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Plusieurs syndicats de Météo-France appellent à la grève ce lundi pour protester contre une réorganisation des services de prévision et la réduction des effectifs au sein de l’établissement public. Cette mobilisation, à laquelle la CFDT ne participe pas, ne devrait pas impacter la production des bulletins de vigilance, en cette période où plusieurs départements se trouvent dans cette situation pour des phénomènes de « crue Â».

A l’instar du territoire national, qui voit ses effectifs salariés croître très faiblement (+ 15 200 postes) sur le deuxième trimestre 2023, la tendance de l’emploi du secteur privé en région Bourgogne Franche-Comté est à la stagnation, voire à la baisse, avec 200 postes en moins ce même-trimestre. Les difficultés se concentrent dans les secteurs de la construction, de l'industrie et du commerce. Les services hors intérim restent positifs, mais leur croissance a également ralenti.

Mercredi soir, l’Assemblée nationale a voté une allocation exceptionnelle de 115 à 200 euros pour les familles monoparentales précaires. Elle vient compléter la prime de Noël 2023, dont le montant a été fixé à 152 euros. Elle évolue selon le nombre d’enfants. Cette mesure devrait concerner environ 600.000 familles, pour un coût de 70 millions d’euros, selon le Parti Socialiste, qui est à l’initiative de cette proposition.

Emblématique figure du combat des LIP dans les années 1970, Charles Piaget est mort ce samedi 4 novembre 2023 à l’âge de 95 ans. Le syndicaliste a été l’un des symboles de cette lutte et d’une expérience unique d’autogestion en France. Aujourd’hui encore, 50 ans après ce combat, son nom résonne toujours à Besançon. Nous nous sommes entretenus avec Wiam Bama, jeune syndiquée à la CGT, qui souhaite perpétuer la mémoire ouvrière et l’héritage laissé par Charles Piaget.

 

« On a appris sa disparition avec une grande tristesse. Charles Piaget, faisait partie du paysage syndical et militant de Besançon. C'était un camarade. Tous les bisontins et bisontines sont endeuillés aujourd'hui. C’était une personne remplie d'humilité, qui avait un engagement sans faille. Besançon saura lui rendre cette mémoire, et continuera à perpétuer la mémoire ouvrière, notamment celle du conflit des LIP Â» indique Wiam Bama. La jeune syndiquée a découvert le combat des LIP quand elle était au lycée. « Il a été un modèle pour toute une génération, que ce soient les jeunes ou les plus vieux. Il a marqué la scène politique française et bisontine, c'est indéniable. Aujourd'hui, lorsque l'on parle de Besançon, on parle aussi des LIP et de monsieur Piaget. Â»

 

C’était il y a 50 ans. En 1973, Lip fabrique les premières montres à quartz françaises. C’est alors que les difficultés s'accentuent, en partie à cause de la concurrence américaine et japonaise. Le 17 avril 1973, Jacques Saint-Esprit, directeur général de l'entreprise, démissionne et la SA Lip dépose le bilan. Un peu plus tard, le 12 juin, lors d'une réunion extraordinaire du Comité d'entreprise, au cours de laquelle est évoqué un dépôt de bilan, des ouvriers apprennent que la direction prévoit 480 licenciements. Dans les semaines qui suivent, l'usine devient alors le théâtre d'une grève qui va connaître une audience nationale. Une grève qui est notamment menée par un membre du PSU et responsable CFDT, Charles Piaget. Le 18 juin, une assemblée générale décide la remise en route de la production, sous contrôle des travailleurs, pour assurer « un salaire de survie Â». La lutte des ouvriers de Lip est alors popularisée avec le slogan : Â« C'est possible : on fabrique, on vend, on se paie Â». Un mode de grève qui comprend pour la première fois de l'histoire, dans une entreprise, une « autogestion Â».

