La décision est tombée. Les élus du Grand Besançon ont statué sur le sort de la taxe transport, qui a suscité de nombreux débats et controverses en interne. Dès le 1er juillet, l'abonnement des étudiants et des apprentis baissera de 40% passant de 28€ à 16,80 € par mois.
Le conseil communautaire a également voté pour l'extension du titre gratuit "Mission Locale" à l'ensemble des habitants de moins de 26 ans de GBM. Le titre SESAME « demandeur d'emploi » a été étendu à l'ensemble des habitants du territoire de GBM. C'est une mesure d'équité territoriale car jusqu'alors cette gratuité ne profitait qu'aux Bisontins.
Néanmoins, la gratuité pour les 4-14 ans et la baisse du tarif des moins de 25 ans, demandés par les élus écologistes bisontins n’ont pas pu être débattus. Les élus de Grand Besançon Métropole refusant de mettre cette proposition bisontine sur le devant de la scène. Celle-ci ne figurant pas dans les propositions formulées par le bureau de la collectivité.
Europe Ecologie Les Verts Besançon déplore cette situation. Le parti espère « la mise en place à l’avenir d’une tarification ambitieuse pour le climat et pour le pouvoir d'achat des habitants du Grand Besançon ».
La manifestation Grandes Heures Nature se poursuit tout au long de ce week-end à Besançon. Sous une pluie fine, plusieurs centaines de jeunes bisontins ont répondu présent et se sont déplacés sur la promenade Chamars pour participer aux différentes animations et ateliers d'initiation proposés par Grand Besançon Métropole. Entre VTT Trail, spectacles ou canoë, le choix était large pour les écoliers, qui avaient le sourire jusqu'aux oreilles.
L'interview de la rédaction
Le budget 2021 a été présenté mercredi 22 juin à la presse par le Grand Besançon Métropole. Dans une période économique compliquée due à l’inflation, le bilan n’est pas catastrophique avec un endettement maîtrisé et une balance positive avec 291 millions d'euros de recettes pour 268 millions de dépenses. Cependant, si cette situation d’inflation dure, la présidente du Grand Besançon Anne Vignot déclare qu’il faudra effectuer des choix entre différents projets, des choix pas encore décidés mais qui seront nécessairement difficiles.
La communauté urbaine de Besançon, source de très nombreux projets
Le Grand Besançon Métropole participe lui-même à l’inflation avec un « véritable boost de projets » selon la présidente Anne Vignot. En effet, le niveau de réalisation des investissements dans le budget principal n’a jamais été aussi haut en 2021 avec plus de 41 millions d’euros. C’est un beau travail réalisé par les agents de la communauté mais qui va devoir prendre un coup dans l’aile avec cette période inflationniste qui arrive juste après la crise sanitaire qui avait déjà fait des dégâts économiques (9 millions de pertes en 2020 puis 4 millions en 2021).
Une crise qui tombe mal dans une période de « transition »
Ces difficultés budgétaires sont dommageables dans une période de “transition écologique” et de vote de certains projets controversés, comme celui de la tarification transports que nous évoquions dans nos précédentes éditions. Lorine Gagliolo qui présentait en même temps son rapport sur les actions de développement durable de l’agglomération pourrait donc voir le budget affilié à de telles actions diminuer. Des actions aussi multiples que le financement de parking de vélo, de covoiturage ou bien l’aide à l’éco-tourisme, à l’enseignement artistique pour tous avec le financement du conservatoire à rayonnement régional, la solidarité des territoires avec le programme « aide aux communes » ou enfin la gratuité des transports lors des pics de pollution.
Des choix difficiles
Des choix devront être réalisés et Anne Vignot nous informe que ces choix ne sont pas encore faits et seront difficiles puisque « chaque élu se voit mal réduire ou arrêter sa politique ».Chaque projet nécessitant au moins 5 ans pour être mis en place, l’arrêt de ceux-ci s’avère compliqué, c’est pourquoi Anne Vignot demande à l’Etat d’étendre la période de réalisation des projets afin de « lisser et amortir ». C’est également ce que prévoit le vice-président du grand Besançon Gabriel Baulieu qui estime que certains « beaux projets devront être différés ».
L'interview de la rédaction / Anne Vignot
Demain, jeudi 23 juin, sera voté au conseil communautaire du Grand Besançon le dossier de la tarification transport. Le débat qui agite le bureau et les commissions depuis plusieurs mois prendra donc fin avec des discussions intenses puisque certains élus de la périphérie reprochent à la présidente du Grand Besançon Anne Vignot d’avoir fait passer une proposition au conseil qui a été rejeté par le bureau, décision qui va à l’encontre de la coutume politique.
