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C’est la rentrée des classes ce jeudi 1er septembre. Plus de 203.500 écoliers, collégiens et lycéens reprennent le chemin de l’école. Soit une diminution totale de 1,6% par rapport à l’année dernière . C’est dans le 1er degré que la baisse est la plus significative cette année (-2.168 élèves). Ces enfants et adolescents seront accueillis dans les 1.274 établissements scolaires que comptent l’académie de Besançon. Malgré la baisse des effectifs, le rectorat annonce des moyens identiques qui permettent la poursuite des dédoublements des classes de grande section en éducation prioritaire, la limitation des effectifs à 24 pour les classes de grande section, CP et CE1, l’accompagnement de l’école inclusive et des territoires ruraux.

Nathalie Albert-Moretti, la rectrice de l’académie de Besançon, faisait le point ce mardi sur la rentrée dans les établissements scolaires. A ses côtés, Valérie Pinset, secrétaire générale de l’académie ainsi que Patrice Durand, inspecteur d’académie. Alors que l’on annonce une rentrée compliquée, la rectrice a affirmé que dans les départements du Doubs, de Haute-Saône, du Jura et du Territoire de Belfort, la pénurie des enseignants est bien moindre qu’au niveau national.

 

« Une rentrée sereine »

« Une rentrée apaisée, maîtrisée et engagée ». Tels ont été les mots de Nathalie Albert-Moretti, rectrice de l’académie de Besançon. Tout cela en partie grâce à la levée des nombreuses restrictions sanitaires, la crise de Covid-19 ayant nettement reculé. L’intégralité des cours se feront désormais en présentiel, les activités sportives auront lieu sans restriction, et le port du masque n’est plus obligatoire même s’il reste recommandé pour les personnes vulnérables.

 

Des effectifs presque complets dans l’académie de Besançon

Ce sont 4.000 enseignants titulaires qui manquent en France dans les écoles maternelles, primaires, collèges et lycées. Sur les 27.332 postes d'enseignants, 17% des postes en écoles maternelles et primaires, n’étaient pas pourvus contre 5% en 2021, et 17% également dans les collèges et les lycées, où il n'en manquait que 6% l'an dernier. Selon Nathalie Albert-Moretti, l’académie de Besançon est partiellement épargnée par la pénurie d’enseignants, puisque seulement 0,7% des emplois sont à pourvoir dans l’académie. Il s’agirait de BMP (Bloc de Moyens Provisoires), des fractions de postes présents dans les établissements quand leur quotité ne permette pas d'accueillir à plein temps un titulaire. Ces BMP sont occupés soit par des titulaires sur zone de remplacement soit par des personnels enseignants non titulaires. Les matières les plus impactées seraient l’histoire-géographie, les sciences, physique-chimie, les mathématiques ainsi que les lettres.

 

Environ 350 contractuels

Afin de trouver des enseignants, l'Éducation nationale peut faire appel à des candidats repêchés aux concours, à des contractuels recrutés à bac +2, ou encore en mobilisant les jeunes retraités partis il y a un ou deux ans. Une vingtaine de nouveaux contractuels ont été recrutés dans le second degré dans l’académie de Besançon, augmentant les effectifs à 350 personnes, soit environ 5% du nombre d’enseignants. Ils bénéficieront d’un accompagnement de 60 heures et d’un tuteur enseignant déjà confirmé. 

 

Quelques chiffres

L’académie de Besançon, ce sont 203.511 élèves (en baisse de 1,6% par rapport à 2021). Ce sont 105.144 dans le premier degré (-2,3%) et 98.367 dans le second degré (-0,01%). Il s’agit aussi de 57.029 collégiens, 37.048 lycéens dont 11.426 lycéens professionnels et 4.290 élèves post-bac. L’académie de Besançon c’est 1274 établissements, 1062 écoles, 143 collèges, 65 lycées et 2 établissements régionaux d’enseignement adapté.  

 

Nathalie Albert-Moretti, rectrice de l’académie de Besançon : 

 

C’est la grande problématique du moment. 4000 postes d’enseignants sont restés vacants après concours au niveau national. Ce qui laisse penser que tous les cours ne pourront être  assurés à la rentrée ou qu’ils le seront avec des professeurs insuffisamment  formés. A cela s’ajoutent des classes surchargées et des conditions de travail qui se dégradent d’année en année.

Un début de carrière à 2000 euros

Pour les syndicats, la proposition d’Emmanuel Macron d’assurer un salaire à 2000 euros aux enseignants en début de carrière « n’est pas réaliste ». Selon eux, « cette proposition doit s’effectuer en tenant compte de la réalité d’un déroulé de carrière ». « Comment est-ce possible qu’un débutant à l’échelon 1, qui gagnerait les 2000 euros promis, retombe plus bas lorsqu’il passera  à l’échelon supérieur ? » s’interroge Nathalie Faivre, secrétaire départementale du syndicat SNUipp/FSU  pour l’académie de Besançon. Et de poursuivre : « Faire cette promesse, l’engage à revaloriser l’ensemble des carrières enseignantes. Visiblement le Président Macron ne souhaite pas le faire. A notre avis, c’est un effet d’annonce ».

