Les AESH, ces professionnels qui aident les enfants et les adolescents en situation de handicap à l’école et dans les établissements scolaires, sont appelés à faire grève ce mardi 19 octobre. L’intersyndicale dénonce la précarité dans laquelle ces personnes exercent leur mission.
Il est notamment précisé que ces intervenants ne perçoivent qu’un salaire de 800 euros nets par mois. « L’assurance de pouvoir travailler à temps complet, d’avoir de réelles perspectives de déroulement de carrière, une formation professionnelle avec la garantie de meilleures conditions de travail ne sont toujours pas d’actualité, depuis la mise en place d’un contrat à durée indéterminée en 2014 » explique le communique de presse. Un rassemblement est prévu ce mardi après-midi, vers 15h30, devant le rectorat de Besançon, rue de la Convention.
Jeudi dernier, en fin de semaine, Marie Guite Dufay, présidente de la région Bourgogne Franche-Comté, et Jean-François Chanet, recteur de la région académique Bourgogne Franche-Comté, ont posé la première pierre du bâtiment de restauration sur le site du lycée Victor Hugo.
Ce nouveau bâtiment accueillera un service commun de restauration mutualisé entre le lycée Victor Hugo et le lycée Tristan Bernard. Cette construction comprendra également la création d’un internat pour le lycée Tristan Bernard sur le site du lycée Victor Hugo. Le coût de cette opération s’élève à 13,24 millions d’euros. La livraison du chantier est prévue pour la rentrée 2023
Ce vendredi 15 octobre, un hommage a été rendu dans les établissements scolaires de France à Samuel Paty, à la veille du 1er anniversaire de son assassinat. En présence de Jean-François Chanet, Recteur académique Bourgogne Franche-Comté, et Jean-François Colombet, préfet du Doubs, un hommage s’est tenu à la cité administrative Sarrail, futur site du rectorat de l’académie de Besançon. Des enfants de l’école Granvelle et des lycéens de Jules Haag avaient fait le déplacement.
A cette occasion, le Recteur et le Préfet ont inauguré un patio en mémoire de l’enseignant, professeur d’histoire géographie et d’enseignement moral et civique, assassiné le 16 octobre 2020 par un terroriste islamiste pour avoir enseigné et défendu les valeurs de la République dont la liberté d’expression.
« Touché, meurtri, envahi par la colère »
Le Préfet du Doubs s’est dit « touché, meurtri et envahi par la colère ». Néanmoins, le représentant de l’état a rappelé son attachement au maintien « des valeurs républicaines » qui fondent notre société. Et de poursuivre : « l’école est un lieu de ressource, d’émancipation des hommes et un rempart contre l’ignorance, l’obscurantisme, le racisme et toutes les dérives misérables ». Jean-François Chanet s’est dit déterminé à lutter contre l’obscurantisme. Il veut allier les actes à la parole et à la pensée. « L’école doit continuer à préparer les jeunes à devenir des citoyens ».
Le reportage de la rédaction / Des enfants de l'école Granvelle, un lycéen de Jules Haag et Jea-François Chanet
Une rixe a éclaté, entre deux jeunes, ce matin au lycée Pergaud à Besançon. Un élève a sorti un couteau et a donné un coup à son opposant au niveau de la cuisse. Les nouvelles du jeune blessé sont rassurantes. L’équipe éducative du lycée a géré la situation. L’équipe médicale et les sapeurs-pompiers se sont occupés de la victime. Quant à l’agresseur, il a été pris en charge par les services de police. Quelques élèves seulement ont assisté à la scène. Les cours se déroulent normalement ce vendredi après-midi.
Comme chaque fin de semaine, le Rectorat de Besançon fait le point sur la situation sanitaire dans les établissements scolaires de l’académie de Besançon. A la date de ce jeudi après-midi, aucune structure scolaire n’est fermée et 19 classes bénéficient de la continuité pédagogique à distance. 68 élèves et 5 personnels sont cas confirmés à la Covid-19 en cumul sur les 7 derniers jours.
L’administration rappelle que depuis le 4 octobre, le protocole sanitaire de niveau 1 s'applique dans le département de la Haute-Saône. A partir du lundi 11 octobre, il sera déployé dans les départements du Doubs et du Territoire-de-Belfort. Ce qui signifie notamment que les enfants ne porteront plus le masque dans les écoles de ces deux territoires.
En plus des 47 départements, où le port du masque n’est plus obligatoire dans les écoles de l’Hexagone, 21 nouveaux territoires viendront compléter la liste à compter de ce lundi 11 octobre. En Franche-Comté, le Doubs et le Territoire de Belfort en font partie. En revanche, cette mesure reste d’actualité dans le département du Jura. Le niveau 2 du protocole sanitaire à l’école devra toujours être respecté.
