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Ce vendredi matin, Anne Vignot, la maire de Besançon, a présenté ses vœux à la presse. Durant cette rencontre, l’élue bisontine a rappelé son attachement à la liberté de la presse. Mme La Maire n’a pas caché ses inquiétudes sur les difficultés de cette dernière et les freins que les journalistes peuvent rencontrer dans l’exercice de leur mission d’informer. Anne Vignot, en compagnie d’Anthony Poulin, Abdel Ghezali et Kevin Bertagnoli, a décliné également les grands projets et actions qui verront le jour tout au long de l’année. Certains se poursuivront au-delà de 2023.

Malgré un contexte économique difficile, la cité comtoise continuera d’investir. Chaque année, ce sont 42 millions d’euros qui sont engagés. 97% de cette somme revient dans l’économie régionale, puisque les travaux missionnés sont confiés aux entreprises du territoire. Pour cette nouvelle année, les chantiers concerneront tous les quartiers bisontins, dans des registres divers et variés. Les objectifs sont multiples : associer la population locale et transformer la ville avec les enjeux du moment liés à l’écologie et au social.

Les projets

La Ville de Besançon poursuit son plan de rénovation des écoles et des crèches, qu’il s’agisse des bâtiments ou des cours. Elle continuera de décliner  son programme de végétalisation des espaces publics, d’aménagement urbain, notamment à Planoise et dans les secteurs Grette, Brulard, Polygone, la création de nouvelles voies cyclables (rue de Dole, rue de la Grette,…), d’aménagement du Campus de la Bouloie et d’amélioration des équipement sportifs ( création d’un terrain synthétique à Velotte, gradins autour de la piste BMX, …). Le social n’est pas oublié. La Ville investira dans la rénovation de la boutique Jeanne Antide, la création d’un espace de vie social sur le quartier des Hauts de Saint-Claude et la rénovation du siège des locaux du Centre Communal d’Action Sociale.

L'interview de la rédaction / Anne Vignot

A Planoise. Le bâtiment dédié au numérique est loin d’être terminé, mais il connaîtra une nouvelle étape en février prochain. Après la fin des travaux de déconstruction des bâtiments du 9-11 du Luxembourg, dans le secteur Île-de-France, le terrain, sommairement terrassé, sera disponible pour accueillir le nouveau lieu de vie. L’ensemble devrait être inauguré à la fin de l’année 2025. Le montant de projet s’élève à 2,5 millions d’euros. Il s’inscrit dans le programme de renouvellement urbain de Planoise, qui s’étale jusqu’en 2030. Une centaine d’opérations sont prévues.

D’ici 18 mois, l’immeuble, situé 12-14 rue du lycée à Besançon, sera entièrement rénové. 20 logements verront le jour dans cet espace que le bailleur social Loge GBM a acquis en juin 2020. Ce bâtiment de caractère de 800 m2 était la propriété de la Congrégation des Sœurs de Jésus Sauveur. Il abritait un foyer de jeunes filles, qui s’est arrêté il y a quelques années seulement. Le coût de la transaction s’élève à 1,2 million d’euros.

Le chantier débutera véritablement en février prochain. Il s’attaquera aux quatre bâtiments existants pour donner naissance à 20 logements, avec des typologies variées, allant de T1 bis à T4. Un local de 40 m2 y sera également présent. Pour l’heure, sa vocation n’a pas encore été définie. Le coût des travaux  s’élève à 3,8 millions d’euros. Plusieurs financeurs sont engagés dans ce projet.

loge gbm rue du lycee 2 besançon

 

Rénover l’existant

A l’image du chantier mené rue de la Madeleine, la Ville de Besançon voit plusieurs intérêts à ce type d’opération. Elle apprécie cette démarche qui consiste à régénérer l’habitat d’une ville. C’est-à-dire à repenser les espaces vacants pour leur donner une seconde vie. « C’est ainsi que l’on réfléchit la ville du futur » a expliqué Anne Vignot, la Maire de Besançon. Ce nouveau lieu de vie bisontin permettra également, grâce à l’application de prix modérés, d’instaurer une véritable mixité sociale. Pour Anne Vignot et Carine Michèle, la Présidente de Loge GBM, l’objectif est également de prévoir un habitat répondant aux enjeux énergétiques du moment. Un immeuble labellisé BBC, Bâtiment Basse Consommation, assurant notamment une isolation optimisée.

loge gbm vignot

L'interview de la rédaction / M. Boichard, directeur développement et patrimoine à Loge GBM

 

Ce jeudi après-midi, Anne Vignot, Maire de Besançon, a signé le nouveau marché public des horodateurs avec Jean-François Esnault, le directeur de la société Flowbird, implantée à Besançon. Elle fut la moins disante et sa proposition a répondu complètement au cahier des charges de la municipalité.

