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Lors du dernier conseil municipal bisontin, en date du 9 décembre, les élus du groupe LREM-MoDem se sont opposés à l’écriture dite « inclusive » sur les supports de communication à destination du public et des agents de la collectivité. Et ce, « afin de respecter les principes fondamentaux d’accessibilité et d’égalité des droits ».

Un rassemblement des policiers municipaux se tiendra demain, vers 12h45, devant l’Hôtel de Ville, sous les fenêtres d’Anne Vignot. Ces fonctionnaires dénoncent leurs conditions de travail et le manque d’attractivité. Une situation qui a un impact réel sur la fidélisation des agents et leur recrutement. Selon Raphaël Da Silva, du syndicat Force Ouvrière, la Ville de Besançon est peu attrayante et sa police municipale devient vieillissante. L’âge moyen des fonctionnaires en poste est de 50 ans.

Les missions confiées, les salaires et l’armement des policiers sont de vrais problèmes. Ces sujets ont été évoqués vendredi dernier avec Anne Vignot. Le représentant Force Ouvrière demande davantage de soutien de sa hiérarchie, des réponses aux questions posées et une réorganisation du service. « Notre hiérarchie nous soutient-elle ? Nous aimerions montrer que nous sommes au service de la population, que nous ne sommes pas là que pour donner des contraventions aux artisans et commerçants qui se stationnent mal » explique M. Da Silva, qui parle « d’un véritable mal être au sein de la police municipale bisontine ».

La Ville de Besançon mène une politique ambitieuse visant à faciliter l’accès de tous à la culture. Cela concerne notamment les personnes en situation de handicap. Lorsqu’il a été rénové, le Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie a été pensé pour faciliter l’accueil, les déplacements de ce public et l’accès aux œuvres. Actuellement, c’est le musée du Temps qui connaît une rénovation identique.

Ces travaux s’inscrivent dans une série d’actions et de moyens mis en place, tels que le recrutement de médiateurs culturels, d’une référente handicap, l’organisation d’animations pour tous pour mieux faire découvrir les œuvres, en s’adaptant aux handicaps de chacun,  et la création d’outils d’aide à la visite. Différents supports existent, dont l’audiodescription, qui impose une rigueur dans le choix des mots afin de décrire et faire vivre au mieux l’œuvre présentée, et l’écriture inclusive. Preuve de cette volonté, ce vendredi, la Ville et le Musée ont profité de la journée internationale des personnes handicapées pour proposer une visite de l’exposition « en toute discrétion » en langue des signes. Il a également été présenté le plan tactile de l’établissement, financé par le Lion’s Club Lumière de Besançon.

D’autres publics ciblés

Si les personnes en situation de handicap font l’objet de toutes les attentions, la Ville de Besançon s’intéresse également à la situation des personnes en Ehpad, hospitalisées, isolées ou les sans domiciles fixes. Les exemples ne manquent pas. Durant le confinement, la cité comtoise a par exemple développé l’initiative « le musée au bout du fil » pour créer du lien. Au cours de son discours introductif, Nicolas Surlapierre, le directeur des Musées du centre-ville de Besançon, a reconnu, en toute objectivité, la politique ambitieuse que mène la cité en la matière.

l'interview de la rédaction / Nicolas Surlapierre

La campagne de plantation hivernale de la ville de Besançon a débuté. Plus de 1080 arbres, soit deux fois plus que l’an dernier, seront plantés cet hiver. Parmi ces nouveaux arbres, seule une centaine  est plantée en compensation des arbres ayant soufferts de maladies ou d’épisodes de sécheresse successifs.

Le reste permet d’accroître le patrimoine arboré en ville avec pour principaux objectifs la réduction des îlots de chaleur urbain, le cadre de vie et le support de biodiversité. La Ville a fait le choix de la diversité des essences et des variétés. Permettant ainsi de limiter le risque de propagation de maladie et de tester le comportement des nouveaux sujets, notamment face aux épisodes de forte chaleur et de sécheresse.

Suite à la polémique lancée par le chef de l’opposition de droite à Besançon, sur l’absence du terme « Noël » sur les décorations de la ville pour promouvoir les festivités de fin d’année dans la cité comtoise, les partis politiques réagissent au niveau national.

