus assurée et certains désagréments sont plus facilement évités.

Cette technologie devrait encore progresser. D’ailleurs, le Professeur Laurent Tavernier travaille actuellement, avec d’autres chercheurs du laboratoire bisontin FEMTO-ST, sur le développement d’un micro-robot pour détecter et traiter, par pulvérisation laser, une pathologie de l’oreille moyenne, autour des osselets.

L'interview de la rédaction / le Professeur Laurent Tavernier, chef du service ORL, audiophonologie, chirurgie cervico-faciale

 

Une nouvelle édition de la Color Life se prépare d’ores et déjà à Besançon. Elle se déroulera le 4 juin prochain dans le parc de la Gare d’Eau. Rappelons que cet évènement est co-organisé, depuis 2014, par les étudiants d’IMEA, l’école de commerce des Chambres de Commerce et d’Industrie du Doubs et de Haute-Saône, et la Ligue contre le Cancer du Doubs.

L’édition 2023 proposera un parcours coloré de 5 km. A travers cette opération, les organisateurs souhaitent faire passer des messages de prévention sur les dangers du tabac et les bienfaits d’une vie saine et de la pratique sportive. Les inscriptions seront ouvertes avant la fin mars. Depuis 2014, plus de 110.000 euros ont été reversés par les étudiants à la ligue contre le cancer.

Tous les deux ans, les Bourguignons-Francs-Comtois âgés de 50 à 74 ans sont invités à réaliser un test de dépistage du cancer colorectal. A l'occasion de Mars Bleu, campagne nationale de sensibilisation au dépistage de ce cancer, le Centre Régional de Coordination des Dépistages des Cancers rappelle l'importance de réaliser ce test.

Détecté tôt, le cancer colorectal se soigne plus facilement

En 2018, on estime à environ 43 000 (23 000 hommes et 20 000 femmes) le nombre de nouveaux cas et à 17 000 le nombre de décès. C'est le 3ème cancer le plus fréquent et le 2ème cancer le plus meurtrier en France, après le cancer du poumon. Il présente une évolution lente et silencieuse qui peut être un facteur favorable pour une détection précoce. Le cancer colorectal provient le plus souvent de l'évolution d'une lésion bénigne, qui n'est pas perçue par le patient, mais qui peut saigner de façon très discrète, parfois pendant des années. À ce stade, le test de dépistage peut détecter du sang présent de façon microscopique dans les selles et permet de révéler l'existence de la lésion à un moment de son développement où les traitements permettent une éradication sans séquelles ni rechute. Le Centre Régional de Coordination des Dépistages des Cancers de Bourgogne-Franche-Comté rappelle que ce test permet de détecter tôt un cancer colorectal, ce qui augmente les chances de guérison et réduit le recours à des traitement médicaux lourds.

Une participation qui reste très faible en France

Pour autant, la participation nationale au dépistage du cancer colorectal est encore trop faible. De nombreux freins persistent encore quant à la pratique du test : confusion avec la coloscopie, tabou de la manipulation des selles, gêne liée à la partie corporelle intime concernée et enfin, peur de l'annonce d'un diagnostic positif. Le Centre Régional de Coordination des Dépistages des Cancers de Bourgogne-Franche-Comté est la structure officielle pour le déploiement du dépistage dans notre région. Son action a déjà permis la prise en charge de nombreux cancers précocement diagnostiqués, grâce à un test immunologique permettant une détection de lésions précancéreuses et offrant de meilleures chances de guérison.

 

Vincent Dancourt, médecin responsable du centre régional de coordination du dépistage des cancers en Bourgogne-Franche-Comté : 

 

Le centre hospitalier Paul Nappez de Morteau indique, qu’en raison d’une épidémie de gastroentérite aigue, la direction de l’établissement a décidé, en collaboration avec les autorités sanitaires,  de suspendre les visites dans les unités concernées. Cette décision a été prise le 18 février dernier, et jusqu’à nouvel ordre. Une quarantaine de résidents sont touchés par cette épidémie au sein d’un bâtiment de l’EHPAD. L’un de ces patients a d’ailleurs dû être hospitalisé.