Le coût de l’opération est estimé à 1,2 million d’euros. A compter de mai prochain, les 128 horodateurs de la ville seront donc remplacés. Ces appareils, indispensables pour la bonne gestion du stationnement sur le territoire bisontin, ont été conçus afin que leur utilisation soit la plus aisée. Ce nouvel horodateur se présente avec une meilleure ergonomie. Grâce à des logiciels et un système informatique performant, il sera en capacité d’interroger une base de données. Il accédera alors à la tarification et à la formule qui répond à sa situation. Précisons qu’une alimentation par panneau photovoltaïque a également été prévue.

L'interview de la rédaction / Anne Vignot, maire de Besançon

 

 

FLOWBIRD HORODATEUR 3

Réfléchir aux horodateurs de demain

Flowbird, leader mondial dans le domaine des systèmes de stationnement payant en voirie, compte 1300 salariés à travers le monde, dont 550 dans la seule ville de Besançon. La société rayonne dans 80 pays à travers le globe. Son centre de recherche et de développement et son usine sont basés à Besançon. Désireuse de toujours et encore être à la pointe de l’innovation et de la technologie, la firme travaille actuellement sur les horodateurs de demain. Les appareils devraient être en capacité de fournir encore plus de services dans les années à venir. Dans cet esprit, différents outils sont d’ores et déjà déployés. Par exemple, l’application Flowbird permet la gestion à distance son stationnement.  

Innover toujours et encore

FLOWBIRD HORODATEUR 2

 

D’ici quelques mois, le site internet de la ville de Besançon produira la photographie instantanée et réelle du stationnement, dans un secteur donné. Ce qui devrait faciliter le quotidien. Pour information, le stationnement représente une recette de 2 millions d’euros par an pour la cité comtoise. A compter du 1er janvier, le prix du stationnement en voirie et en parking subira une majoration de 10 centimes d’euro.

L'interview de la rédaction /  Jean-François Esnault, le directeur de la société Flowbird

 

L'association Les Jardins des Vaîtes, en collaboration avec Extinction Rebellion, organise la projection du documentaire « Pour la Vie » ce mardi 13 décembre, à 20h30, en présence de la co-réalisatrice Sandra Blondel, au cinéma Victor Hugo. Le documentaire revient sur le voyage des zapatistes en Europe. Rappelons que ce périple avait conduit une délégation à Besançon l’année dernière. Elle avait alors été reçue par les militants bisontins. Tarif unique à 5 euros.

 La Ville de Besançon se soucie de sa forêt. Les enjeux sont multiples. C’est la raison pour laquelle elle ne cesse d’adapter son plan d’aménagement forestier aux réalités du moment. Comme l’exige la loi, la cité comtoise  a rédigé son propre document. Ce cahier des charges de référence décline la gestion forestière bisontine jusqu’en 2040. Les coupes de feuillus, les coupes sanitaires, la vente de ces bois et la structuration de la filière bois pour permettre à la forêt de Chailluz de produire les bois de construction pour les futurs projets  y apparaissent. Jeudi soir, lors du conseil municipal, les élus se prononceront sur le nouveau programme de coupes et de travaux forestiers pour l’année 2023.

S’adapter au changement climatique

L’été dernier a montré que la Franche-Comté n’était pas épargnée par les feux de forêt. Ce qui oblige à prendre en compte cette situation dans la manière de gérer le domaine forestier municipal. Ainsi, un travail va s’engager entre les services de la ville, l’ONF, les services de secours et la préfecture, afin que les enjeux de défense contre les incendies soient intégrés à la gestion des massifs.  

L'interview de la rédaction : Fabienne Brauchli, en charge de la transition écologique, des espaces verts, de la biodiversité

Une convention avec les chasseurs

Un document cadre a été signé avec l’association communale de chasse agrée de Besançon. Une gestion en zonage a vu le jour et permet une occupation partagée de l’espace forestier de Chailluz. Une juste cohabitation entre chasseurs et promeneurs. Trois secteurs ont été définis. Si la partie centrale, qui correspond à la réserve, n’est quasiment jamais chassée, sauf par décision préfectorale, les zones, situées à l’est et à l’ouest,  sont ouvertes par alternance  à ces différents publics. La chasse aux grands gibiers est  interdite le samedi et le dimanche après-midi. Ces règles sont en place depuis début septembre. Précisons également,  qu’à Besançon, la chasse ne se pratique pas le mercredi après-midi, le vendredi toute la journée et le dimanche après-midi.

