Concernant l’épidémie de Covid-19. Selon des chiffres du rectorat de Besançon, arrêtés à la date de ce jeudi 6 janvier, aucune structure scolaire et aucune classe ne sont fermées à ce jour. En cumul sur les quatre jours, 770 cas confirmés d’élèves et 72 cas de personnels ont été déclarés. Le communiqué de presse précise que l’éducation nationale a commandé 55 millions de masques chirurgicaux afin d’équiper les personnels des écoles et des établissements scolaires, avec des premières livraisons dès la mi-janvier
Alors qu’un nouveau protocole sanitaire est entré en vigueur en cette rentrée scolaire, le syndicat SNUIPP-FSU monte au créneau et dénonce une nouvelle fois encore la méthode de communication du gouvernement, et notamment du ministère de l’éducation nationale, et les décisions prises. Ces enseignants dénoncent « des mesures qui vont à l’encontre de la sécurité sanitaire des enfants, des adultes et des familles, pour préserver l’économie nationale ».
Le syndicat rappelle que le maintien de l’ouverture des écoles nécessite : le recrutement d’enseignants « pour permettre les remplacements et diminuer les effectifs, la fermeture des classes pour une semaine dès le premier cas positif, l’installation de capteurs de CO2 dans les classes, la mise en place de tests de façon régulière et la distribution de masques réellement protecteurs aux personnels ». Pour Amélie Lapprand, co-secrétaire du SNUipp-FSU du Doubs, les crises s’enchaînent et « aucune leçon n’est tirée ».
L'interview de la rédaction : Amélie Lapprand
Comme chaque semaine, le Rectorat de Besançon fait le bilan de la situation sanitaire dans les établissements scolaires de Franche-Comté. A la date de ce jeudi 10 décembre, quatre structures scolaires, en l’occurrence des écoles, sont fermées et 58 classes à distance bénéficient de la continuité pédagogique dans l'académie. 1.443 élèves et 98 personnels sont cas confirmés à la Covid-19 en cumul sur les 7 derniers jours.
Ce samedi 11 décembre, le lycée Louis Pergaud organise son forum des grandes écoles de commerce. Les étudiants, lycéens et leurs familles pourront circuler parmi les stands représentant la plupart des grandes écoles de management et échanger avec des étudiants actuellement en école. On notera également la présence des professeurs des classes préparatoires du lycée Pergaud pour renseigner les visiteurs sur les meilleures voies pour intégrer ces établissements.
Deux rendez-vous sont à noter : A 10h : une conférence animée par Romain Casiez de Burgundy School of Business de Dijon sur le thème : « Pourquoi faire une classe préparatoire pour intégrer une grande école de management ? ». A 11h : une table ronde sur la problématique « Quels métiers après une grande école ? », en présence d’anciens étudiants actuellement en activité qui viendront présenter leurs parcours professionnels.
L’Intersyndicale des Personnels de l’Éducation Nationale de l’académie de Besançon se félicitent « du retour à la raison » du rectorat, autorisant Jean-Christophe Peton à retourner devant ses élèves du lycée du Bois de Mouchard. Le professeur de lettres avait été suspendu à titre provisoire pour avoir mis en cause le rôle de l'Éducation nationale lors de l’affaire Samuel Paty. Pour autant, ils tiennent à réaffirmer leur incompréhension face à une réponse qu’ils jugent inappropriée, alors que le débat autour des conditions de l’hommage à Samuel Paty était l’occasion pour l’Institution, selon eux, de répondre aux questionnements et aux inquiétudes des personnels.
L’intersyndicale souhaite que soient tirées toutes les conclusions de cet épisode fâcheux afin qu’il puisse être le départ d’une véritable relation de confiance entre l’Administration et ses enseignants afin de faire vivre au quotidien la liberté d’opinion et d’expression.
Le 14 octobre dernier, sur la plateforme Pronote et sur son compte Twitter, le professeur avait réagi à l’organisation d’une minute de silence en hommage à Samuel Paty, un an après son assassinat :
« Avant d’être égorgé, Samuel Paty a été abandonné par sa hiérarchie, l’Éducation nationale et ses sbires, et même tancé pour avoir montré des caricatures qui pouvaient heurter X ou Y ou Z. Aujourd’hui, la même hiérarchie nous intime une minute de silence pour lui rendre hommage. Cette minute de silence, il faut la faire, pour lui, évidemment. Mais ne soyons pas dupes de l’hypocrisie de l’institution et de ses relais. »
Alors que ce mardi matin, Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education Nationale, dévoilait le résultat des évaluations réalisées en CP et CE1 à la rentrée, Jean-François Chanet, le recteur académique de la région Bourgogne Franche-Comté, s’est rendu à l’école de Saône où les performances des élèves ont été dévoilées.
