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Le Musée du Temps à Besançon va provisoirement fermer ses portes le 8 novembre prochain Des travaux de mise en conformité avec la loi handicap vont être lancés. Sept mois sont nécessaires pour rendre l’accueil, la boutique et toutes les collections faciles d’accès. Durant cette période, une programmation spécifique autour des thématiques du musée du Temps sera proposée au musée des beaux-arts et d’archéologie. Au programme : visites guidées le dimanche, atelier jeune public et scolaire. Pour tout savoir sur cette organisation provisoire : www.mdt.besancon.fr

Pour lutter contre le stationnement anarchique des poids lourds sur la bande d’arrêt d’urgence ou sur les surlargeurs de la RN 57, au niveau de l’échangeur de Planoise, la Ville de Besançon indique que des glissières de sécurité sur près de 2000 mètres linéaires seront déployées sur ce secteur. Selon la ville, l’implantation d’une glissière en avril dernier, qui empêchait physiquement le stationnement des poids lourds sur une longueur de 250 mètres, s’est montrée concluante. Les travaux débuteront en novembre prochain.

Le groupe d’opposition de droite « Besançon Maintenant » s’insurge, si elle devait voir le jour, contre l’idée d’interdire les voitures sur le pont de la république au centre-ville de Besançon. Et ce, dès le printemps 2022. Ludovic Fagaut et son équipe y voient une politique en défaveur de la voiture au centre-ville de Besançon, alors que, selon eux, « elle reste le mode de déplacement de la grande majorité des habitants du Grand Besançon ».

Le communiqué de presse liste les différentes actions qui pourraient confirmer ces dires : suppression de places de parking, journée « sans voiture », problèmes d’accès avec les bornes d’accès au centre-ville, modification de la fréquence des feux et des capteurs de circulation.

« Besançon Maintenant » dénonce une « erreur ». Et de conclure : « le moyen le plus rapide d’accentuer le déclin du centre-ville de Besançon serait d’empêcher les gens d’y entrer ».

Demain, à Besançon, se déroulera le conseil municipal de rentrée. En ce mois de septembre, il retrouve son lieu originel, à savoir l’hôtel de ville. Les débats porteront notamment sur le nouveau projet des Vaîtes, pour lequel, l’assemblée municipale devra se positionner. Anne Vignot en profitera également pour dresser le bilan des dernières activités estivales et de la rentrée des classes. Elle déclinera également certains enjeux à venir. L’insécurité routière en fait partie.

Implantation de radars carrefour

Les autorités et la Ville de Besançon ont constaté une nette augmentation des comportements dangereux au volant ces derniers mois. C’est la raison pour laquelle Anne Vignot travaille actuellement avec le Préfet, le Procureur de la République et la police nationale sur la mise en place d’actions répressives pour sanctionner ces comportements inconcevables, qui ont coûté la vie à une automobiliste il y a une dizaine de jours. Ainsi, la ville vient de formuler au ministère de l’intérieur une demande pour acquérir cinq radars carrefour qui pourraient être déployés sur quinze sites référencés. La vitesse, associée à une consommation d’alcool et de stupéfiants, sont clairement dénoncées. Par ailleurs, la Ville de Besançon forme actuellement une dizaine de policiers municipaux à l’usage d’une caméra spécifique,  qui permet  de repérer et d’intercepter les chauffards. En parallèle, elle va déployer dans la cité une campagne d’affichage « la Ville n’est pas un circuit ».

Le périscolaire du midi

La situation est encore très tendue pour l’accueil des enfants durant la pause méridienne. Près de 500 petits bisontins se retrouvent sans prise en charge. Et ce, malgré les places créées par la Ville à la rentrée. Ce calcul s’explique par les 187 enfants, qui n’avaient toujours pas de place début septembre, auxquels s’ajoutent les 114 places laissées vacantes par des familles pour des impayés et l’arrivée de nouveaux enfants sur le territoire bisontin. Cette situation, déplorée par la Ville, s’explique notamment par un manque d’animateurs. Une trentaine manque à l’appel. Ce qui oblige la cité à réduire son offre. D’où ce nouvel appel au recrutement.