L'interview de la rédaction :

 

Les travaux d’aménagement du projet de nouveau quartier sur les secteurs de la Grette-Brulard-Polygones ont débuté ce lundi. Ils répondent à une nouvelle conception mise en œuvre par la Ville de Besançon. L’objectif est de créer un nouveau quartier conciliant nature, habitat et répondant aux défis du développement durable. La cité comtoise veut « un quartier adapté au confort des familles, avec  notamment des espaces verts, un corridor écologique, des terrasses, des espaces commun et privatifs ». Par rapport aux autres projets identiques, la cité souhaite déjà concevoir les espaces verts, avant de penser la typologie des logements. Un point que les élus  travaillent avec les habitants.

Une innovation expérimentale

Depuis lundi, le sol est travaillé. Un malaxeur est en action pour permettre de mélanger les différentes couches. Le projet de préverdissement permet d’expérimenter un process de création de nouveaux sols à partir des matériaux inertes issus de la démolition des 408, des produits de compostage de l’activité de gestion des espaces verts et de matériaux terreux et argileux. L’objectif étant de recréer des sols vivants à l’intérieur desquels une activité microbienne pourra se développer. Ce technosol  servira au développement de la végétation et de cultures.

600 à 800 logements

La Ville de Besançon souhaite voir sortir de terre entre 600 et 800 logements. La population est concertée. Chose quasiment acquise, ce nouveau quartier devrait être composé d’un habitat varié, composé à 20% de logements sociaux, auxquels il faut ajouter 10% de logements abordables. Anne Vignot veut « une mixité globale sur l’ensemble du site ».

L'interview de la rédaction / Adrien Laroppe, Conseiller Municipal délégué Ubanisme, Opérations d'aménagement

 

 

 

Dans un communiqué de presse, la Ville de Besançon indique qu’elle renouvelle son assemblée des sages. Un nouvel appel à candidature est lancé. Ainsi, la cité comtoise recherche des personnes âgées de 60 ans et plus, nées avant le 31 décembre 1962, qui résident à Besançon, qui ne sont ni élues, ni conjointes d’élus municipaux et qui souhaitent s’engager de manière volontaire. Les membres de l’Assemblée des Sages siègent pour un mandat d’un an, renouvelable une fois.

Les modalités d’inscription sont les suivantes :

Pour déposer sa candidature en ligne : https://atelierscitoyens.besancon.fr/project/candidatez-pour-lassemblee-des-sages/questionnaire/formulaire-de-candidature

Il est également possible de déposer son bulletin de candidature au service Démocratie Participative, situé 27 rue Sancey à Besançon. (https://fromsmash.com/LAssemblee-des-Sages-recrute-jusquau-15-decembre)

Au vu de la pénurie d’animateurs, la Ville de Besançon doit fermer les accueils périscolaires de l’école élémentaire Durer, ce vendredi après-midi, et Bourgogne, le midi, avec la restauration scolaire,  ce vendredi 2 décembre. La crise des effectifs à laquelle s’ajoutent les absences liées aux épidémies saisonnières et au Covid expliquent cette situation compliquée.

Plus que quelques jours à attendre. Le Marché de Noël de Besançon se tiendra du 3 au 31 décembre prochain.

Sur la place Granvelle. Jusqu’au 23 décembre. Une cinquantaine de chalets en bois seront présents. Ils accueilleront des artistes et artisans locaux A ces mêmes dates, les enfants auront la joie de rencontrer le Père-Noël dans les allées du marché. Ils seront invités dans sa maison pour une séance photo à ses côtés. Plus loin,  dans l’espace grotte, ils pourront observer les lutins en train de s’affairer aux préparatifs de Noël. Entre le 3 et le 31 décembre, manège et patinoire (fermeture de cette dernière le 25 décembre) seront ouverts au grand public. Enfin, du 3 au 28 décembre, plusieurs animations (déambulations et concerts) auront lieu sur la Place Granvelle.

Sur la Place de la Révolution. Jusqu’au 31 décembre. Le public découvrira de nombreux chalets gourmands (fermeture le 25 décembre), ainsi que le manège carrousel. A ces mêmes dates, de nombreuses animations seront proposées : mapping interactif sur le musée des beaux-arts et d’archéologie (laissant l’opportunité de modifier la façade du bâtiment, jouer à des jeux vidéo…). Il sera également possible de résoudre des énigmes tout en prenant le contrôle d’un drone ou encore de jouer à des bornes d’arcade et de pédaler sur des vélos producteurs d’énergie à redistribuer dans le circuit de la ville.

Précisons qu’entre le 7 et le 18 décembre, un marché solidaire de Noël présentera l’artisanat des quatre coins du monde, avec des spécialités à déguster sur place, pas moins de cinquante associations ainsi qu’une buvette bio et équitable.