 

Un combat qui se poursuit

Un demi-siècle plus tard, l’héritage laissé par Charles Piaget à Besançon est toujours intact. Jeunes et moins jeunes s’en souviennent. Son nom reste gravé dans le marbre de l’histoire syndicale bisontine. « Son combat inspire la jeunesse. À l'heure actuelle, on est confronté à des enjeux sociaux et environnementaux. Son combat fait écho aux luttes d'aujourd'hui. Pour les questions de réindustrialisation, de préservation de savoir-faire, sans oublier qu'il a remis au centre des préoccupations la question des travailleurs, en tant qu'acteurs dans leur entreprise. Nous, la jeune génération, on l'a en mémoire. Le travailleur est au centre de l'économie, et nous savons que le changement sera porté par les travailleurs, pour les questions sociales, économiques et environnementales Â» souligne Wiam Bama.

 

Une lutte émancipatrice

Le samedi 28 octobre a été inaugurée à Besançon, une fresque de l’artiste bordelaise « Rouge Â», qui rend hommage aux femmes ouvrières, qui se sont engagées sans compter dans le combat des LIP. Une réalisation sur le mur d’un bâtiment, appartenant à Néolia, rue Berlioz, dans le quartier Palente. « Monsieur Piaget l'avait bien rappelé. La lutte des LIP a été une lutte émancipatrice, où les femmes ont pu prendre toute leur place. C'est aussi quelque chose d’important. Lors de cette inauguration, j’ai pu discuter avec certaines femmes qui étaient présentes. Elles nous racontaient comment ce conflit des LIP a permis de visibiliser les femmes travailleuses, les femmes ouvrières. Et en ce jour symbolique, on voit bien qu'il y a encore des choses à gagner pour l'égalité salariale, et que les luttes d'aujourd'hui, encore une fois, font écho à celles d'hier et celles des LIP Â» détaille Wiam Bama. Pour rappel, depuis ce lundi 6 novembre, les femmes en France travaillent « gratuitement Â», selon la newsletter Les Glorieuses qui lutte contre les inégalités entre les sexes.

 

La ville de Besançon a mis la salle du Grand Kursaal à la disposition de la famille de Charles Piaget. Une cérémonie aura lieu ce vendredi 10 novembre à 14h45 pour lui rendre hommage.

 

L’ex-syndicaliste bisontin de l’entreprise horlogère Lip Charles Piaget est mort le 4 novembre, à l’âge de 95 ans. Charles Piaget restera une figure du combat des ouvriers. Comme le rappelle le journal « Le Monde Â» : « il avait été le symbole d’une unique expérience d’autogestion en France Â». Anne Vignot, la maire de Besançon, a réagi à ce départ. Elle Se dit « profondément touchée Â». « Il nous laisse un héritage d’une immense richesse, celle de l’engagement et de la générosité Â» écrit Mme la Maire écologiste. Elle fait savoir que la Ville de Besançon lui rendra hommage prochainement.

Vendredi, sur France Info, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, a assuré que la hausse du prix de l’électricité serait limitée à 10% maximum en 2024. En septembre Emmanuelle Wargon, présidente de la Commission de régulation de l’énergie, avait évoqué une hausse des tarifs réglementés de l’électricité de l’ordre de « 10 à 20% Â». Une hypothèse qui avait été rejetée par Bruno Le Maire, ministre de l’Economie.

La Banque Alimentaire s’est trouvée un nouveau local. Plus grand, correspondant davantage aux attentes en termes de conditions de travail et de sécurité, la structure s’installera au 4 rue du Gray à Chalezeule. Le nouveau site s’étend sur une superficie de près de 4.000 m2. Soit un coût total de 2,3 millions d’euros, comprenant l’acquisition du bâtiment et les travaux d’aménagement. Plusieurs partenaires soutiennent cette initiative : la ville de Besançon, Grand Besançon Métropole, le conseil départemental du Doubs et l’Ademe.

Comme le rappelle Sylvie Wanlin, en charge de la solidarité et du CCAS, ce déménagement est devenu une nécessité. Outre les avantages précités, le nouveau centre permettra d’intensifier la lutte contre le gaspillage, améliorera la qualité des denrées livrées aux partenaires , en valorisant certains rebus de produits frais ou encore en transformant des fruits et légumes sur place.

