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De nouveaux tags antisémites ont fait leur apparition à Besançon ce week-end. Depuis le 31 octobre dernier, la Ville doit faire face à de graves inscriptions sur l’espace public. Elle assiste à une escalade de la violence dans le contenu des messages. Elle a porté plainte. L’enquête est actuellement diligentée par la sûreté départementale. « Ces propos n’ont pas leur place dans notre société » a déclaré la cité dans un communiqué de presse. Elle rappelle qu’elle « combat sans relâche toutes les formes de discriminations » et que celles-ci « représentent une atteinte grave à notre identité de respect des droits de l’humanité ».

La Banque Alimentaire s’est trouvée un nouveau local. Plus grand, correspondant davantage aux attentes en termes de conditions de travail et de sécurité, la structure s’installera au 4 rue du Gray à Chalezeule. Le nouveau site s’étend sur une superficie de près de 4.000 m2. Soit un coût total de 2,3 millions d’euros, comprenant l’acquisition du bâtiment et les travaux d’aménagement. Plusieurs partenaires soutiennent cette initiative : la ville de Besançon, Grand Besançon Métropole, le conseil départemental du Doubs et l’Ademe.

Comme le rappelle Sylvie Wanlin, en charge de la solidarité et du CCAS, ce déménagement est devenu une nécessité. Outre les avantages précités, le nouveau centre permettra d’intensifier la lutte contre le gaspillage, améliorera la qualité des denrées livrées aux partenaires , en valorisant certains rebus de produits frais ou encore en transformant des fruits et légumes sur place.

Des besoins de plus en plus importants

Dans un contexte de crise sociale, à laquelle s’ajoute une crise des collectes et du bénévolat, la Banque Alimentaire a plus que jamais besoin d’évoluer dans des conditions lui permettant de mener pleinement ses missions. Entre 2022 et 2023, les fréquentations hebdomadaires de l’ensemble des distributions ont augmenté en moyenne de 14,5%. Rappelons que la banque alimentaire n’assure pas de distribution de repas directement  à un public, mais elle assure 60% des besoins alimentaires en Franche-Comté, en les redistribuant à d’autres acteurs sociaux, que sont par exemple les Restos du Coeur. Son action est capitale. A titre d’exemple, le 23 octobre dernier, l’aide alimentaire sur Besançon a permis d’aider près de 6500 familles et près de 2.500 ménages ont bénéficié de repas.

A l’image de la Ville de Besançon, les collectivités prennent leurs responsabilités et accompagnent la banque alimentaire dans ses missions. La population est appelée à se mobiliser à son tour, en participant à la traditionnelle collecte de denrées alimentaires et de produits d’hygiène qui se tiendra les 24, 25 et 26 novembre prochains dans la région.

Lundi soir, dans le cadre du prochain conseil municipal de Besançon, les élus se prononceront sur un vœu, déposé par la majorité municipale, portant sur les mineurs non accompagnés déclarés « non mineurs ». Les élus s’insurgent contre la situation de 78 jeunes, originaires d’Afrique, présentant des papiers les reconnaissant mineurs, mais que les autorités françaises, en l’occurrence le conseil Départemental du Doubs et la Préfecture contestent. L’affaire est actuellement dans les mains de la justice. Une partie de ces jeunes migrants ont été entendus mardi dernier par un juge des enfants.

Hébergés à Planoise

Pour l’heure, 41 des 78 jeunes en question ont été mis à l’abri dans des appartements appartenant à Loge.GBM à Planoise. Ils occupent, en compagnie d’une quarantaine d’autres demandeurs d’asile, un espace de sept étages, comprenant 27 logements. Ils sont pris en charge par la ville et le milieu associatif local,  à la suite du démantèlement du camp qu’ils avaient installé rue d’Arène. Anne Vignot et son équipe demandent, par ce vœu, que le vide juridique qui ne reconnait ni la minorité, ni la majorité de ces personnes, soit comblé. Il est demandé « une loi plus claire en la matière et que l’état prenne ses responsabilités ». C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ce document sera envoyé au préfet, aux ministres concernés et aux parlementaires.

L'interbiew de la rédaction : Anne Vignot

Dans le cadre de la fête de la Toussaint, la Ville de Besançon indique deux projets concernant les aménagements des cimetières de la ville. La cité annonce la finalisation de l’aménagement d’une zone au cimetière Saint-Claude, qui va permettre la création d’environ 220 emplacements confessionnels supplémentaires. Un nouvel ossuaire a également été construit. Par ailleurs, dans le cadre de la lutte contre les îlots de chaleur, le cimetière de Saint-Ferjeux sera végétalisé et une partie des voieries désimperméabilisée. Plus de 70 arbres tiges seront plantés. Le début des travaux est prévu pour la fin novembre et les plantations en février prochain.

Comme chaque année, à pareille époque, la Ville de Besançon fait appel à des jeunes, âgés entre 18 et 25 ans, pour aider les personnes qui se déplaceront, d’ici demain, dans les cinq cimetières, gérés par la Ville de Besançon. Inscrits dans le projet TAPAJ, qui est un dispositif d’insertion dans le monde du travail, ils ont la mission d’aider les personnes à porter de lourdes charges ou des charges encombrantes ou d’orienter les usagers. Ils sont payés le jour même par la collectivité. A leurs côtés, les familles pourront également être accompagnés par les 11 agents du service, dont quatre surveillants.

