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A Champagnole, une cérémonie en mémoire et en soutien aux jeunes du lycée Paul Emile Victor ,  victimes d’un accident mortel de la route le 19 janvier dernier, se tiendra ce vendredi après-midi devant l’établissement jurassien. Le Rectorat de Besançon précise que cette cérémonie est réservée aux élèves et personnels du lycée, qui rendront un dernier hommage à Natacha, Sarah, Nathan, Noé, qui ont perdu la vie, et Nicolas, qui est parvenu à s’extraire du véhicule et à donner l’alerte. Des hommages seront également rendus dans d’autres établissements scolaires de l’académie.

Après le mouvement massif des enseignants jeudi dernier, le Snes-FSU, majoritaire dans les collèges et lycées, et plusieurs autres syndicats appellent à nouveau à la grève ce jeudi 20 janvier. Dans les écoles, des mouvements locaux pourront aussi avoir lieu. Tous demandent des mesures plus précises et un véritable plan d'urgence pour les aider à faire face à la pandémie du Covid-19 à l'école et aux protocoles sanitaires. A Besançon, Karine Laurent, co-secrétaire départementale du SNUipp-FSU, explique que son syndicat n’appelle pas à une manifestation ce jeudi-là, même si celles et ceux qui souhaiteront se mettront en grève le pourront. Cette fois, ce mouvement servira à rassembler « toutes les raisons qui ont fait que leurs collègues se sont retrouvés dans la rue le 13 janvier dernier, et pourquoi ils reviendront le 27 Â», afin de les communiquer ensuite aux médias. Une large collecte de doléances qui sera donc transmise aux médias ce jeudi 20 janvier. Avant une autre journée de mobilisation interprofessionnelle le 27 janvier, qui se tiendra cette fois bien dans la rue.

Selon les derniers chiffres du rectorat de Besançon. A la date de vendredi après-midi, deux écoles sont fermées en raison de la crise sanitaire et de la diffusion du virus. In n’y a pas de collège ou de lycée fermés. 201 classes à distance bénéficient de la continuité pédagogique dans l'académie. Près de 5.900 élèves et 220 personnels sont cas confirmés à la Covid-19 en cumul sur les 7 derniers jours.

Ce jeudi, environ un millier de personnes ont participé à la manifestation qui s’est tenue à Besançon sur la place de la Révolution.  Pour les enseignants, soutenus notamment par la FCPE, l’association des parents d’élèves, la coupe est pleine. Ils dénoncent les protocoles sanitaires à répétition mis en place par le gouvernement pour lutter contre la diffusion du virus.

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Les tâches administratives sont devenues tellement imposantes dans le quotidien, que les enseignants disent « ne plus avoir l’impression de faire classe, mais garderie Â». Ils exigent la démission de Jean-Michel Blanquer et des moyens matériels et humains à la hauteur de la situation.

Interview de la rédaction : Karine Laurent (SNES-FSU)

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Selon des chiffres communiqués par le rectorat de Besançon.  39% des enseignants du 1er degré font grève ce jeudi 13 janvier. Ils sont près de 17% dans le second degré. Le taux de participation à la mobilisation nationale de ce jour s’élève globalement, tous personnels confondus,  à 25,5 % environ en Franche-Comté.

Ce jeudi 13 janvier 2022 sera synonyme de grève générale dans l’Education Nationale. A Besançon une mobilisation est prévue à 14h sur la place de la Révolution. De nombreux syndicats appellent l’ensemble des personnels à se mettre en grève et l’ensemble de la communauté éducative à se mobiliser pour faire entendre leur colère et obtenir une politique cohérente de protection et de prévention à la hauteur des enjeux sanitaires, scolaires et sociaux.


Parmi leurs revendications, les enseignants souhaitent que les établissements soient équipés en détecteur de CO2 et en purificateur d’air, car beaucoup de salles ne peuvent être aérées correctement. Ils réclament également que les personnels et les élèves fassent l’objet d’un politique de test cohérente et pas seulement après coup. « On n’arrête pas de courir après les cas, une fois que c’est trop tard » déplore Nathalie Faivre, représentant du SNES-FSU au niveau académique. De meilleurs masques sont aussi souhaités, car jusqu’à présent ils ne bénéficient que de « masques en tissu, inefficaces contre la propagation du virus ». Enfin, un protocole sanitaire clair est souhaité. « Cette semaine on en est à la cinquantième variante du protocole sanitaire Education Nationale. On ne s’y retrouve absolument pas, tout le monde est perdu, et ça n’empêche pas les contaminations. On aimerait quelque chose qui tienne la route, qui soit vraiment protecteur pour les élèves, leurs familles, et les personnels » souligne Nathalie Faivre.

Plusieurs rendez-vous sont prévus dans l’académie. A Besançon, le rassemblement se tiendra à 14h sur la place de la Révolution. « Nous pensons que les collègues seront très nombreux, car l’exaspération est au comble en ce moment, et les personnels se fatiguent à appliquer un protocole qui n’a pas de sens, et ils ne sont jamais entendus dans leurs revendications » regrette la représentante du SNES-FSU.

Une grande journée de mobilisation et d’action est prévue ce jeudi 13 janvier à l’éducation nationale. La contestation porte sur le protocole sanitaire mis en place dans les établissements scolaires en pleine épidémie de Covid-19. Dans la région des rassemblements sont programmés à 14h sur la place de la révolution à Besançon, à Montbéliard, 3 rue Brossolette, devant les locaux des circonscriptions et à Lons-le-Saunier, à 15h. Concernant cette dernière mobilisation, le départ sera donné à 15h de la préfecture.

Concernant l’épidémie de Covid-19. Selon des chiffres du rectorat de Besançon, arrêtés à la date de ce jeudi 6 janvier, aucune structure scolaire et aucune classe ne sont fermées à ce jour. En cumul sur les quatre jours, 770 cas confirmés d’élèves et 72 cas de personnels ont été déclarés. Le communiqué de presse précise que l’éducation nationale a commandé 55 millions de masques chirurgicaux afin d’équiper les personnels des écoles et des établissements scolaires, avec des premières livraisons dès la mi-janvier

 

Alors qu’un nouveau protocole sanitaire est entré en vigueur en cette rentrée scolaire, le syndicat SNUIPP-FSU monte au créneau et dénonce une nouvelle fois encore la méthode de communication du gouvernement, et notamment du ministère de l’éducation nationale, et les décisions prises. Ces enseignants dénoncent « des mesures qui vont à l’encontre de la sécurité sanitaire des enfants, des adultes et des familles, pour préserver l’économie nationale Â».

Le syndicat rappelle que le maintien de l’ouverture des écoles nécessite : le recrutement d’enseignants « pour permettre les remplacements et diminuer les effectifs, la fermeture des classes pour une semaine dès le premier cas positif, l’installation de capteurs de CO2 dans les classes, la mise en place de tests de façon régulière et la distribution de masques réellement protecteurs aux personnels Â».  Pour Amélie Lapprand, co-secrétaire du SNUipp-FSU du Doubs, les crises s’enchaînent et « aucune leçon n’est tirée Â».

L'interview de la rédaction : Amélie Lapprand

 

Comme chaque semaine, le Rectorat de Besançon fait le bilan de la situation sanitaire dans les établissements scolaires de Franche-Comté. A la date de ce jeudi 10 décembre,  quatre structures scolaires, en l’occurrence des écoles,  sont fermées et 58 classes à distance bénéficient de la continuité pédagogique dans l'académie. 1.443 élèves et 98 personnels sont cas confirmés à la Covid-19 en cumul sur les 7 derniers jours.