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Dans un communiqué de presse, la CGT dénonce les conditions de travail qui touchent le service éducation de la Ville de Besançon. Le syndicat pointe la mauvaise préparation de la dernière rentrée scolaire, avec la mise en place d’un portail d’inscription peu convaincant et incompréhensible, les rémunérations insuffisantes du personnel et des temps de formation qui ne peuvent plus être assurés. Le syndicat s’insurge également contre « l’absence des élus qui ne prennent aucune décision de profondeur ». A l’image de Daniele Gouffon, représentante de la CGT, les agents ne veulent plus travailler dans ces conditions et demandent que cesse «  ce mode dégradé », qu’ils jugent « inacceptable ».

« Nous nous sommes retrouvés avec tous les parents mécontents. Ce contexte a créé des heurts et nous nous sommes retrouvés face à des gens agressifs » explique la responsable syndicale. Selon elle, les difficultés de recrutement s’expliquent aussi  par des salaires insuffisants et l’organisation décousue du temps de travail. « Le découpage des horaires est trop important. Il est impossible de vivre avec 600 euros par mois. La collectivité impose une présence durant les trois temps de la journée. Les étudiants ne viennent même plus travailler à la ville. Avec ce découpage, c’est impossible. C’est parfois des trajets deux à trois fois par jour. Ce n’est pas tenable ».

Daniele Gouffon appelle les élus à prendre leur responsabilité et à mener les réflexions qui s’imposent pour mener une véritable politique éducative, tenant compte de toutes ces difficultés. « Il faut que l’on arrête de travailler sur le mode dégradé. Le peu de personnel qui reste est fatigué. Ils tiennent à bout de bras l’organisation scolaire bisontine » explique Mme Gouffon. Et de conclure : « Nous attendons que des décisions soient prises. A-t-on prévu de construire une nouvelle cuisine centrale ? A-t-on pensé à d’autres systèmes pour que tous les enfants soient pris en charge ? les fermetures de classes ou d’écoles ont eu pour effet de détériorer l’accueil des enfants. C’est tout un système qu’il faut revoir ».

L'interview de la rédaction / Daniele Gouffon

 

Ce samedi matin, la Ville de Besançon inaugurera, avec les associations et les habitants du quartier, le nouveau de terrain de football synthétique du secteur Velotte . Un investissement, dont le montant est estimé à 800.000 euros.

Fini l’ancien espace en sable, place désormais à une infrastructure plus confortable pour ses utilisateurs. Cet investissement s’inscrit dans les projets de rénovation que la ville de Besançon mène durant ce mandat. Certes, il s’adresse tout d’abord à l’ASC Velotte et ses licenciés, mais il est également à la disposition des acteurs sportifs et sociaux du quartier et de la cité. Dans un souci d’une bonne répartition des infrastructures sportives sur l’ensemble du territoire bisontin, la ville a accepté de réhabiliter cet équipement sportif. Il est le cinquième terrain synthétique à voir le jour, après ceux des Orchamps, Saint Claude, Le Rosemont et la Malcombe.

Un club qui rassemble de nombreux licenciés

Avant de valider complètement un projet, la Ville s’intéresse à la vitalité du ceux qui portent l’initiative et leur capacité à rassembler autour d’une discipline et d’une passion. Ce fut le cas à Velotte. Avec ses plus de 300 licenciés, dont plus de 75% d’enfants, l’ASC Velotte a répondu à ces exigences. Le critère environnemental n’est également pas exclu. C’est la raison pour laquelle, Abdel Ghezali, 1er adjoint à la ville de Besançon, et ses équipes ont opté pour cette matière, qui facilite l’entretien, en évitant notamment les arrosages répétitifs, consommateurs d’une grande quantité d’eau.

Un nouveau gymnase à Planoise

Lors de ce 2è mandat, la Ville continuera d’entretenir et rénover ses équipements. Parmi les grands projets à venir, la construction/agrandissement du gymnase Diderot à Planoise. Un budget de plus de 12 millions d’euros est annoncé par ce nouvel espace qui devrait voire le jour en 2026.

L'interview de la rédaction : Abdel Ghezali, 1er adjoint à la ville de Besançon, en charge des sports

 

10.000 euros, c’est le montant qui a été voté hier soir par la Ville de Besançon pour venir en aide aux peuples sinistrés au Maroc et en Libye. Hier soir, lors du conseil municipal, les élus ont également observé une minute de silence. Rappelons que le Maroc a été touché par un terrible tremblement de terre dans la nuit du 8 au 9 septembre, faisant près de 3.000 morts et près de 5.500 blessés. En Libye, les inondations ont fait au moins 3.845 morts. On dénombre également plus de 10.000 disparus.

