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L’association France AVC 25-70-90 propose une conférence baptisée « Parlons de l’AVC Â» ce mardi 31 janvier, à 20h, salle Guinemand, 1 rue de la Glacière, à Saône. Elle sera animée par le Docteur Benjamin Bouamara, médecin coordonnateur du Réseau des Urgences Neurologiques de Franche-Comté au CHU de Besançon.

Ce mardi, la sénatrice jurassienne Sylvie Vermeillet a interpellé Agnès Firmin Le Bodo, Ministre déléguée auprès du ministre de la Santé et de la prévention, chargée de l’organisation territoriale et des professions de santé, au sujet de l’accès aux soins hospitaliers dans le Jura. Tout particulièrement en ce qui concerne le service de pédopsychiatrie de Saint-Claude et les lignes de SMUR de Champagnole et Morez. La Ministre a prévu un déplacement dans le Jura pour apprécier cette situation.


Une bonne nouvelle en provenance du CHU de Besançon. Ces trois centres nationaux de référence (CNR) ont été renouvelés pour cinq ans par le ministre chargé de la santé. Il s’agit des CNR de la résistance aux antibiotiques, échinococcoses et papillomavirus humains.

Ces structures ont pour mission l’expertise concernant la microbiologie et la pathologie des agents infectieux. Elles contribuent également à la surveillance épidémiologique et doivent alerter Santé publique France et le ministère chargé de la Santé en cas de constatation de nature à présenter un risque ou une menace sur l'état de santé de la population.

La circulation du COVID-19, de la grippe et des bronchiolites a poursuivi sa décélération ces derniers jours en Bourgogne-Franche-Comté. Le recul du COVID-19 se poursuit nettement dans la région, avec un taux d’incidence en population générale désormais proche de 55 cas pour 100 000 habitants, et un taux de positivité des tests partout inférieur au seuil d’alerte de 10%. Santé publique France observe par ailleurs le reflux lent et progressif des bronchiolites et de la grippe.

L'institut de formation des professions de santé (IFPS) du CHU de Besançon organise sa journée portes ouvertes le samedi 21 janvier 2023 de 9h à 13h00. Il lance à cette occasion la campagne « Deviens indispensable, rejoins les métiers de la santé Â».

Chaque année, plus de 900 étudiants sont formés à l'IFPS du CHU dans 9 filières des domaines du paramédical et de l'assistance aux soins : aide-soignant, ambulancier, auxiliaire de puériculture, infirmier, puériculteur, infirmier anesthésiste, infirmier de bloc opératoire, masseur-kinésithérapeute et cadre de santé. Une 10ème formation Â« assistant de régulation médicale Â» vient compléter l'offre de l’IFPS en 2023. L'assistant de régulation médicale exerce au centre de réception et de régulation des appels : il est le premier interlocuteur de toute personne qui compose le 15 ou le 112 en cas d'urgence médicale.

Pour promouvoir sa journée portes ouvertes du samedi 21 janvier, l’IFPS lance une campagne vidéo avec des témoignages d'élèves et d'étudiants pour chacune des 10 filières de formation. Elle est diffusée sur les réseaux sociaux du CHU.

D’après une enquête de la Fédération de associations générales étudiantes (FAGE), en France, un tiers des étudiantes déclarent avoir besoin d’une aide financière pour se procurer des protections hygiéniques. Cet accès aux protection périodiques constitue un enjeu de santé, mais aussi un enjeu de solidarité et d’égalité des chances, la précarité menstruelle impactant directement la réussite des étudiantes. L’université de Franche-Comté s’engage dans la lutte contre la précarité menstruelle en mettant en place 31 distributeurs de protections hygiéniques dans ses composantes et lieux de vie. Ils seront réapprovisionnés toute l’année.  

Suite à une forte tension constatée localement sur les lits et sur l’activité d’urgence et en raison des difficultés rencontrées en matière de recrutement, le centre hospitalier de Pontarlier se déclare en plan blanc. Dans ces conditions, l’établissement se recentre sur ses fonctions de soins et d’urgence.

Les hospitalisations pour des motifs sociaux ne pourront pas être réalisées. L’établissement prévient qu’aux urgences les prises en charge seront priorisées. Les urgences vitales restent bien évidemment prioritaires. Pour les autres situations, il convient de s’adresser en priorité à la médecine de ville. Contacter votre médecin traitant ou le 39.66 en dehors des horaires habituels.

L’Agence Régionale de la Santé indique dans un communiqué de presse que la circulation du COVID, de la grippe et des bronchiolites ralentit encore ces derniers jours en Bourgogne-Franche-Comté. Concernant le Covid19, La diminution se poursuit dans la région, avec un taux d’incidence en population générale désormais inférieur à 100 cas pour 100 000 habitants et un taux de positivité des tests autour de 10%. Concernant les deux autres virus, la région reste en phase épidémique.

Une journée d’action pour la défense de l’hôpital public est programmé ce samedi à Lons-le-Saunier. Les fermetures de services et les moyens alloués aux centres hospitaliers jurassiens inquiètent la population, mais également les élus. De nombreuses personnes sont attendues dans la rue. Parmi les manifestants, des soignants, des citoyens, mais également des politiques. La députée LR du Jura Marie Christine Dalloz et Clément Pernot, le Président du Conseil Départemental du Jura,  ont annoncé qu’ils feraient le déplacement.

Une grande journée d’action pour la défense de l’hôpital public se tiendra ce samedi matin à Lons-le-Saunier. Une mobilisation identique s’était tenue, en novembre dernier, à Champagnole. Elle avait rassemblé 1.600 personnes. Compte tenu de la situation, et parce que les informations émanant du terrain sont bien différentes que celles qu’apporte l’Agence Régionale de Santé, la parlementaire demande un audit. Elle participera également au rassemblement lédonien.

Après un courrier envoyé au nouveau directeur de l’ARS, Mme Dalloz s’est  adressée à la ministre de la Santé. Elle demande un état des lieux précis sur l’organisation des urgences sur le territoire haut-jurassien. L’élue juge la situation critique pour la population de ce territoire. « Je veux que l’on ait une vision, réalisée par un cabinet extérieur, et que l’on nous dise précisément qu’elle est la situation. Si l’on veut trouver des solutions, il faut que l’on parte de situations, mais de situations réelles Â».

Une détérioration bien réelle

C’est un constat indéniable. Les hôpitaux de Champagnole, Lons-le-Saunier et Saint-Claude ont perdu des moyens, qui impactent la qualité et l’efficacité des soins. « La détérioration est bien réelle. Il faut désormais comprendre les causes pour savoir les traiter Â» poursuit la parlementaire. Comme Clément Pernot, Marie-Christine Dalloz sera présente à Lons-le-Saunier samedi matin. « Je considère que la population haut-jurassienne est vraiment mise en danger. Je suis solidaire avec la cause de trouver des solutions pérennes. Je ne suis pas sûr que ce qui nous est proposé aujourd’hui, en attente d’un autre dispositif de réouverture, soit pertinent Â» conclut-elle.

L'interview de la rédaction / Marie-Christine Dalloz