Le Tram bisontin fête ses 10 ans. Ce vendredi, en fin d’après-midi, à 17h30, Grand Besançon Métropole invite au partage d’un gâteau anniversaire aux Instants Gourmands à Granvelle. Samedi soir, de 19h à minuit, une rame de métro se transformera en boîte de nuit, en présence d’artistes qui mettront l’ambiance. Dimanche sera également animé, avec des goodies à remporter, de 12 h à 15h, dans le parc Micaud. A ne pas manquer également, la conférence « Si Flore m’était contée » ce samedi, de 11h à 11h30, place Flore, avec le Collectif Histoire des Chaprais.
Actuellement à Besançon, des travaux de restauration sont menés sur le quai Vauban, au centre-ville. L’objectif de cette opération est de consolider la partie haute du mur qui menaçait de s’effondrer. Certes, des blocs en béton avaient été installés en 2005, mais une intervention plus ambitieuse était devenue incontournable. L’usure de l’édifice ne lui permettait plus de contenir l’eau, qui, en s’engouffrant à l’intérieur, a occasionné des dégâts. Provoquant une déformation, un décalage ou encore « un ventre », dans le jargon technique, de 20 centimètres, sur 16 mètres de long.
85 clous de plus de 6 mètres
Ainsi, pour corriger ce phénomène, améliorer la situation et la pérennité de l’édifice, une intervention en quatre temps a été programmée. La durée du chantier s’effectue sur onze mois. Après les démarches administratives nécessaires, les rencontres avec les habitants et la validation des interventions, qui s’effectuent sur un site historique, les travaux ont pu débuter en juin dernier. Ils devraient se terminer en mai prochain. La première étape a consisté à consolider le mur existant et enlever les blocs provisoires de 2005 pour lancer concrètement les opérations. Lors de la deuxième phase, qui est en cours, 85 clous de 6 mètres de longueurs sont installés pour tenir le parement. Ensuite, il faudra démonter le parement en pierre et projeter du béton pour tenir les parties arrière du mur. Enfin, viendra la phase de reconstruction, « en conservant un maximum de pierres d’origine ».

Olivier Comte, responsable exploitation au sein de l'entreprise Pateu et Robert.
L'interview de la rédaction : Olivier Comte
Une reconstruction à l’identique
Un important travail de référencement a été effectué. Appelé « calepinage », il consiste à renseigner chaque pièce démontée pour ensuite les réintroduire fidèlement. Les pierres qui n’ont pas être conservées seront remplacées. Elles proviennent de Myon, près de Salins-les-Bains. Là -bas, le fournisseur est en capacité de proposer une production qui correspond aux caractéristiques et exigences exprimées. Le coût de ce chantier s’élève à 900.000 euros. La DRAC, pour près de la moitié, la Région, le Département et Grand Besançon Métropole apportent leur concours.
L'interview de la rédaction : Olivier Comte
Depuis le 12 août, et jusqu’au 22 août, et avant de rejoindre le village olympique de Paris, l’équipe de Colombie de para-haltérophilie s’entraîne à Besançon. La formation se compose de dix personnes, dont cinq para-athlètes. Rappelons que le mois dernier, lors des Jeux Olympiques, le club de la Française de Besançon, la Ville de Besançon et leurs partenaires avaient accueilli d’autres nations pour une même préparation. Elles arrivaient de Madagascar, du Nigeria, de Lybie et d’Egypte. Preuve que l’air bisontin transmet de bonnes ondes. Une des athlètes présentes, originaire d’Egypte, a décroché une médaille d’argent, le 10 août dernier, en haltérophilie.

Abdel Ghezali, 1er adjoint à la maire de Besançon, en charge des sports, ne cache pas sa satisfaction de voir évoluer dans la cité comtoise des formations étrangères. « En offrant la mise à disposition de nos installations sportives, notre collectivité et notre territoire ont participé à la réussite des Jeux Olympiques et Paralympiques » explique l’élu. Et de poursuivre : « rencontrer ces personnes nous fait du bien. J’espère qu’il en est de même pour elles. C’est une fierté pour nous de pouvoir les accueillir du mieux possible ».
L'interview de la rédaction : Abdel Ghezali