La situation reste critique concernant l’accueil des enfants dans les cantines scolaires bisontines en cette rentrée scolaire. 359 enfants restent sans solution. Le manque d’animateurs périscolaires explique cette situation tendue. Lors de son traditionnel débriefing sur les réseaux sociaux d'après conseil municipal, Ludovic Fagaut, l’élu LR de l’opposition municipale,  évoque « un véritable fiasco ».

Il a d’ailleurs formulé l’idée que des assistants d’éducation,  qui travaillent dans les collèges du Grand Besançon, complètent leur temps de travail en rejoignant les cantines scolaires bisontines. Rappelons que Ludovic Fagaut est le chef d’établissement du collège de Pouilley-les-Vignes.

La ville de Besançon organise une réunion publique ce mercredi 27 septembre à la Maison de Quartier Grette-Butte. Elle portera sur le projet urbain « Grette-Brulard-Polygones ». Rappelons que l’’ambition des élus sur ce territoire bisontin est de développer un nouveau quartier conciliant nature et habitat, et répondant aux défis du développement durable.

La rencontre de ce mercredi soir permettra de présenter l’état d’avancement et les évolutions du projet et la démarche de programmation participative. Toutes les personnes intéressées par cette réflexion et cette évolution sont les bienvenues.

L’Etudiant fait apparaître en  onzième position la ville de Besançon dans son classement des meilleures villes étudiantes de France. 46 villes françaises, accueillant plus de 8.000 étudiants,  ont été passées au crible. Les critères ont évolué cette année. L’offre de santé et la qualité de l’air font leur apparition. Ils se conjuguent au logement, aux transports, à l’emploi, à l’offre de formation, … .

Parmi les points positifs avancés : Besançon fait partie des dix villes les moins chères avec un loyer moyen de 403 euros ; les réductions dont  les étudiants peuvent bénéficier sur leur abonnement aux transports en commun ; les  évènements organisés pour aider les jeunes à trouver un emploi de proximité ; l’accompagnement dans la recherche de stages et d’alternance par  la maison des étudiants et l’ouverture de la ville sur l’international.

La Ville de Besançon fait savoir qu’à la suite d’un dysfonctionnement sur une vingtaine d’armoires électriques, l’éclairage public sur le secteur nord de la ville de Besançon connaît des problèmes actuellement.  SFR, le prestataire, a été informé de cette situation. Il ne pourrait néanmoins n’intervenir que lundi.

C’est le message qu’a souhaité faire passer hier Yves Cellier, le directeur  départemental de la sécurité publique du Doubs. Invité par le Procurer de la république de Besançon à faire le point sur l’interpellation d’un adolescent de 17 ans, qui a cru bon se faire justice lui-même  dans le cadre d’une enquête sur la fugue de sa petite sœur de 12 ans à Besançon, le policier a expliqué que les forces ont du gérer l’interventionnisme déplacé de badauds ce jour-là, rue de Dole.

Plusieurs personnes, sans connaître l’auteur, ni les raisons de son interpellation, se sont manifestées, en s’opposant physiquement à la patrouille dépêchée sur place.  « C’est un phénomène plutôt nouveau à Besançon, même s’il ne l’est pas partout sur le territoire national » explique M. Cellier. Et de compléter : «  Le citoyen n’a pas a jugé la manière dont on intervient. Il n’a pas à intervenir dans les opérations qui sont menées sur voie publique. S’il y a des erreurs, ce qui peut être le cas, c’est à l’autorité judiciaire et à l’autorité administrative  d’en juger ».

M. Cellier demande de la citoyenneté. « Ces opérations sont justifiées. Lorsque la force doit être utilisée, elle est le plus souvent justifiée également » conclut le directeur départemental de la sécurité publique du Doubs. Le policier ne cache pas son inquiétude sur ce point. « Les policiers ont besoin du soutien de leurs concitoyens » conclut-il.

L'interview de la rédaction : Yves Cellier, directeur départemental de la sécurité publique

 

C’est un grand jour ce mardi 12 septembre pour le campus de la Bouloie à Besançon. Ce matin, les financeurs, institutions et autorités feront le point sur la transformation du site. Une déambulation est prévue pour apprécier les travaux réalisés. Au programme : la rénovation technique de Supmicrotech-Ensmm, l’Area Sports, la maison des sports et la place centrale notamment.

Grand Besançon Métropole poursuit les travaux d’entretien des grilles d’eaux pluviales sur différents secteurs de la ville de Besançon. Ces travaux ont pour but de réaliser un nettoyage complet afin de prévenir les risques d’inondation en cas de fortes pluies. Prévoyez des interventions tout au long de cette semaine, durant les nuits, jusqu’au vendredi 15 septembre, de 21h à 5 h du matin.