Pour les syndicats, la situation concernant le manque de profs ne date pas d’aujourd’hui. Ils avaient déjà tiré la sonnette d’alarme et prévu le scénario qui semble se confirmer. La rentrée s’annonce tendue à l’éducation nationale. Une première mobilisation est envisagée  pour le 29 septembre. Mais des opérations ponctuelles ne sont pas exclues, en fonction de la situation,  dans les établissements scolaires de l’académie de Besançon et d’ailleurs.

L'interview de la rédaction / Nathalie Faivre, secrétaire départementale du syndicat SNUipp/FSU

 

Le taux de réussite au Diplôme National du Brevet, toutes séries confondues et tous candidats confondus (scolaires ou non), s’élève à 86,3 % pour la session 2022. Ce taux est en baisse pour la seconde année consécutive, avec 1,9 point en moins par rapport à la session 2021, tout en restant supérieur au taux de réussite de 2019

Le taux de réussite final toutes séries de baccalauréat confondues, s’élève à 91,9 % à la session 2022 dans l’académie de Besançon. Ce taux diminue de 2,0 points par rapport à celui de la session 2021. Le baccalauréat général voit son taux de réussite diminuer de 0,6 point, avec 96,4 % d’élèves admis. Celui du baccalauréat professionnel décroît également de 2,7 points avec 84,5 % d’élèves admis. Les résultats au baccalauréat technologique enregistrent la plus forte baisse à hauteur de 4,5 points, avec 91,1 % d’élèves admis.

Le collège Victor Hugo a mis en place des animations ce mardi 21 juin à l’occasion de la fête de la musique. Chorale, flash mob et concert pour célébrer autour de ce grand moment musical. Les élèves en cursus CHAM ont pu exprimer leurs arts devant leurs camarades.

À l’occasion de la fête de la musique, les élèves en classe CHAM (classe à horaires aménagés musicale) du collège Victor Hugo étaient à l’honneur. “C’est tout d’abord la fête de la musique des amateurs, pas des professionnels” déclare M.Deloffre, professeur d’éducation musicale. Malgré la pluie qui s’est mêlée aux festivités, ils ont tout de même pu performer devant les autres classes de l’établissement. Concert, chorale et flash mob étaient au rendez-vous. L’objectif de ces animations et faire découvrir le 4e art à une grande majorité de l’école. “Il y a plein d’écoles de musique à Besançon où ils peuvent aller s’inscrire où ils seront accueillis pour pouvoir en faire” rajoute le professeur à l’intention des élèves qui veulent se lancer.

Le flash mob quant à lui était une grande première pour le collège. Plus de 500 élèves coordonnés ensemble pour ne former qu’un, le tout sur une musique interprétée par un groupe de l’école. "C’est la première fois que je fais ça de ma carrière […] j’ai trouvé ça très bien, ça m’amuse bien” rajoute M.Deloffre. Une façon de faire participer un maximum de personnes. Pour ceux qui n’ont pas pu assister à la manifestation cour St François Xavier, une vingtaine d’élèves se sont rendus dans les salles de classe pour jouer des morceaux avec leurs instruments respectifs. Ces animations sont amenées à revoir le jour l’année prochaine suite au bon déroulement de cette édition. 

L'interview de la rédaction

 

C’est une réalité, les salles des professeurs se vident. Les candidats aux concours d’enseignants se font de plus en plus rares en raison d’un manque d’attractivité vis-à-vis du métier. Face à cette crise des vocations, les congrès départemental du Doubs, qui s’est tenu le 20 mai dernier, et national, prévu en juin prochain à Mulhouse, s’interrogent sur le devenir du métier et veulent tirer la sonnette d’alarme auprès de leur ministère de tutelle.

 La situation inquiète. A en croire, le nombre de candidats aux épreuves de sélection, le métier d’enseignant semble ne plus faire rêver. L’entrée tardive dans le métier en raison de la réforme concernant les formations, des conditions d’entrée dans le métier de plus en plus difficiles,  la faible rémunération et les conditions de travail sont clairement dénoncées.    Cette année, le nombre de candidats présents au concours est en nette diminution. Ce qui inquiète énormément les professionnels et leurs syndicats. A titre d’exemple, dans le second degré, dans l’académie de Besançon, en mathématiques, seuls 816 candidats sont admissibles pour 1035 postes. C’est-à-dire, deux fois moins qu’en 2021. Au CAPES d’allemand, il y a seulement 83 admissibles pour 215 postes. « Dans ces conditions, il est fort à parier que de nombreux postes resteront vacants » déplore-t-on dans les rangs du Snes FSU. Et de conclure : « si le gouvernement persiste à ne pas vouloir identifier les causes de la crise de recrutement que nous traversons actuellement, c’est l’existence même du service public d’éducation qui sera à terme menacée ».