Un scanner est opérationnel, depuis le 16 janvier dernier, à Valdahon. Il s’agit d’un outil performant identique à celui utilisé à la Polyclinique de Franche-Comté. La municipalité explique que la faisabilité médico-économique est une réalité. Elle assure que le niveau d’activité potentiel d’activité est évalué entre 6.000 et 9.000 actes. L’étude sur l’implantation d’une IRM devrait également devenir réalité puisqu’une livraison prévisionnelle est annoncée pour avril 2024.

Un rendez-vous est d’ores et déjà noté sur vos agendas. Le mercredi 22 février, l’institut Croix-Rouge Compétence de Champagnole ouvrira ses portes au public. Ce rendez-vous permettra à tout un chacun de rencontrer les équipes et les étudiants de la formation aide-soignante proposée par l’établissement. Rappelons que la Croix Rouge française a doté sa filière formation d’une nouvelle identité. Le rendez-vous jurassien est prévu de 13h30 à 17h au 59 rue Casimir Blondeau à Champagnole.

Jusqu’au 8 mars, journée internationale des droits des femmes, le CHU Minjoz de Besançon présente une exposition, composée de 18 portraits de femmes de sciences, œuvrant chaque jour pour prendre en charge des patients, réaliser des analyses, gérer les traitements et faire avancer la recherche en santé. Elles sont médecin, médecin urgentiste, data-manager, ingénieures de recherche clinique, pédiatre, infirmières, pharmacienne biologiste, psychiatre, manipulatrice en électroradiologie médicale, médecin épidémiologiste, … .

A travers cette exposition, Sophie Muraccioli, la conceptrice de l’exposition, chargée de communication au centre hospitalier bisontin, a voulu mettre en lumière le travail de ces femmes, engagées dans le soin, l’enseignement et la recherche. Le travail est efficace. En compagnie de sa collègue infographiste, Mme Muraccioli a réfléchi une exposition dynamique et en couleur. A l’image de ces femmes.  Une photographie accompagne chaque description. Les professionnelles y présentent leur mission de recherche. Une citation personnelle y figure. Il leur a également été demandé de citer le nom d’une femme qu’elles admirent. C’est ainsi que George Sand, Marie Curie, Simone Veil, Rosa Parks… sont citées. Certaines ont souhaité mettre à l’honneur leur maman.

Sophie Muraccioli le reconnaît, le travail de rédaction a été riche et lui a permis de faire de formidables rencontres professionnelles et de découvrir différemment ses collègues de travail. Cette première exposition devrait en appeler une autre. Ce qui permettra de mettre sous le  feu des projecteurs d’autres femmes exerçant à l’hôpital bisontin.

L'interview de la rédaction / Sophie Muraccioli

 

Dans l’affaire de ces deux salariées du secteur médico-social de l’APEI de Lons-le-saunier, qui avaient été réintégrées par les prudhommes seize mois après leur suspension pour ne pas être vaccinées contre le covid 19, on a appris ce vendredi que leur employeur faisait appel de cette décision. Les prudhommes se sont appuyés sur « l’article 8 de la  convention européenne des droits de l’Homme et des libertés fondamentales Â» pour rendre leur décision.

Thierry Gamond-Rius est le nouveau directeur général du CHU Minjoz de Besançon. Il succède à Chantal Carroger qui fait valoir ses droits à la retraite. Il prendra ses fonctions le 6 février prochain. Le nouveau patron du CHU bisontin a été nommé par décret du Président de la République en date du 30 décembre 2022.

Agé de 59 ans, il était jusqu’alors directeur du groupe hospitalier Bretagne Sud, premier établissement de médecine chirurgie obstétrique de la région. Titulaire d’une maîtrise de droit public, M. Gamond-Rius est diplômé de Sciences Po Grenoble et de l’École des hautes études en santé publique, il a également suivi la formation « Hôpital + Â».

À l’occasion de la journée mondiale contre le cancer, samedi 4 février, l’Etablissement français du sang de Bourgogne-Franche-Comté rappelle l’importance des dons de sang pour lutter contre la maladie.  Que ce soit pour assurer le soin immédiat des patients en attente de transfusions ou pour contribuer aux recherches sur les médicaments de thérapie innovante, donner son sang est une façon concrète de rejoindre la lutte contre le cancer.