La proposition qui fait polémique
La proposition qui suscite toutes les controverses correspond à la gratuité des transports pour tous les moins de 25 ans : grande promesse de campagne de la maire Anne Vignot lors des municipales de 2020. Cependant, même si la maire a été élue avec une majorité importante au sein de la ville, au niveau de la communauté urbaine, elle ne possède qu’une courte majorité relative. La gratuité des transports est donc difficile à faire passer avec de nombreux élus de la périphérie qui la rejettent en bloc à cause de deux arguments : les recettes qu’il va falloir trouver pour compenser ces dépenses (dépenses évaluées à 1,2 millions d’euros par an) qui pèseront sur les entreprises pour un objectif pas toujours réalisé puisque ces élus doutent du délaissement de la voiture grâce à ces nouveaux tarifs.
Les élus de la périphérie dénoncent un « coup de force »
En dehors des idées portées par le programme « Besançon par nature », les élus de la périphérie dénoncent la manière convoquée pour tenter de faire passer cette proposition. En effet, alors que cette partie du dossier a été rejetée par les commissions 1 et 5 puis par le bureau, celle-ci est tout de même présentée au conseil communautaire demain soir. Gabriel Baulieu, maire de Serre-les-Sapins et vice-président du Grand Besançon, parle d’un projet « jamais intégré au projet de territoire » et donc illégitime. Cependant, pour la maire de Besançon, qui s’est fait élire par une grande partie de la jeunesse grâce à cette promesse, il en va de sa légitimité politique et elle refuse de délaisser sa proposition qui soulagerait grandement les jeunes, notamment les étudiants qui bénéficient d’un tarif « grandement défavorable » le concède Gabriel Beaulieu. Surtout, dans l’optique de réduire drastiquement l’empreinte carbone de la ville, cette disposition était une proposition phare pour mettre en avant les transports en communs et réduire la part d’autosolistes.
Les autres propositions sur la table
Gabriel Baulieu affirme donc que la position des élus de la périphérie est à l’encontre de « la gratuité des services publics » car il rappelle que ces transports publics sont déjà financés à hauteur de 80% par le crédit collectif et que l’utilisateur n’a plus que 20% de part. En revanche, le fait que les entreprises doivent dédommager leurs employés des transports à hauteur de 50% créé une grande injustice pour les étudiants qui, sans ressources, se retrouvent à devoir débourser bien plus que des travailleurs. Pour pallier cette iniquité, Gabriel Baulieu propose ainsi que le tarif des étudiants soit aligné sur le tarif des lycéens et collégiens, sans être pour autant gratuit.
Cette décision est, elle, acceptée à l’unanimité. Ce sera sûrement cette dernière qui passera lors du conseil de demain soir mais Anne Vignot n’a pas dit son dernier mot pour faire passer sa promesse de campagne.
L'interview de la rédaction / Gabriel Baulieu
Les 24H du Temps sont de retour pour leur huitième édition ces samedi 18 et dimanche 19 juin dans la Cour du Musée du temps de Besançon.
Conférences gratuites et ouvertes à tous, ateliers, animations ou encore visites guidées. Les 24H du Temps font leur grand retour dans la cité bisontine ce week-end. Cette huitième édition recevra plus de 40 créateurs différents dont des horlogers suisses. Les visiteurs sont attendus dans la Cour du Musée du temps, au 96 Grande Rue. Ces derniers auront par exemple l'occasion de faire vérifier l'état de leur montre sur le stand de l'AFPA ou encore l'opportunité de se mettre dans la peau d'un horloger à travers les ateliers gratuits proposés sur place. L’événement marquera également la réouverture du musée au grand public après sept longs mois de travaux.
Faire revivre l'héritage horloger franco-suisse
Cet évènement confirme également le souhait de Grand Besançon Métropole de faire revivre l'industrie horlogère, historique dans la région, sous tous ses rouages. « C'est l'occasion de montrer que nous sommes au cœur d'un territoire horloger qui va jusqu'en Suisse », explique Anne Vignot, présidente du Grand Besançon. Ce projet de pérennisation et de promotion des pratiques horlogères de l'arc jurassien franco-suisse a été récompensé en 2020 par l'UNESCO. Il est désormais inscrit à la Liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. « Ce n'est pas juste une histoire du passé, mais bien quelque chose qui nous projette dans le futur. À partir de ces mécanismes horlogers s'est ouvert beaucoup de savoir-faire que l'on retrouve dans nos industries actuelles », conclut la présidente.
L'interview de la rédaction / Anne Vignot, Présidente de Grand Besançon Métropole
Comme l’an dernier, dans le cadre de son contrat de ville, Grand Besançon Métropole a obtenu une dotation supplémentaire de 1,8 million d’euros pour le développement de ses projets liés à la politique de la ville. Cet argent a pour but de soutenir les actions prévues dans les quartiers inscrits dans ce champ d’intervention. Définies avec la préfecture du Doubs, quatre actions ont été retenues dans les domaines de l’éducation, l’accès au sport, aux loisirs et à la santé. Plus précisément, cela concerne :
Acquisition d’une cuisine mobile
D’un montant de 18.000 euros, Grand Besançon Métropole va faire l’acquisition d’une cuisine mobile. Ce nouvel équipement se rendra dans les quatre prioritaires de Besançon. L’objectif sera de créer des moments de partage de convivialité, mais aussi de sensibiliser à l’hygiène alimentaire.