Congrès National

Les principales lignes de conduite du congrès national s’articuleront sur les conditions de scolarisation des élèves, la difficulté scolaire, les situations de handicaps mais aussi de la situation alarmante des conditions de travail des enseignants. Seront également abordés :  la  lutte et les transformations sociales afin d’aspirer à un renouveau pour le secteur de l’éducation.

Pap Ndiaye, un nouveau ministre, porteur  espoir ?

Énormément d’attentes et de besoins reposent sur les épaules de Pap Ndiaye, successeur de Jean-Michel Blanquer,  à la tête du ministère de l’éducation. Malgré un parcours et une approche très différent de son prédécesseur, l’inquiétude persiste. Pap Ndiaye devra faire ses preuves. Les attentes sont élevées, les syndicats d’enseignants espèrent un changement radical avec une réelle prise en compte  des enfants défavorisés, qui sont de plus en plus nombreux dans le pays.

Les épreuves de spécialité au baccalauréat, qui auraient dû se tenir en mars dernier, touchent à leur fin ce vendredi. Ces évaluations inédites, qui ont duré trois jours,  s’inscrivaient dans la nouvelle formule de l’examen, initiée en 2018. Les élèves de Terminale sont évalués sur les deux spécialités qu’ils ont conservées en fin de Première. Soit 13 spécialités au total. Il reste encore deux épreuves à passer : la philo et le grand oral en juin.

Un bac en présentiel

Après deux ans de covid, et un bac obtenu en contrôle continu en 2020 et 2021, les candidats de cette année retrouvent la vraie ambiance d’examen, en présentiel.  Cette année, 381.221 candidats en voie générale et 141.978 en voie technologique et 186 200 en bac professionnel se sont présentés. Ce qui fait un total de 710 000 jeunes candidats. 

Samuel, Mattéo et Mélina

Ce jeudi 12 mai, à Besançon, Samuel, un élève du lycée Victor Hugo, a planché sur l’épreuve de mathématiques. Au programme : trois exercices, issus du programme décliné tout au long de cette rentrée scolaire. A l’issue de l’épreuve, l’adolescent était plutôt satisfait.  Son ami Matteo a, quant à lui, travaillé sur une dissertation et une analyse de document en histoire et géopolitique. Il se sent plutôt confiant, même s’il a trouvé le sujet d’analyse de documents plus complexe.  Quant à Mélina, une élève du lycée Jules Haag,  les quatre heures étaient consacrées  à l’AMC ( anglais et monde contemporain).

Un diplôme toujours très convoité

Pour ces jeunes, comme leurs prédécesseurs, l’obtention du baccalauréat est une priorité. La poursuite d’études passe par cette réussite. « Mes tontons m’ont encouragé. Je ne veux pas les décevoir. Je veux réussir » raconte l’un d’eux. Difficile de tirer des conclusions trop hâtives, mais ces futurs bacheliers ne se sentent pas désavantager par rapport aux deux dernières générations parce qu’ils renouent avec les épreuves en présentiel. Bien au contraire.

Le reportage de la rédaction

 

En cette fin d’année Universitaire, la fac de sport de Besançon multiplie les mises en situation pratique. C’est dans ce contexte d’apprentissage que les étudiants de l’UFR STAPS, option management du sport, organisent pour le 11 mai prochain une grande après-midi sportive à la Malcombe. 200 collégiens et lycéens venus de toute l’académie sont attendus. Une expérience formatrice qui vient s’ajouter à d’autres.

En partenariat avec l’UNSS, les étudiants se sont organisés. A travers différents pôles, des responsabilités ont été confiés à chacun. Communication, logistique, village d’animation, partenariats, tout a été pensé pour la pleine réussite de l’événement

Deux projets

Plus de 200 collégiens et lycéens de l’académie de Besancon seront attendus mercredi prochain à la Malcombe. Les plus jeunes participeront à l’événement baptisé  Sport-S-Tival et leurs aînés à Spring Games. Au programme : une Color Run pour les premiers et plusieurs activités physiques de pleine nature pour les seconds (biathlon, tir à l’arc, cécifoot, volley). Sans compter toutes les belles surprises qui attendent les participants. Des ateliers pour le plaisir d’apprendre et de découvrir, mais aussi dans un esprit de sensibilisation aux enjeux climatiques et d’éducation à la santé. La pratique sportive dans un cadre défini et dans le respect des règles et de leur application sont également un autre enjeu

Le projet pour les collégiens

Le projet pour les lycéens

Concernant l’épidémie de covid-19. Selon les derniers chiffres du rectorat, datant de ce jeudi après-midi, aucune structure scolaire n'est fermée et 102 classes à distance bénéficient de la continuité pédagogique dans l'académie de Besançon. 1.411 élèves et 157 personnels sont cas confirmés à la Covid-19 en cumul sur les 7 derniers jours.