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En compagnie du directeur Alexandre Arnodo et de plusieurs spécialistes animaliers, la maire de Besançon présentait ce lundi matin le nouveau projet de conservation animale ex-situ de la Citadelle, qui consiste à renforcer la santé animale en son sein.

 Une méthode précurseur entre la science et le collectif

Site classé au patrimoine de l’Unesco, la Citadelle de Besançon accueille depuis plus de 20 ans plusieurs espèces animales. Investi dans leur protection et donc leur préservation, le Parc zoologique a décidé de travailler, depuis octobre dernier, en compagnie de divers scientifiques et autres spécialistes en biodiversité. L’objectivité apportée par ces derniers permet de proposer une expertise et d’accompagner les transformations entamées sur le long terme. De plus, la volonté de l’équipe est de changer le regard sur l’animal pour qu’il soit réellement considéré en tant qu’individu propre. Et c’est grâce à cette nouvelle méthode, mêlant apport scientifique et apport du collectif, que le projet pourra se développer. Afin de régler les derniers ajustements, une autre rencontre est prévue dans les prochaines semaines entre les différentes instances engagées.

Des premiers résultats concluants

« Lutter contre la maltraitance » et veiller au bon état « physique et mental » sont des mesures fondamentales du projet rappellent Fabienne Delfour, éthologue cognitive et spécialiste en bien-être animal, et Jonas Livet, titulaire d’un Master en biologie de la conservation. Ainsi, la première phase d’observation réalisée de janvier à février 2022 sur 4 espèces s’est avérée concluante. Les gibbons ont alors vu se complexifier trois aspects de leur quotidien, à savoir leur santé, leur habitat ainsi que leur accès à l’alimentation. Ces mesures résultent d’un travail exigeant réparti entre 24 observateurs passant leur temps à étudier les comportements sociaux des différentes espèces présentes à la Citadelle. Mais à ce jour, leur mission principale demeure la conservation animale ex-situ et le développement de cette approche transversale entre animal et science.

Ce jeudi matin, Anne Vignot, Maire de Besançon, s’est rendue chez un grossiste bisontin pour apprécier la consommation de produits locaux et français sur le lieu de vente. Avec sa charte « origine France », cette enseigne entend promouvoir  l’agriculture française.

Pour la Maire de Besançon, il était important d’évaluer la situation et de constater si cette consommation locale, privilégiant les circuits courts et les produits nationaux, n’était qu’un effet de mode ou se confirmait. « J’ai besoin d’entendre le terrain et de savoir s’il s’agit de quelque chose de structurel, qui évolue de façon pérenne ou qui est très court » explique Mme Vignot. Une démarche pour essayer de comprendre comment les collectivités locales peuvent accompagner au mieux les filières pour répondre au mieux aux nouvelles habitudes de consommer si elles existent.

VIGNOT METRO 2

 

L’exemple de Métro

Le grossiste souhaite donner toute sa place à la production française et locale. C’est la raison pour laquelle, en 2020, il s’est engagé auprès de douze fédérations à promouvoir ces produits. « Nous sommes engagés à trouver des alternatives aux produits nationaux et internationaux pour mettre en valeur les produits du terroir » explique le directeur du site bisontin. Et de continuer : « nous sommes toujours à la recherche de nouveaux fournisseurs ». L’envie de promouvoir la production de qualité, contribuer à son échelle à la protection de l’environnement, en réduisant les distances de transport et répondre à une attente exprimée par ses clients et leurs consommateurs font partie des grands objectifs annoncés. Le patron de l’enseigne l’assure, « la dynamique est réelle et les labels origine France et produits du terroir sont de formidables arguments de vente ».

Le reportage de la rédaction

Dans un communiqué de presse, la Ville de Besançon rappelle que les collages d’affiches sont interdits en dehors des panneaux et emplacements prévus à cet effet. Depuis quelques jours, elle constate que ces documents de campagne fleurissent dans toute la ville sur différents supports qui ne sont pas prévus à cet effet. Il est donc précisé qu’elle ne ‘tolérera pas que la campagne électorale se fasse au détriment du cadre de vie des Bisontins et prévient que des poursuites seront engagées à l’égard des candidats qui ne respecteraient pas le cadre légal ».