Une importante organisation
La ville de Besançon, labellisée ‘Terre de Jeux », a su mobiliser et convaincre pour accueillir ces délégations étrangères. L’engagement bisontin a répondu aux attentes des autorités du sport olympique et de différentes fédérations, en proposant des conditions d’entraînement et d’accueil optimum. Certes les infrastructures sportives sont de qualité et adaptées, mais la Ville et Grand Besançon Métropole ont également soigné la prise en charge de ces champions. Prise en charge depuis la sortie de l’aéroport, jusqu’à son hôtel de Besançon, la délégation colombienne bénéficie de moyens adéquats pour parfaire sa préparation. Cette haute performance sportive est assurée par de nombreux relais tels que : les deux collectivités et leurs équipes techniques, l’enseigne Carrefour, pour la mise à disposition des denrées alimentaires, l’hôtel Ibis, le Comité Régional Handisport et le Centre Omnisport Pierre Croppet, pour la mise à disposition de véhicules adaptés, … . Les athlètes colombiens et leurs encadrants (manager, entraîneur et l’équipe médicale) apprécient ce dévouement et en sont très reconnaissants. Sportive et fair-play, la Ville de Besançon leur a envoyé ses meilleurs encouragements pour l’olympiade à venir.
L'interview de la rédaction : Abdel Ghezali
La crèche municipale de Saint Ferjeux, à Besançon, poursuit sa mue. Après un temps de fermeture nécessaire, l’établissement devrait rouvrir ses portes en janvier prochain. Le coût de ce chantier s’élève à 3 millions d’euros. Ces travaux s’inscrivent dans le plan de rénovation des écoles et des crèches de la ville.

Ils prévoient une rénovation énergétique performante pour un bâtiment basse consommation, une rénovation fonctionnelle complète et un réaménagement des extérieurs dans le cadre de la lutte contre les îlots de chaleur. D’une superficie désormais de 766 m2, la nouvelle configuration proposera un accueil en inter-âge. 60 enfants de 2 mois à 3 ans y sont attendus.

En cette période estivale, des travaux sont actuellement menés à la Piscine Lafayette de Besançon. Des travaux indispensables pour l’entretien et le bon fonctionnement des lieux. Trois grandes interventions sont actuellement menées. Certaines seront terminées pour la rentrée prochaine. D’autres, liées à reconfiguration de la pataugeoire, avec notamment l’installation de nouveaux espaces de jeu, devraient être finalisées en début d’année 2025. Le coût global de ce chantier indispensable s’élève à environ 800.000 euros.
L'interview de la rédaction : Simon Devaux, responsable des piscines et de la patinoire à la Ville de Besançon

Trois phases d’intervention
Il a fallu traiter les usures de la maçonnerie et des infiltrations d’eau en sous œuvre et installer de nouveaux filtres. L’étanchéité au niveau de la pataugeoire a été revue, avant d’améliorer son offre ludique, qui verra notamment apparaître de nouveaux jeux pour les enfants et une zone de détente pour les familles. L’ouverture est prévue pour le début d’année 2025. En parallèle d’autres travaux structurels, la ville a repensé le système d’éclairage, composé désormais de 76 LEDS, permettant ainsi d’adapter la luminosité en fonction des besoins. « Soit une économie d’énergie de 75% au niveau de la lumière ».