Les chiffres de l’été

Anne Vignot ne cache pas sa satisfaction d’avoir pu, malgré le contexte sanitaire incertain, maintenir les animations estivales proposées. A Besançon, nous avons « l’esprit de résistance » déclare-t-elle. L’édile bisontine et ses équipes ont cependant constaté encore une frilosité des locaux à participer aux animations prévues à l’intérieur. Néanmoins, les chiffres sont éloquents et montrent sans aucun doute l’envie de sortir et  renouer avec les grands évènements.  Ainsi, la cité comtoise a recensé 11.000 visiteurs à Vital’été. Près de 93.000 personnes ont été comptabilisées, entre juin et fin août à la Citadelle. Soit une augmentation de 10% par rapport à la même période en 2019. Sur les mois de juillet et août, le musée des Beaux-Arts et d’Archéologie a vu sa fréquentation progressée de 5%, pour atteindre 13.500 visiteurs. En revanche, le public a baissé au musée du Temps. La Maire de Besançon s’est également félicitée du millier de jeunes qui ont participé au Festival « Ici, c’est Besac », qui aura sans doute une prochaine édition. On notera également les 25.000 curieux qui ont franchi les portes de « Livres dans la Boucle ». Ils étaient 30.000 en 2019. 7.000 visiteurs se sont rendus le week-end dernier à l’act 3 de Grandes Heures Nature et Tout Besançon Bouge.

L'interview de la rédaction : Claudine Caulet, adjointe aux écoles et à l'éducation

Ce mardi matin, à l’initiative de Sud Collectivités Territoriales, les travailleurs sociaux du CCAS de Besançon, de la Ville et de Grand Besançon Métropole se sont rassemblés devant le kursaal, où se tient le séminaire annuel des cadres. Ils étaient environ une trentaine.

Les manifestants demandent une reconnaissance par leur hiérarchie de leur métier  correspondant au statut de la catégorie A. C’est-à-dire, une rémunération qui tient compte de ce statut, et la possibilité d’aménager leur temps de travail sur 4,5 jours par semaine ( ou 9 jours par quinzaine). Selon eux, l’application du protocole sur les 1607 heures et le nouvel aménagement du temps de travail qui en découle ne correspondent  pas à la réalité de leur mission au quotidien. « Leur retirer cet aménagement du temps de travail, c’est aggraver l’usure professionnelle des agents sans tenir compte de la spécificité du travail social, dans un secteur où la collectivité peine à recruter » expliquent-ils.

TRAVAILLEURS SOCIAUX VIGNOT 2

Ils pointent également, un nouveau protocole qui « prévoit un plafonnement des récupérations des travailleurs sociaux « alors que les rendez-vous tardifs avec un usager en difficulté ou les actions programmées en soirée ou le week-end sont fréquents ».

Pour l’occasion, les manifestants avaient organisé une haie d’honneur devant le Kursaal. Ils ont pu échanger quelques minutes avec Anne Vignot et leur direction générale, qui leur a rappelé qu’elle « appliquait la loi en vigueur et ne pouvait différencier les traitements entre les agents des différents services ». Pat ailleurs, des représentants du collectif en colère ont été invités à participer au séminaire du jour.

Jeudi soir, le conseil municipal de Besançon se prononcera sur le nouveau projet des Vaîtes. Nicolas Bodin, le président du groupe socialiste / société civile, qui espère que les dispositifs mis en place, pour aboutir à ce nouveau visage, à savoir le GEEC, composé d’experts, et la conférence citoyenne, auront contribué à instaurer de la « pédagogie, de l’écoute et de l’apaisement ». Nicolas Bodin indique que « les élus du groupe socialiste voteront favorablement ce nouveau projet mais resteront exigeants et vigilants quant aux réponses apportées aux besoins en logements de tout type au service des familles, des étudiants, des précaires, des jeunes actifs... »

Afin d’obtenir la reconnaissance de leur métier et le maintien du droit d'aménager leur temps de travail hebdomadaire, les travailleurs sociaux du CCAS de Besançon, de la Ville et de Grand Besançon Métropole seront en grève ce mardi 28 septembre. Ils manifesteront à 8h30 devant l’entrée du Kursaal pour accueillir avec les honneurs leur Présidente-Maire Anne Vignot et leur Direction Générale en ouverture du séminaire annuel des cadres où « on a « oublié » de les convier » précis le communiqué de presse.