La Ville de Besançon a choisi de mettre en œuvre une politique ciblée pour faciliter l’accès au stationnement des personnes en situation de handicap. Ainsi, les titulaires de l’une des deux cartes réglementaires – carte européenne de stationnement ou CMI stationnement – sont autorisés, par arrêté municipal, à stationner gratuitement sur les emplacements marqués « payant » en voirie dans la limite de 12 heures, ainsi que sur toutes autres places de stationnement gratuites ouvertes au public. Sur un total d’environ 26 500 places publiques, la Ville de Besançon compte près de 600 places réservées exclusivement aux personnes handicapées dans le respect des obligations légales.

Il est rappelé que le stationnement de tout autre véhicule y est interdit et reste passible d'une mise en fourrière immédiate et d'une verbalisation de 135€ au même titre que le stationnement sur trottoir, aménagement cyclable ou passage piéton.

Ce mercredi, on a célébré carnaval à la patinoire de Besançon. Une animation familiale à laquelle petits et grand étaient invités à venir déguiser. Pour la Ville de Besançon, en cette période bien sombre, il est précieux d’organiser des évènements festifs qui rassemblent la population. Les Bisontins aiment profiter de ces instants collectifs. « Venir déguiser à la patinoire est toujours très apprécié car cela change les habitudes » reconnaît ce groupe d’amis.

patinoire general DD

Sur la patinoire, à l’image d’Adèle, Janelle, Alice et Louison, les petits patineurs ne cachaient pas leur plaisir de porter l’uniforme de leurs héros préférés. C’est ainsi que des personnages  de la série Harry Potter, des clowns, des hippies,… et bien d’autres ont fait leur apparition.

La fête se poursuit ce vendredi soir avec une soirée night show. A cette occasion, un DJ et des jeux de lumière seront spécialement installés pour cette soirée musicale. Le rendez-vous est fixé entre 21h et 23h30.

Le reportage de la rédaction avec des enfants et Yohan André, agent de maîtrise à la patinoire Lafayette de Besançon.

Ce mercredi, le conseil municipal de Besançon va se pencher sur son budget 2022. « une période de maturité de nos politiques » explique Anne Vignot, la maire bisontine. Ce nouvel exercice comptable s’élève à 202 millions d’euros (196 millions en 2021). Il sera définitivement voté par les élus le 7 avril prochain.

La Ville de Besançon parle d’un budget répondant aux enjeux sociaux et environnementaux du moment. 145 millions d’euros sont réservés à la section de fonctionnement. L’objectif étant d’apporter le meilleur des services aux plus démunis et aux jeunes. Dans ce contexte, le Centres Communal d’Action Sociale de la ville de Besançon a vu son budget progressé de 1,5%. Soit 10 millions d’euros pour la jeunesse et l’aide alimentaire. La transition écologique est également au cœur des préoccupations. Rappelons que 60 millions d’euros sont prévus sur le mandat pour la rénovation des écoles et des crèches. 17 millions d’euros sont également injectés annuellement pour mener différents chantiers dans ce domaine dans les quartiers de la cité, notamment dans des actions de réhabilitation énergétique des bâtiments communaux.

Des nouveaux projets

Pour cette nouvelle année, plusieurs projets verront le jour : un nouvel équipement sportif, adossé au gymnase Diderot, dans le quartier Planoise, le renforcement des pistes cyclables et des chemins piétons, le lancement d’une nouvelle crèche, la création d’un espace multi-activités à destination des jeunes, fédérant tous les acteurs de la jeunesse, sur le site occupé partiellement par le CRIJ, rue de la République, un nouveau ticket culture pour les familles défavorisées, mais également des études pour la création d’une maison des femmes, des animations sportives dans les quartiers et une politique de santé renforcée, …

L'interview de la rédaction / Anthony Poulin

 

Karima Rochdi, conseillère municipale à la ville de Besançon, réagit au déroulement du dernier conseil municipal. L’élue bisontine dénonce « des débats sectaires et caricaturaux » auxquels majorité et opposition participent. A ce sujet, elles s’interrogent sur l’image qui est renvoyée aux Bisontines et Bisontins. « Ce triste spectacle ne peut qu’éloigner un peu plus du débat démocratique les habitants, qui aimeraient que l’on traite les sujets qui les concernent avec lucidité et efficacité » écrit Mme Rochdi.

