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Pour répondre complètement à la loi de 2024 sur la gestion et le traitement des biodéchets, Grand Besançon Métropole mène actuellement une expérimentation sur le territoire du quartier Pasteur, au centre-ville. Concrètement, il est proposé un nouveau service de collecte à vélo pour les déchets de cuisine. 1800 habitants du quartier sont concernés par cette initiative. Deux collectes seront assurées par semaine.

Compte tenu des contraintes particulières liées à la situation géographique du quartier, qui se trouve sur un périmètre historiquement protégé, avec des espaces restreints et une forte densité urbaine, la Direction de la Gestion des Déchets du Grand Besançon a imaginé une solution alternative et mobile au compostage individuel ou collectif. Munie d’un vélo, d’une remorque et de deux bacs, l’association Trivial Compost collectera les biodéchets des participants, qui seront ensuite acheminés jusqu’à un site de traitement, situé à Chemaudin.  Ce lundi après-midi, les locaux étaient invités à venir échanger et s’intéresser à l’action mise en place. Chacun s’est vu remettre un bioseau qui pourra être utilisé à chaque dépôt. Un sac pour la gestion du verre et un autre pour les recyclables étaient également à leur disposition.

biodechets quartier pasteur

Evaluation de l’expérimentation

BIODECHETS QUARTIER PASTEUR ELUS 1

 

La poursuite de cette expérimentation et sa déclinaison sur d’autres territoire dépendront de l’adhésion de la population. 1800 habitants sont concernés. La collectivité espère un taux d’adhésion à hauteur de 20% de la population de ce quartier du centre-ville bisontin. Un premier bilan sera effectué en juillet prochain. Cette première expérimentation est prévue jusqu’à la fin de cette année 2022.

Le reportage de la rédaction :  Cyril Devesa ( président du Sybert) et un Bisontin engagé dans cette action

Ce mardi matin, Ludovic Fagaut est revenu sur le conseil d’agglomération de mercredi dernier, portant sur la réactualisation du schéma touristique du Grand Besançon. L’élu de l’opposition a poussé un véritable coup de gueule sur ce qui devait être le point d’étape nécessaire de la stratégie touristique.  

 

"Un fiasco de l'attractivité touristique"

Mercredi soir, le conseil d’agglomération a débattu sur la réactualisation du schéma touristique du Grand Besançon. Une orientation qui manque « clairement d’ambition, de renouvellement, et de courage politique » au plus grand dam des élus du parti « Besançon Maintenant » mené par Ludovic Fagaut. Ce dernier déplore un schéma touristique « fade et sans saveur » alors qu’il espérait un projet capable de relancer la dynamique économique touristique du Grand Besançon Métropole par le biais d’actions fortes. « Il n’y a aucune nouvelle idée de ce qui peut être fait sur le territoire, aucune fiche action de développée, et nous sommes mécontents de ce trop peu d’intérêt porté au schéma touristique sur notre territoire » regrette l’élu. « C’est un véritable fiasco de l’attractivité touristique, le rendu est consternant. On attendait un projet concret, des actions à effet immédiat. C’est ce qu’espèrent les habitants ! Il faut donner du sens économique à nos engagements touristiques. Malheureusement, nous sommes dans une continuité de ce qui n’a pas marché » poursuit-il.

 

« Quelle approche marketing de notre territoire avons-nous aujourd’hui ? » questionne Ludovic Fagaut. « Qui démarchons-nous ? Nous ne voyons rien, nous ne sommes pas au rendez-vous, c’est accablant. Qu’est-ce qui a progressé depuis 2017 ? Rien. Quelle clientèle est présente aujourd’hui sur notre territoire ? On ne sait pas. Quel est le budget précis du tourisme sur le territoire bisontin ? On est incapable de le déterminer, tellement ce dernier est dilué dans tous les services. Comment accueillir les touristes ? Cette notion d’accueil a totalement disparu » regrette le chef de file LR du groupe d'opposition.

D’autant plus que ce territoire dispose de très nombreux éléments attractifs, et d’atouts différenciateurs comme aime le souligner Ludovic Fagaut. Qu’ils soient architecturaux, patrimoniaux, culturels, ou encore sportifs. Les idées fusent dans le camp de l’opposition : déploiement d’un chargé de mission capable de promouvoir le territoire à l’extérieur, partenariat à tisser par l’intermédiaire du jumelage, valorisation du territoire sport-nature lors de la Transjurassienne, meilleure utilisation du Centre de Linguistique Appliquée, élaboration de brochures groupées et d’un guide de randonnée du territoire, promotion du Festival international de musique de Besançon, développement du réseau des sites majeurs Vauban… Sans manquer de fustiger la tenue du dernier marché de Noël. « Autant ne rien faire que ce qui a été fait cette année » blâme Ludovic Fagaut. Ce dernier aurait souhaité mettre en place un « village des neiges » valorisant l’artisanat local, des produits locaux, ainsi que certains sports d’hiver. « On ne profite de rien, il y a tellement à faire. Les acteurs du tourisme étaient en attente d’un schéma moteur, ils vont être fortement déçus » déplore l’élu de l’opposition.  