Localement, ce sont les Socialistes bisontins et du Doubs qui s’expriment. Ils rappellent qu’il s’agit « d’une fake news » puisque cette communication existe depuis 2019 et qu’elle est à l’initiative de l’Office du Commerce et de l'Artisanat de Besançon. Le communiqué signale  également que le mot « Noël » « apparaît une centaine de fois dans le programme des animations ». Les élus municipaux socialistes, la section du PS de Besançon et la Fédération PS du Doubs dénoncent « ces langage belliqueux et initiative malveillante qui dégradent le débat politique ».

Jusqu’au 21 novembre, le Ville de Besançon et son CCAS organisent  la semaine du handicap. En partenariat avec le monde associatif local, différentes animations sont proposées. Cette manifestation revisite l’habituel Biennal du handicap, qu’Anne Vignot a voulu dépoussiérer. L’objectif est de sensibiliser le plus grand nombre au monde du handicap et faire progresser et avancer la société  sur le handicap et les personnes en situation de handicap. Comme le souligne Alban Soucarros, le directeur général du CCAS de Besançon, « le handicap fait partie de la société, à Besançon, 10% de la population  est touchée de près ou de loin par le handicap

Une trentaine de manifestation

Ainsi durant cette semaine, des temps festifs, ludiques, d’informations et de débats seront proposés. Cela concernera toutes les classes d’âge, des enfants aux adultes. Par exemple, une journée handi-citoyenne est prévue au lycée Sain-Jean ce mardi. Un Tea Time en langues des signes est programmé ce mercredi, de 15h à 17h à la médiathèque de Montrapon. Des conférences, une exposition, un quiz micro-trottoir sont également au programme.

Pour tout savoir sur cette programmation : https://sortir.besancon.fr/event/semaine-bisontine-du-handicap/

Le reportage de la rédaction / Alban Soucarros, le directeur général du CCAS de Besançon, et Florence Batoz, chargée de mission au CCAS

 

Grâce au soutien de plusieurs souscripteurs, la Ville de Besançon a pu acquérir par voie de préemption une œuvre exceptionnelle de Simon Vouet, « Les anges portant la colonne de la Passion », qui vient enrichir les collections du musée des Beaux-Arts et d’Archéologie. L’établissement bisontin renforce ainsi son fonds d’œuvres de Simon Vouet, artiste majeur de la première moitié du 17è siècle, riche de trois peintures et vingt-quatre dessins, et réaffirme sa place parmi les grandes collections publiques en France.

Ce fut acté le 27 octobre dernier. Le groupe municipal LREM-Modem de la Ville de Besançon a fait le choix de renouveler la présidence du groupe à Laurent Croizier.

En ce jour de la Toussaint, les villes de Besançon et de Pontarlier rendent hommage à leurs morts.

A Besançon, Une cérémonie est programmée à 9h au Monument aux morts du cimetière de Saint-Claude. S’enchaîneront des rassemblements à 10h15 au cimetière des Champs Bruley en hommage à Jean Minjoz et à 10h30 au cimetière des Chaprais en hommage à Robert Schwint. Enfin, la matinée se clôturera par un hommage aux résistants tombés lors de la Libération de Besançon au pied de la stèle portant les noms de 24 résistants.

A Pontarlier, l’équipe municipale et son maire Patrick Genre se recueilleront sur les tombes des anciens maires inhumés dans la capitale du Huat-Doubs. Deux rendez-vous sont prévus : A 10h au cimetière des Marneaux et à 10h30 au cimetière Saint Roch.

A l’occasion de la Toussaint, des jeunes âgés entre 18 et 25 ans sont présents dans cinq cimetières de la Ville de Besançon ( Saint-Claude, Saint Fejeux, Velotte, Champs Bruley et Chaprais) pour accompagner les familles dans leurs visites. Leurs missions sont multiples : porter de lourdes charges ou encombrantes, informer et orienter les usagers ou encore participer à l’entretien des cimetières.

C’est dans le cadre du dispositif « A Tire d’Aile » que Malik et Mathéo participent à cette opération. Les deux ados ont plaisir à pouvoir aider et rendre service. « On fait quelque chose de nos vacances. C’est utile. On aide la communauté » expliquent les deux garçons. Ils sont plusieurs à s’investir ainsi depuis mercredi, et jusqu’à vendredi. Ils sont issus des quartiers de Planoise, Grette-Butte et Clairs Soleils. En échange de leur dévouement, la Ville leur offre des chèques vacances ou une petite rémunération. Une belle action municipale qui offre la possibilité à ces jeunes de s’occuper utilement, de rendre service, d’échanger et de partager avec la population et d’être récompensés pour leur travail et leur implication.

Le reportage de la rédaction / Mathéo et Malik