L'interview de la rédaction : Simon Devaux, responsable des piscines et de la patinoire à la Ville de Besançon
26 ans d’existence
Construite en 1998, la piscine Lafayette connaît, 26 ans plus tard, ses travaux de réhabilitation les plus importants. Chaque année, entre 250.000 et 300.000 personnes sont accueillies en son sein. Soit la moitié des usagers, réparties sur les trois autres sites. Cet été, durant ces interventions, Lafayette est fermée. Pour combler ce manque, la piscine Mallarmé a pris le relais.
À partir de la mi-août, le pont de La Pelotte, situé quai de Strasbourg à Besançon, fera l'objet de travaux de remplacement qui dureront cinq mois. Grand Besançon Métropole entreprend ces travaux pour remplacer deux des trois travées de ce pont historique, construit en 1867. Les poutres structurelles datant de 1923 présentent des signes de corrosion et des perforations. Cet état de dégradation avancée nécessite un remplacement de l’ouvrage sans tarder.
L’augmentation du poids des véhicules circulant sur le pont rend également ces travaux nécessaires. À l'issue du chantier le pont pourra accueillir tous les types de véhicules, sans restriction de tonnage. Le coût total des travaux s'élève à 410 000 € HT pour une durée de cinq mois. Pendant cette période, la circulation piétonne et cycliste sera maintenue. Des déviations seront mises en place pour les véhicules à moteur afin de minimiser les perturbations.
Depuis le 2 août dernier, au centre-ville de Besançon, le square Saint Amour est de nouveau rouvert au public. En juillet dernier, le suivi du patrimoine arboré, réalisé par la direction biodiversité et Espaces verts de la ville, avait révélé une fissuration sur un tilleul argenté. Dans ce contexte, la cité a suivi les préconisations de l’expert de l’ONF et a procédé à la réduction de la hauteur du végétal, qui est désormais de 16 mètres, contre 24 mètres précédemment.
Consciente que ce type d’intervention, effectué en période estivale, représente « un traumatisme » pour l’arbre, la Ville indique que « de nouveaux tests de traction pourront être réalisés à l’avenir ». Il s’agit « de la seule alternative possible à l’abattage de ce tilleul centenaire patrimonial » explique le communiqué de presse.
La Ville de Besançon a décidé de procéder à la fermeture du Square Saint-Amour. Une fissure a été détectée sur un tilleul. Un examen technique sera réalisé, en urgence, mercredi 17 juillet. Il sera complété par un test de traction, qui sera réalisé le 28 août, et qui permettra de statuer définitivement sur la suite à donner. Par ailleurs, le stationnement le long du square, rue Leonel de Moustier, est provisoirement condamné.
Dans le cadre des festivités du 14 juillet, des perturbations sont à prévoir sur le réseau Ginko ce dimanche. Alors que se déroulera la cérémonie militaire, les lignes du tram seront partiellement interrompues entre Brulard et République, dans les deux sens, de 10h à 14h.
Les lignes L4, L6 et Ginko Citadelle seront déviées au centre-ville. Il en sera de même lors du feu d’artifice. A partir de 18h et jusqu’à la fin du service, les lignes L4 et L6 seront déviées au centre-ville. A partir de 19h30 et jusqu’à la fin du service, les deux lignes du tram seront interrompues , avec la mise en place du plan B. La ligne 4 sera également déviée ente René Char et Oratoire dans les deux sens.
Même si Dame Météo pourrait nous faire douter, la période estivale est lancée. A cette occasion, la Ville de Besançon, Grand Besançon Métropole et leurs partenaires associatifs ont concocté un riche programme. Il y en a pour tous les goûts. Depuis le 8 juillet, et jusqu’au 1er septembre, Vital’Eté a pris ses quartiers. La caravane des pieds d’immeuble anime les quartiers de la cité. Les piscines de Chalezeule, Port Joint et Mallarmé sont ouvertes. Tout comme la base de loisirs d’Osselle, entièrement rénovée. D’autres propositions sont également à découvrir.
Un terrain d’aventure à la cité Viotte
Situé dans la combe de la cité Viotte, ce nouvel espace, entièrement gratuit, est ouvert jusqu’au 3 août, du lundi au samedi de 15h à 21h. Il s’agit d’un endroit pour jouer et construire, où les participants peuvent laisser libre court à leur imagination. Grâce aux animateurs de l’Asep, ils sont accompagnés dans leur projet de construction. Un espace collectif d’expression créatrice et motrice, où est également développé les notions de respect de l’environnement, de solidarité et d’autonomie.
L'interview de la rédaction : Matthieu Marie, animateur socioculturel à l'ASEP, en charge du terrain d'aventure
L’été aux musées
Du sport, des loisirs, de la nage, mais aussi de la culture. Les musées des Beaux-Arts et du Temps sont ouverts durant cette période estivale. Ils invitent le public à venir découvrir ou redécouvrir les expositions « Made In Germagny » ou Lip.ologie, consacrée à l’histoire de cette entreprise et de sa production, jusqu’au conflit, associant également le monde ouvrier. Par ailleurs, pour rendre les visites des deux sites les plus ludiques et intéressantes possibles, il est prévu des ateliers pratiques et d’autres initiatives, comme les parcours thématiques, qui permettent aux visiteurs de découvrir différemment ces sites culturels et leurs contenus. Une démarche pédagogique des plus intéressantes qui devrait captiver petits et grands. Des outils adaptés en cette période, durant laquelle on a envie de réfléchir différemment.