 

Ludovic Fagaut :

 

 

 

Un nouveau parking de covoiturage sera mis en service le 14 février prochain sur la commune de Miserey-Salines. Les travaux, débutés en octobre dernier, ont permis la réalisation de 49 places de stationnement disponibles gratuitement. 248 000 € HT ont été consacrés à cet aménagement géré par Grand Besançon Métropole et financé à 93% par APRR.

« Par ces aménagements, Grand Besançon Métropole facilite la pratique du covoiturage afin de limiter la saturation des axes routiers et de réduire l’impact financier et écologique de l’usage individuel de la voiture » précise le communiqué de presse

Lors d’un récent conseil municipal, la majorité bisontine a voté la fermeture prochaine du pont de la République pour des travaux d’aménagement. Ils devraient débuter le 14 février prochain. Une série de travaux qui avait notamment fait débat entre cette dernière et l’opposition quant à l’impact de ces aménagements sur l’activité économique du centre-ville et le trafic routier. Suite à ces travaux, la circulation ne sera plus ouverte aux voitures. Une piste cyclable sera mise en place en plus des voies de tram et des trottoirs préexistant. 

Notre radio a eu l’occasion de rencontrer quelques usagers du pont et de les interroger sur leur ressenti. Ceux-ci ont pour la plupart considéré ces aménagements comme quelque chose de bénéfique. 

L'interview de la rédaction

Grand Besançon lance un appel à la vigilance. Il a été signalé à la collectivité  du démarchage abusif en son nom ou en provenance de l’Etat et de l’Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat concernant les aides à l’amélioration de l’habitat. Il est rappelé que la collectivité et les autres administrations ne cautionnent aucun démarchage commercial de quelque sorte et ne proposent aucune offre de prestation de travaux. Soupçonnant des démarches frauduleuses, il est conseillé de ne pas y donner suite.

Comme le veut la tradition, ce vendredi matin, dans les locaux du conservatoire de Besançon, Anne Vignot, la présidente de Grand Besançon Métropole, a présenté ses vœux et les projets pour l’année à venir. Gabriel Beaulieu, son vice-président,  et Abdel Ghezali, 1er adjoint à la Ville de Besançon étaient également à ses côtés.

Difficile de se projeter, tant la situation sanitaire est incertaine. Néanmoins, les élus veulent continuer à travailler pour leur territoire. Tous les domaines et tous les champs d’action sont concernés : habitat, santé, économie transports, éducation, action sociale, culture, … . Les initiatives ne manquent pas. Anne Vignot veut faire de Besançon ‘un territoire vivant, à l’intérieur duquel la collectivité jouera et prendra pleinement son rôle ». « Nous avons une grande capacité à agir et réagir » ont précisé les élus.

Des projets ambitieux

Il serait fastidieux de vouloir dresser une liste précise des actions prévues mais d’importants chantiers sont d’ores et déjà lancés ou sont en cours de l’être : le projet de grande bibliothèque sur le site de l’ancien hôpital Saint-Jacques, la création de 900 logements sur le territoire du Grand Besançon,  la création d’un nouveau Campus à la Bouloie, de nouvelles pistes cyclables, la base outdoor aux prés-de-Vaux, le développement et l’attractivité de la Citadelle,… . La collectivité entend également poursuivre son plan de rénovation énergétique, défendre l’hôpital public, faciliter le passage des jeunes vers l’emploi ou encore mener des opérations de solidarité auprès des publics les plus en difficulté.

L'interview de la rédaction / Anne Vignot

A partir du 1er janvier 2022, Grand Besançon Métropole propose une subvention pour l’achat d’un vélo ou d’un vélo cargo à assistance électrique (VAE) aux habitants de son territoire. Le soutien de la Communauté urbaine s’élève à 200 € maximum pour un VAE, pliant ou non pliant, et à 400 € pour un vélo cargo à assistance électrique, soit 25% du prix d’achat de l’équipement neuf choisi.

Pour en bénéficier, il faut remplir notamment les conditions suivantes : - être majeur - être domicilié dans une des communes du Grand Besançon - avoir un revenu fiscal de référence, par part, inférieur ou égal à 19 665 euros.