Comme c’est le cas au niveau national, et comme l’a annoncé le ministre, « l’effet négatif du confinement sur les apprentissages a été gommé » également dans l’académie de Besançon. Les résultats obtenus en français et mathématiques par ces jeunes élèves montrent même une amélioration de leur niveau par rapport à 2018, période à laquelle le Covid-19 n’existait pas encore. Le Recteur y voit « le fruit de l’investissement des professeurs et des équipes pédagogiques et les effets de la politique gouvernementale, qui a maintenu au maximum les écoles ouvertes ».
Restitution aux familles
Globalement, le socle des connaissances ( lire, écrire, et compter) est maîtrisé par les jeunes français et franc-comtois. Si cette évaluation est importante pour apprécier le niveau de connaissance des élèves, elle permet également de porter un regard critique sur la pédagogie mise en œuvre pour la transmission des apprentissages et les résultats obtenus. En parallèle, l’Education Nationale veut continuer d’impliquer les familles dans la scolarité de leurs enfants. C’est la raison pour laquelle, les parents ont reçu leur performance individuelle et leur positionnement par rapport à la classe. Un outil qui va permettre d’entamer une discussion sur la situation scolaire de chaque enfant, d’envisager le meilleur accompagnement pour sa réussite et mieux lutter contre les inégalités, encore très prégnantes dans le système éducatif français.
L'interview de la rédaction / JF Chanet, recteur de l'académie de Besançon. Loïc Martin, inspecteur de l'Education Nationale
Concernant l’épidémie de Covid-19. Dès le 15 novembre prochain, c’est ce lundi, toutes les écoles primaires du pays vont repasser en niveau 2 du protocole sanitaire. Ainsi, tous les élèves de France et d’Outre-mer devront porter un masque. Une décision qui s’inscrit dans un contexte de reprise épidémique.
Les AESH, ces professionnels qui aident les enfants et les adolescents en situation de handicap à l’école et dans les établissements scolaires, sont appelés à faire grève ce mardi 19 octobre. L’intersyndicale dénonce la précarité dans laquelle ces personnes exercent leur mission.
Il est notamment précisé que ces intervenants ne perçoivent qu’un salaire de 800 euros nets par mois. « L’assurance de pouvoir travailler à temps complet, d’avoir de réelles perspectives de déroulement de carrière, une formation professionnelle avec la garantie de meilleures conditions de travail ne sont toujours pas d’actualité, depuis la mise en place d’un contrat à durée indéterminée en 2014 » explique le communique de presse. Un rassemblement est prévu ce mardi après-midi, vers 15h30, devant le rectorat de Besançon, rue de la Convention.
Jeudi dernier, en fin de semaine, Marie Guite Dufay, présidente de la région Bourgogne Franche-Comté, et Jean-François Chanet, recteur de la région académique Bourgogne Franche-Comté, ont posé la première pierre du bâtiment de restauration sur le site du lycée Victor Hugo.
Ce nouveau bâtiment accueillera un service commun de restauration mutualisé entre le lycée Victor Hugo et le lycée Tristan Bernard. Cette construction comprendra également la création d’un internat pour le lycée Tristan Bernard sur le site du lycée Victor Hugo. Le coût de cette opération s’élève à 13,24 millions d’euros. La livraison du chantier est prévue pour la rentrée 2023
Ce vendredi 15 octobre, un hommage a été rendu dans les établissements scolaires de France à Samuel Paty, à la veille du 1er anniversaire de son assassinat. En présence de Jean-François Chanet, Recteur académique Bourgogne Franche-Comté, et Jean-François Colombet, préfet du Doubs, un hommage s’est tenu à la cité administrative Sarrail, futur site du rectorat de l’académie de Besançon. Des enfants de l’école Granvelle et des lycéens de Jules Haag avaient fait le déplacement.
A cette occasion, le Recteur et le Préfet ont inauguré un patio en mémoire de l’enseignant, professeur d’histoire géographie et d’enseignement moral et civique, assassiné le 16 octobre 2020 par un terroriste islamiste pour avoir enseigné et défendu les valeurs de la République dont la liberté d’expression.
« Touché, meurtri, envahi par la colère »
Le Préfet du Doubs s’est dit « touché, meurtri et envahi par la colère ». Néanmoins, le représentant de l’état a rappelé son attachement au maintien « des valeurs républicaines » qui fondent notre société. Et de poursuivre : « l’école est un lieu de ressource, d’émancipation des hommes et un rempart contre l’ignorance, l’obscurantisme, le racisme et toutes les dérives misérables ». Jean-François Chanet s’est dit déterminé à lutter contre l’obscurantisme. Il veut allier les actes à la parole et à la pensée. « L’école doit continuer à préparer les jeunes à devenir des citoyens ».
Le reportage de la rédaction / Des enfants de l'école Granvelle, un lycéen de Jules Haag et Jea-François Chanet