Ce samedi, la Ville de Besançon organise une « journée sans voiture ». A cette occasion, la Boucle et le quartier Battant seront fermés à la circulation automobile de 11h à 22h. Dans le même temps, des opérations promotionnelles seront mises en place : le ticket journée vélocité sera gratuit et le réseau Ginko proposera un tarif à 2 euros la journée. L’accès aux parkings souterrains sera assuré.

A travers cette manifestation, qui s’inscrit dans le cadre de la semaine européenne de la mobilité, la Ville de Besançon et sa maire écologiste Anne Vignot veulent inciter et sensibiliser les usagers au choix de mobilités durables et faire vivre les alternatives à la voiture.

Pour l’actuelle majorité bisontine, il est temps de « repenser la place de chacun au sein de la cité ».  A ce sujet, elle mène  actuellement une réflexion sur l’organisation des livraisons, la sécurisation autour des école, la vitesse et rendre  la signalisation plus cohérente. La réduction de la pollution, du bruit et de la sécurité font clairement partie des objectifs identifiés à moyen et court terme.

L'interview de la rédaction / Anne Vignot

Ce mercredi, Besançon commémorait le 77è anniversaire de sa libération. Chaque année, le 8 septembre, la cité comtoise rend hommage aux forces armées et aux civils qui se sont mobilisés pour sauver les Bisontins de l’envahisseur allemand.

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A cette occasion, Anne Vignot, la Maire de Besançon, a fait lire par les élus de la Ville des extraits d’ouvrages évoquant les enfants et adolescents durant la Guerre. Des écrits qui font aussi écho à l’actualité du moment. « Plus que jamais, nous avons un devoir d’aider les enfants dans les pays en guerre » a déclaré Mme Vignot, en présence des autorités civiles et militaires.

L'interview de la rédaction : Anne Vignot

 

 

LIBERATION BESANCON 6

Ce dimanche, aux Prés de Vaux, à Besançon, dans le parc de la Rhodia, un premier module, en l’occurrence une rampe, a été inaugurée. Pour les jeunes pratiquants, cette installation est la bienvenue car elle permet de développer des techniques différentes que celles que les modules du skate parc de Chamars proposent. Cela faisait deux ans que les jeunes pratiquants l’attendaient vivement. Cette demande avait été formulée à la mairie de Besançon après la fermeture du site de l’espace Canot, devenu vétuste et dangereux. Le coût de cette opération s’élève à près de 70.000 euros. La Ville de Besançon et le Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté ont apporté les financements nécessaires à son achat.

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Les jeunes skateurs concertés

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Pour répondre au mieux aux attentes des jeunes utilisateurs, la Ville de Besançon s’est entourée des conseils et compétences de l’association Sirocco, qui avait déjà été consultée lors de la création du Centre des Cultures Urbaines  aux Torcols.  « On a quelque chose de nouveau. Quelque chose qui nous manquait depuis deux ans. On va pouvoir s’éclater » disent les jeunes utilisateurs. Chacun apprécie cette nouvelle opportunité, mais espère que d’autres éléments viendront s’ajouter. « Il maque pas mal de choses et notamment des courbes. Il n’y a que des plans inclinés » explique Olivier Jeannerot, le vice-président de l’association Sirocco. Pour Abdel Guezali, l’adjoint aux sports à la Ville de Besançon, « les sports urbains se développent. Il est de notre responsabilité de pouvoir offrir des outils qui répondent à cette demande ».

Le reportage  de la rédaction

 

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