Anne Vignot, maire de Besançon, était à la Sorbonne, ce jeudi après-midi, à la réunion des Maires des villes touchées par les émeutes urbaines de juin dernier.  Au cours de ce moment, Elisabeth Borne a annoncé que le quartier Planoise était retenu pour expérimenter le dispositif « forces d’action républicaine ». Par ailleurs, la maire de Besançon demande des besoins supplémentaires de l’état pour répondre aux questions de parentalité et de prévention. Par ailleurs, la Ville maintient sa demande pour l’implantation d’un commissariat à Planoise et un renfort de policiers nationaux.


Depuis le 14 octobre, et jusqu’au 17 décembre, la Ville de Besançon organise la 1ère étape de la deuxième édition de son budget participatif. Ainsi, la population a jusqu’au 17 décembre prochain pour déposer ses idées de projets, via la plateforme dédiée : www.atelierscitoyens.besançon.fr

A travers cette deuxième édition en terre bisontine, Kevin Bertagnoli, l’élu en charge de la Démocratie Participative et à la Participation citoyenne, entend intéresser la population à la vie publique et aller chercher celles et ceux qui ont déserté les bureaux de vote. Le premier budget participatif a répondu en partie à ces objectifs, qui devront encore être travaillées pour l’édition 2024. Il n’empêche que, selon les chiffres donnés par la Ville de Besançon, « 10% des votants de la 1ère saison n’avaient jamais participé à une élection traditionnelle ». Autres signes de satisfaction : « 77% des votants n’avaient jamais précédemment participé à une démarche participative sur la ville. Pour 68% des participants, il s’agissait de leur premier engagement collectif ».

 Elargir le public

La première édition aura enregistré 119 projets. 24 ont été retenus pour le vote citoyen final. Sept ont été labellisés. Pour ce nouveau rendez-vous, l’enveloppe reste la même. Soit 250.000 euros, avec un seuil de 100.000 euros par projet. Cette année, la Ville va tenter d’intéresser davantage les personnes en situation de handicap et les 16-25 ans. C’est la raison pour laquelle des démarches ont été entreprises avec l’association « Pari », l’école de la deuxième chance, la commission jeunesse de la ville de Besançon, l’université de Franche-Comté et l’inspection académique.

Les personnes désireuses de prendre part à cette aventure collective peuvent obtenir des informations et déposer leur initiative, via la plateforme dédiée : www.atelierscitoyens.besançon.fr. Il est également possible de la transmettre en version papier et de la déposer dans un accueil mairie, une maison de quartier municipale ou associative ou directement auprès du service Démocratie participative, rue Alfred Sancey à Besançon.

L'interview de la rédaction : Kevin Bertagnoli

 

Après la conférence de presse de Ludovic Fagaut, chef de l’opposition municipale,  Anne Vignot, la Maire écologiste de Besançon, a tenu à faire le point sur la situation de l’amiante dans les écoles de la ville. Document d’experts à l’appui, elle a rappelé, concernant les trois écoles, dont la situation méritait un suivi, que rien ne justifiait une fermeture. Néanmoins, soucieuse de ne faire prendre aucun danger aux enfants et aux enseignants, l’édile a décidé de mener les opérations nécessaires, ciblant les sites Bruyère, Bourgogne et Sapins. Des travaux de recouvrement des sols à surveiller ont été demandés, avant d’entamer des interventions plus lourdes cet été.

Des expertises menées en interne

Concernant le litige portant sur les rapports et évaluations de la situation, Anne Vignot reconnaît que le suivi demandé, « s’il était effectué par les services de la ville de Besançon », aurait mérité d’être mené par un cabinet indépendant. Ce que la Maire s’est attachée de mettre en place dès qu’elle a eu connaissance de ce manquement. « Le diagnostic de 2016 a été réalisé suite à un travail qui avait été fait en 2005. Sa réalisation ne pouvait être effectuée en interne. Nous avons désormais pris les mesures qui s’imposent » ajoute Mme Vignot.

70 millions d’euros d’investissement

Les travaux de désamiantage programmés s’effectueront dans le cadre des 70 millions d’euros consentis sur la totalité du mandat pour la rénovation et la réhabilitation des écoles bisontines. Douze écoles sur les soixante quatre que comptent la ville bénéficieront d’une cure de jouvence. C’est concrètement un peu plus d’un million d’euros qui sont budgétisés chaque année dans ce plan. « Lorsque nous sommes arrivés aux responsabilités, nous avons constaté que les écoles n’avaient pas fait l’objet d’une attention particulière » explique Mme la Maire. « Ce sont de véritables passoires thermiques. Il va falloir encore de nombreuses années pour arriver à mettre aux normes tous ces sites » termine la maire de Besançon.

L'interview de la rédaction / Anne Vignot

 

Dans le domaine de l’immobilier, la préfecture du Doubs fait savoir que les communes de Besançon et Pontarlier ont été reclassées en zone B1. Ce zonage classe chaque commune du territoire national dans une catégorie  en fonction du déséquilibre entre l’offre et la demande de logements. Les communes du Doubs étaient jusqu’à présent classées en zone B2 ou C, soit en zone de faible tension. Ce qui n’est plus le cas pour ces deux territoires, dont le niveau de tension est désormais supérieur à celui du marché.

En raison du déploiement d’un nouveau logiciel de gestion, l’ensemble du service de l’état civil sera fermé ce mercredi 4 octobre à la mairie de Besançon . Cela concerne les délivrances des actes de naissance, mariage, pacs et les déclarations de décès. En revanche, le service formalités-élections reste ouvert pour la délivrance des cartes d’identité, les passeports et les cartes d’électeur.