Et de conclure : « Plan de circulation, stationnement, sécurité, accueil des migrants, dynamique commerciale, quartiers de la politique de la ville, équipements sportifs, politique culturelle,… il y a pourtant tellement à faire dans un climat qui gagnerait à être moins conflictuel, plus soucieux de l’intérêt général ».

Ce samedi, comme le veut la tradition, Anne Vignot, Maire de Besançon, a présenté ses vœux à la presse. Durant cet échange, qui aura duré près de 2 heures, la Maire écologiste bisontine, est revenue sur la situation politique régionale et ses attentes, qu’elle a pu exprimer dernièrement auprès du préfet, et les projets pour la Ville de Besançon. Des choix  qui devraient donner un tout autre visage à la cité comtoise. « En 2023, nous ne reconnaîtrons plus Besançon’ a-t-elle lancé.

Faire société

L’édile est tout d’abord revenue sur le climat délétère de ces derniers mois, pointant « la stratégie » de l’opposition de droite locale et plus largement des politiciens nationaux à des fins électoralistes. Anne Vignot fait ainsi référence aux fausses informations et intentions qui ont été lancées sur « la galette des rois » et « le fantastique décembre » par exemple. Madame La Maire appelle ses opposants à faire preuve de « responsabilité morale ». « En utilisant l’information comme certains le font, on contribue à renforcer la perte de confiance dans les institutions, y compris la presse, et on renforce les extrêmes » explique-t-elle.

Une autre politique nationale

Pour Anne Vignot, il est urgent, notamment en cette période crise, que l’état mène ‘une politique en concertation avec les élus locaux ». La Maire ne veut plus de cette politique « unilatérale » et de « contractualisation » permanente. Elle demande à l’Etat de donner les moyens aux collectivités de mener une politique proche des besoins de leur territoire d’action. Anne Vignot évoque sans vergogne les récentes décisions liées au social qui ont « des effets néfastes sur le quotidien des Bisontines et des Biosntins».

Défendre le CHU Minjoz

La Maire de Besançon, présidente également du conseil de surveillance du CHU, entend prendre sa part dans le soutien que la Ville peut apporter à l’hôpital et ses soignants. Anne Vignot souligne « la gravité » dans laquelle l’établissement  et ses équipes se trouvent ». « Ils n’en peuvent plus » explique-t-elle. Et de poursuivre : « L’hôpital connaît un véritable étranglement et une saturation certaine ». Selon Mme Vignot, l’amélioration doit s’articuler autour d’une coordination des soins, qui doit passer par la création d’un Comité Professionnel Territorial de Santé », conjointement avec l’ARS et tous les partenaires engagés dans ce domaine.

Les projets pour 2022

La majorité municipale travaille actuellement sur sa prochaine feuille de route. La mise en place d’un nouveau plan de circulation, de nouveaux espaces de vie, une nouvelle dynamique à la Citadelle, … Anne Vignot évoque la construction d’une nouvelle ville qui prend forme, où tous les modes de déplacement auront leur place. Cette façon de penser la Ville de demain n’a pas fini de susciter de nombreuses réactions à Besançon.

L'interview de la rédaction / Anne Vignot

Le Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon lance un appel à la population. Dans le cadre de la création d’un futur outil multimédia, qui prendra place dans le musée entièrement rénové, le site bisontin cherche à approfondir sa connaissance sur les 100 fusillés de la Citadelle entre 1941 et 1944. L’objectif est de donner un visage à chaque nom et faire connaître ceux qui ont fait le choix de la Résistance au prix de leur vie. Les personnes qui peuvent répondre à cette demande peuvent se faire connaître via l’adresse mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Ce mercredi 29 décembre, de 14h à 16h30 et de 17h30 à 21h, à la piscine Mallarmé,  et jeudi 30 décembre, de 14h à 16h30, à la piscine Lafayette, des animations ludique et aquatiques seront proposées.

Des structures gonflables y seront installées. Elles prendront place dans le grand bassin tout en conservant des lignes « nageurs ».  Bien évidemment ces évènements se dérouleront « dans le respect des gestes barrières et du protocole sanitaire en vigueur » précise le communiqué municipal.