Sont concernés uniquement les vélos électriques neufs et répondant aux normes décrites dans le dossier de demande de participation financière. Un budget annuel prévisionnel de 70 000 € est alloué pour la mise en œuvre de cette subvention

La demande de subvention s’effectue en ligne sur grandbesancon.fr, dans la rubrique « mes démarches » ou à la boutique Ginko 28 rue de la République à Besançon.

Grand Besançon Métropole teste actuellement une benne électrique pour collecter les déchets. L’expérimentation a débuté le 1er décembre prochain. Cet engin, nouvelle génération, moins bruyant, n’émet aucune pollution atmosphérique, ni émissions de CO2 à l’usage.

Grand Besançon Métropole est une des premières communautés urbaines de France à bénéficier de cette expérimentation. L’objectif affiché est de poursuivre la transition vers l’achat de véhicules à énergie propre dans les mois et les années à venir. Avant tout investissement définitif, un bilan sera effectué à l’issue de cette expérimentation pour évaluer la pertinence de ce type de véhicules.

Le Grand Besançon Métropole, précurseur en la matière, mène une politique de premier ordre pour protéger la ressource en eau souterraine. Cette eau d’une qualité exceptionnelle fournit 77% des prélèvements en alimentation en eau potable sur ce territoire.

L’objectif est de s’assurer de la disponibilité à long terme de ces ressources en qualité et en quantité suffisantes pour satisfaire les besoins actuels et futurs d’approvisionnement en eau potable des populations. Or, cette disponibilité n’est pas garantie du fait des risques d’évolution défavorable, d’une part, de la recharge de la ressource en lien avec le changement climatique et d’autre part, du fait de l’accroissement des pressions des activités humaines en surface qui peuvent générer des impacts néfastes pour ces ressources ou empêcher l’implantation de nouveaux captages. L’enjeu pour la collectivité est de préserver de la manière la plus efficace possible les ressources en eau les plus intéressantes en adaptant ou régulant les occupations des sols, activités et usages sur les zones où se constituent ces ressources. C’est le cas par exemple actuellement sur le secteur de Novillars, où des investigations sont menées.

Un comité scientifique

Pour assurer l’alimentation en eau potable des 194.000 habitants, répartis sur 68 communes, Grand Besançon Métropole compte 29 captages actifs et 5 non utilisés. Parmi eux, on notera celui de la Source d’Arcier, qui permet de produire 41% de l’eau distribuée sur la ville de Besançon. Pour l’accompagner dans cette mission, la collectivité peut compter sur  les conseils de l’agence de l’eau et d’un comité scientifique, composé d’experts. Grand Besançon veut ainsi mieux connaître son réseau. Poursuivre le travail de connexion entre les réserves pour mieux répondre aux enjeux à venir.

L'interview de la rédaction : François Rollin, directeur de la délégation de Besançon de l'Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse et Christophe Lime, Vice-président de Grand Besançon Métropole, délégué à la gestion de l'eau potable, des eaux fluviales et à l'impact des eaux usées. 

Ce samedi, à Besançon, à l’occasion de la journée mondiale d’actions pour la justice climatique, le parti « à gauche citoyens’, dont des militants figurent au conseil municipal, aux côtés d’Anne Vignot, procédait à une distribution de tracts au centre-ville pour demander à la population d’intervenir auprès de leurs représentants à l’agglomération pour qu’ils votent en faveur de la gratuité des transports en commun sur le territoire du Grand Besançon pour une partie de la population pour le moment.

D’ici la fin du mandant, le collectif espère que, dans un premier temps, les moins de 26 ans, et les bénéficiaires des minima sociaux pourront en profiter. Ils souhaitent également que l’ensemble de la population puisse bénéficier de cette gratuité le samedi. Rappelons que ces propositions figuraient sur la profession de foi de la liste « Besançon par nature », aujourd’hui aux responsabilités.

Comment financer ?

Pour l’heure, il est difficile de convaincre les élus de l’agglomération de franchir le pas.  Les raisons sont bien évidemment financières. C’est la raison pour laquelle, il est proposé de faire passer le taux de versement mobilité, payé par les entreprises de plus de 11 salariés de 1,8 à 2%. Ce qui permettrait ainsi de récolter 3,5 millions d’euros pour financer le manque à gagner. La réflexion se poursuit au sein de la collectivité. Depuis quelques jours, une commission de travail est en place pour porter une réflexion sur ce point.

L'interview de la rédaction / Joseph Gosset ( à Gauche Citoyens)