Ce vendredi après-midi, une opération de sécurité routière s’est tenue au collège Proudhon à Besançon. 146 élèves de sixième ont été sensibilisés aux récentes règles du code de la route qui régissent la conduite de la trottinette électrique et sur le port de la ceinture de sécurité dans les cars. Concernant, cette dernière intervention, les enfants ont appris à évacuer un car scolaire lors d’un accident. Concrètement, ils ont appris à évoluer dans un bus allongé sur le flanc et à en sortir par une issue de secours, en l’occurrence une trappe d’évacuation.
Philippe Hosatte, le principal de l’établissement scolaire bisontin reconnaît les bienfaits de ces interventions pédagogiques. La sécurité des élèves, même aux abords de son établissement scolaire, est une véritable préoccupation au quotidien. Alors, autant dire que l’usage des trottinettes, qui s’est très largement démocratisé, est une inquiétude supplémentaire. La circulation des voitures, des piétons, des vélos, des scooters sur le parking à proximité du collège fait quotidiennement l’objet de toutes les attentions. « Tous les jours, nous constatons des situations de mise en danger. Notre devoir est d’éduquer les élèves afin qu’ils ne se mettent pas en danger » ajoute le chef d’établissement.
Informer et sensibiliser
Les jeunes pratiquants ne sont pas toujours au fait des règles qui régissent la conduite de ces engins électriques. D’où l’importance de rappeler les bons usages et aussi mettre en garde contre les comportements dangereux, dont les conséquences peuvent être graves. Il en va de sa sécurité personnelle et de celle des autres. Mme Valcin de la Direction Départementale des Territoires rappelle « qu’un enfant de 12 ans ne peut pas circuler sur une trottinette électrique et que l’on n’a pas le droit de circuler à deux sur ces engins ». Par ailleurs, « la circulation ne se fait que sur la route et les bandes et voies cyclables ».
Le reportage de la rédaction / Philippe Hosatte ( chef d'établissement). Mme Valcin ( DDT)
Une journée d’action est prévue à l’éducation nationale ce jeudi. L’intersyndicale demande un plan d’urgence pour la création de postes, l’augmentation des salaires et de meilleures conditions de travail. « Notre école ne peut fonctionner sans moyens supplémentaires et sans personnels revalorisés et reconnus dans leurs expertises professionnelles » écrivent les syndicats. Un rassemblement se tiendra à 14h sur la place Pasteur à Besançon. Dans le Jura, il est prévu à 15 heures sur la place de la liberté à Lons-le-Saunier. Dans la matinée, d’autres mobilisations sont annoncées devant les inspections de circonscriptions à Saint-Claude et Dole à 10h.
Depuis ce lundi, la vaccination a débuté dans les établissements scolaires du département du Doubs. Cette offre s’adresse à tous les élève de 12 à 18 ans. Les 12-15 ans ont besoin de l’accord de l’un de leurs parents pour se faire vacciner contre la Covid-19.
Ainsi, en lien avec l’Agence Régionale de Santé, plusieurs collèges et lycées accueillent des équipes mobiles, qui procèdent à des premières ou secondes injections, dans un local aménagé au sein de l’établissement ou dans un camion équipé. Ce lundi, des interventions sont menés au lycée Nelson Mandela d’Audincourt et aux collèges Lumière de Besançon et Malraux de Pontarlier. Demain, une intervention est programmée au collège Paul Langevin à Etupes.
Depuis ce matin, les jeunes français ont repris le chemin de l’école. Cette année, Christine Bouquin, la présidente du département du Doubs a choisi, parmi les 61 collèges que compte le département du Doubs, de se rendre à Ornans, au collège Pierre Vernier. Un moyen d’apprécier les moyens mis à disposition à cet établissement scolaire. En 2021, le Département du Doubs a budgété environ 35 millions d’euros pour la politique des collèges. A cela viennent s’ajouter 850.000 euros supplémentaires pour répondre aux enjeux sanitaires du moment et renforcer les équipes pour lutter contre la diffusion du virus dans les collèges du département. Christine Bouquin est au micro de la rédaction.
A travers ce déplacement dans la vallée de la Loue, Christine Bouquin a voulu mettre en valeur l’engagement de sa collectivité sur tous les territoires, qu’ils soient ruraux ou urbains. La patronne du Département du Doubs a voulu également mettre en exergue les différentes politiques qu’elle soutient, comme l’inclusion des élèves en situation de handicap le renforcement des circuits courts dans la conception et la préparation des repas en direction des jeunes et le développement du numérique.
Soutien aux agents des collèges
Une fois n’est pas coutume, Christine Bouquin a souhaité commencer sa visite par un temps d’échange et de discussion avec les agents du collège Pierre Vernier. L’élue est venue les remercier pour « l’investissement dont ils ont fait preuve depuis le début de la pandémie ». Les agents en ont également profité pour lui faire part de la situation actuelle de l’établissement, qui se trouve en sous-effectif, ce qui rend la tâche de travail encore plus compliquée. A Ornans, comme dans beaucoup d’autres collèges du département, seuls les élèves de sixième ont fait leur rentrée ce jeudi. Les élèves des autres niveaux seront de retour à compter de ce vendredi.
L'interview de la rédaction : Christine Bouquin