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Depuis ce matin, les jeunes français ont repris le chemin de l’école. Cette année, Christine Bouquin, la présidente du département du Doubs a choisi, parmi les 61 collèges que compte le département du Doubs, de se rendre à Ornans, au collège Pierre Vernier. Un moyen d’apprécier les moyens mis à disposition à cet établissement scolaire. En 2021, le Département du Doubs a budgété environ 35 millions d’euros pour la politique des collèges. A cela viennent s’ajouter 850.000 euros supplémentaires pour répondre aux enjeux sanitaires du moment et renforcer les équipes pour lutter contre la diffusion du virus dans les collèges du département. Christine Bouquin est au micro de la rédaction.

A travers ce déplacement dans la vallée de la Loue, Christine Bouquin a voulu mettre en valeur l’engagement de sa collectivité sur tous les territoires, qu’ils soient ruraux ou urbains. La patronne du Département du Doubs a voulu également mettre en exergue les différentes politiques qu’elle soutient, comme l’inclusion des élèves en situation de handicap le renforcement des circuits courts dans la conception et la préparation des repas en direction des jeunes et le développement du numérique.

Soutien aux agents des collèges

Une fois n’est pas coutume, Christine Bouquin a souhaité commencer sa visite par un temps d’échange et de discussion avec les agents du collège Pierre Vernier. L’élue est venue les remercier pour « l’investissement dont ils ont fait preuve depuis le début de la pandémie Â». Les agents en ont également profité pour lui faire part de la situation actuelle de l’établissement, qui se trouve en sous-effectif, ce qui rend la tâche de travail encore plus compliquée. A Ornans, comme dans beaucoup d’autres collèges du département, seuls les élèves de sixième ont fait leur rentrée ce jeudi. Les élèves des autres niveaux seront de retour à compter de ce vendredi.

L'interview de la rédaction : Christine Bouquin

A quelques jours de la rentrée, Jean-François Chanet, le recteur de l’académie de Besançon tenait une conférence de presse ce lundi après-midi pour présenter les enjeux de cette nouvelle année scolaire qui se profile à l’horizon. Une année que Mr Chanet souhaite « la plus normale possible Â». Une reprise des cours  qui devrait se dérouler en présentiel « pour tout le monde Â». Néanmoins, l’éducation nationale se pare à toutes les éventualités. La cellule de continuité pédagogique reste active et chaque établissement scolaire a prévu son plan. Rappelons que  dans le 1er degré, la fermeture de la classe sera actée pendant sept jours dès qu’un cas positif est constaté. Dans le second degré, seuls les élèves non vaccinés suivront les enseignements à distance. Pour l’heure, suite à ses contacts réguliers avec l’ARS, Jean-François Chanet évoque une « situation sanitaire rassurante Â».

Des centres de vaccination

Les élèves qui le souhaitent pourront se faire vacciner durant le temps scolaire. La prise en charge des jeunes s’effectuera majoritairement dans les établissements scolaires, mais en fonction des sites , des centres pourront s’installer à proximité des collèges et lycées. Des équipes mobiles seront déployées dans l’académie. Les sapeurs-pompiers seront associés. L’objectif étant de vacciner d’ici la Toussaint « tous ceux qui sont candidats à la vaccination Â». L’accord d’un seul parent est nécessaire pour procéder à la prise en charge de l’enfant.

Evaluations et ambition

La Recteur de l’académie de Besançon  promet des évaluations pour tous les niveaux en cette rentrée scolaire. Il est également prévu la mise en place dès ce mois de septembre du dispositif « devoirs faits Â». Dans cette dynamique d’apporter le meilleur aux jeunes francs-comtois, le rectorat de Besançon annonce l’octroi du label « internat d’excellence Â» à dix établissements de l’académie. On notera également que quatre lycées franc-comtois ( Edgar Faure à Morteau, Raoul Follereau à Belfort , Germaine Tillion à Montbéliard et Pré Saint-Sauveur à Saint-Claude) intègrent la longue liste des établissements scolaires français liés à Science Po Paris. Le renforcement  de l’éducation artistique et culturelle, Le respect  de la laïcité, la mobilité de la jeunesse franc-comtoise et bien entendu la continuité de la réforme du baccalauréat, avec une plus grande prise en compte du contrôle continu dans la notation finale, font partie des autres grandes orientations de cette année scolaire 2021/2022

L'interview de la rédaction : JF Chanet

Plus que quelques jours avant la rentrée des classes. A l’éducation nationale, les enseignants ne cachent pas leurs inquiétudes face à la situation sanitaire du moment et la diffusion du variant Delta.

Karine Laurent, secrétaire du syndicat SNUIPP/FSU du Doubs, s’inquiète quant à l’allègement du protocole sanitaire mis en place par le gouvernement pour cette rentrée scolaire, alors que le variant Delta n’épargne plus personne. Les enfants eux-mêmes peuvent être impactés. Jusqu’à présent, la règle était de les protéger pour protéger leurs familles, mais aujourd’hui le contexte a changé. « Les choses se passent comme si l’on n’avait pas ce nouveau variant Â» explique la responsable syndicale.

« On reste avec les mêmes difficultés Â»

Karine Laurent constate également que le ministère n’apprend pas des précédentes expériences, qui ont conduit à une véritable inégalité entre les élèves. Cela concerne par exemple l’enseignement à distance, qui continue de bénéficier de moyens techniques insuffisants. « Dans le second degré, tous les élèves en collège et lycée ne sont pas suffisamment équipés Â» regrette-t-elle. Et de poursuivre : « dans le 1er degré, la question de l’autonomie est encore plus franche. On peut difficilement envisager des enfants seuls devant un écran pour apprendre Â». Selon Mme Laurent, « les difficultés constatées en début de pandémie sont encore persistantes Â».

Les centres de vaccination

Au cours de l’interview accordé au Journal Du Dimanche, Jean-Michel Blanquer a annoncé la mise en place de centres de vaccination dans les établissements scolaires. Une proposition pour laquelle les syndicats semblent être favorables, «  à condition que des moyens spécifiques soient alloués pour la mise en place de cette action Â». « La vaccination est un moyen privilégié de lutter contre cette pandémie.  Il faut absolument s’en sortir  pour retrouver une vie normale et que les jeunes puissent  se former de façon normale Â» ajoute Karine Laurent. Néanmoins, pas question que cette tâche incombe « aux personnels travaillant actuellement dans les établissements scolaires Â». « Nous ne pouvons pas gérer la vaccination Â» insiste-t-elle.

Une communication hasardeuse

Une nouvelle fois encore, les enseignants, pourtant les premiers concernés, ont appris dans la presse les dernières décisions de leur ministre de tutelle. « En plus dans un journal payant Â» ajoute Mme Laurent. « Les centaines de milliers d’enseignants de France n’ont rien reçu du ministre Â» déplore-t-elle. Vendredi soir, l’enseignante sera présente devant son écran pour assister à une ultime visioconférence de pré-rentrée avec Jean-François Chanet, le recteur de l’académie de Besançon.  

L'interview de la rédaction / Karine Laurent

 

Dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, ce matin, Jean-Michel Blanquer a annoncé qu’au collège et au lycée, seuls les élèves non vaccinés auront cours à distance s’il y a un cas de covid-19 dans une classe. En primaire, le ministre de l’Education nationale a précisé que la classe sera fermée lorsqu’il y aura un cas.

Par ailleurs, Mr Blanquer a précisé qu’à partir de la rentrée, il y aura « un centre de vaccination par établissement ». Les élèves devront présenter une autorisation parentale, sur la base d'un document distribué par le chef d'établissement.