Des besoins de plus en plus importants

Dans un contexte de crise sociale, à laquelle s’ajoute une crise des collectes et du bénévolat, la Banque Alimentaire a plus que jamais besoin d’évoluer dans des conditions lui permettant de mener pleinement ses missions. Entre 2022 et 2023, les fréquentations hebdomadaires de l’ensemble des distributions ont augmenté en moyenne de 14,5%. Rappelons que la banque alimentaire n’assure pas de distribution de repas directement  Ã  un public, mais elle assure 60% des besoins alimentaires en Franche-Comté, en les redistribuant à d’autres acteurs sociaux, que sont par exemple les Restos du Coeur. Son action est capitale. A titre d’exemple, le 23 octobre dernier, l’aide alimentaire sur Besançon a permis d’aider près de 6500 familles et près de 2.500 ménages ont bénéficié de repas.

A l’image de la Ville de Besançon, les collectivités prennent leurs responsabilités et accompagnent la banque alimentaire dans ses missions. La population est appelée à se mobiliser à son tour, en participant à la traditionnelle collecte de denrées alimentaires et de produits d’hygiène qui se tiendra les 24, 25 et 26 novembre prochains dans la région.

En compagnie de partenaires associatifs et institutionnels, la ville de Besançon travaille, depuis trois ans, sur un projet de maison des femmes. La nouvelle infrastructure qui devrait voir le jour d’ici la fin de l’année 2024, début 2025, s’installera dans les locaux de la résidence autonome Henri Huot, qui est désormais inoccupée, rue Jean Wyrsch. L’objectif est de concentrer en un même lieu un ensemble de services, répondant majoritairement aux besoins des femmes victimes de violences. Le coût de l’acquisition de cette bâtisse s’élève à 1,2 million d’euros.

La Ville de Besançon et ses partenaires veulent donner naissance à un lieu unique, permettant de donner des réponses multiples. Et ce, dans les domaines psycho-sociaux, juridiques et médicaux . Certaines structures, à l’image de Solidarité Femmes, occuperont pleinement ce nouvel espace. D’autres assureront des permanences.  Des bureaux d’entretiens, un centre de ressources, une salle de formation pour les professionnels, une salle informatique, une recyclerie et un espace de stockage Banque Alimentaire, un espace pour accueillir les enfants et travailler sur la parentalité et une cuisine et un espace de vie pour l’accueil de jour des femmes en grande difficulté seront aménagés.

Par ce projet, à l’image d’Elise Aebischer, l’élue bisontine en charge de l’égalité femmes-hommes, les élus espèrent toucher un public plus large et des personnes qui ont encore du mal à solliciter de l’aide. Tout en conservant la confidentialité recherchée dans ce genre de prise en charge, la Ville de Besançon se félicite de pouvoir proposer un lieu unique et facilement identifiable au sein de la cité.

L'interview de la rédaction : Elise Aebischer

 

 

Ce jeudi 2 novembre, des tags antisémites ont été découverts à Besançon. Alors qu’Anne Vignot, la maire de la cité,  tient une conférence de presse ce jeudi soir, le Préfet du Doubs fait part, dans un communiqué de presse,  de son indignation. Il condamne fermement ces inscriptions « ignobles Â». Il apporte également son soutien total à la communauté juive  touchée par ces « faits honteux Â».

La Ville de Besançon fait savoir que l’exposition de photographies de Raphaël Helle sur le quai Vauban, au pied de la tour bastionnée des Cordeliers, est prolongée jusqu’à la fin du mois de décembre. Cette initiative rend hommage, à travers 22 clichés de très grand format, aux ouvrières de l’industrie.

Par ailleurs, ce samedi, a été inaugurée la fresque de l’artiste bordelaise Rouge. Cette création rend hommage aux femmes, à ces ouvrières,  qui se sont engagées sans compter dans le combat des LIP. Nombreuses, elles ont joué un rôle important dans cette lutte. Cette excellente réalisation est à retrouver sur le mur d’un bâtiment, appartenant à Néolia, rue Berlioz, dans le quartier Palente