La FCPE du Doubs demande aux élus du Conseil Communautaire du Grand Besançon de se prononcer « en faveur de la gratuité des transports scolaires » et « incite ses adhérents à interpeler leurs élus locaux en ce sens ». Parmi les arguments apportés pour justifier cette position : des situations inéquitables entre les élèves domiciliés dans le Grand Besançon, qui doivent payer ces déplacements, et les autres, le principe de la gratuité de l’école, le pouvoir d’achat des familles et l’éducation à l’usage des transports collectifs. Précisons que sur ce territoire, 29% des enfants bisontins sont issus d’une famille monoparentale
En raison de la course cycliste Classic Grand Besançon Doubs, la société Keolis indique que des perturbations sont à prévoir ce vendredi 15 avril de 11h à 16h30 à Besançon et dans les communes périurbaines. Des lignes régulières, des services Diabolo collège et école primaires seront supprimés.
Lignes régulières
Ligne 56 Byans sur Doubs / Osselle-Routelle / Grandfontaine : suppression départ de 12H35 de Besançon Micropolis et départ de Byans sur Doubs de 13H04
Ligne 59 Saint-Vit / Pouilley-Français / Velesmes Essarts : suppression départ sur réservation de 12H35 de Besançon Micropolis et suppression départ sur réservation de 13H05 à Pouilley-Français
Ligne 62 Noironte / Audeux / Champagney / Champvans les Moulins / Pouilley les Vignes : suppression départs de 11H35/12H35 de Besançon TEMIS et départ de Noironte de 13H06 Ligne 63 Chaucenne / Pelousey / Pouilley les Vignes : suppression départs de 11H35/12H35 de Besançon TEMIS et départ de Chaucenne de 13H06
Ligne 65 Venise / Vieilley / Merey-Vieilley / Bonnay / Devecey / Châtillon-le-Duc / Ecole-Valentin : suppression départs de 11H35/12H35 de Besançon TEMIS et départ de Venise de 13H10
Ligne 66 Les Auxons / Miserey-Salines / Ecole-Valentin : suppression départs de 11H35/12H35 de Besançon TEMIS et départ de Les Auxons de 13H05
Ligne 68 Cussey sur l’Ognon / Geneuille / Les Auxons : suppression départs de 11H35/12H35 de TEMIS et départ de Cussey sur l’Ognon de 12H58
Ligne 81 Nancray / Gennes : suppression départ de 11H35 Besançon Chamars • Ligne 82 Montfaucon / Morre : suppression départ de 11H35 Besançon Chamars
Ligne 83 La Chevillotte / Mamirolle / Saône : suppression départ de 11H35 Besançon Chamars Ligne 85 Fontain / Beure : suppression départ de 11H25 Besançon Chamars
Ligne 86 Pugey / Larnod / Beure : suppression départ de 11H40 Besançon Chamars
Services Diabolo collège
Diabolo 415 collège de Saône / Montfaucon : départ collège de Saône de 16H10 : desserte des stations « Bas Village » et « Vierge » uniquement
Diabolo 417 collège de Saône / Morre : départ collège de Saône de 16H10 : desserte des stations de Morre réalisée avec du retard
Services Ecoles primaires
Les services sur le temps de midi sont supprimés pour :
RPI Pouilley-Français / Villers-Buzon / Mazerolles
RPI Osselle-Routelle / Roset-Fluans
RPI Chaucenne / Noironte / Audeux
RPI Bonnay / Mérey-Vieilley / Vieilley / Venise / Palise
RPI La Chevillotte / Mamirolle • RPI Le Gratteris / Mamirolle
RPI Fontain / La Vèze / Arguel / Pugey
Dans le cadre de la création du bassin de stockage et de dépollution de la Malcombe, des travaux annexes de déviation d’une conduite d’eau potable sont nécessaires. Ces travaux vont nécessiter une coupure d’eau le mardi 12 avril, de 9h à 17h environ.
Les rues impactées sont les suivantes : complexe sportif de la Malcombe, chemin sous les Vignes de rognon, chemin de l’Œillet, chemin du Fort de Rosemont, rue du Petit Chaudanne, rue de Chaudanne, rue Auguste Pointelin, montée Jean de Gribaldy, chemin du Fort de Chaudanne, rue Lucie Aubrac et chemin des 2 Lys.
Pour répondre complètement à la loi de 2024 sur la gestion et le traitement des biodéchets, Grand Besançon Métropole mène actuellement une expérimentation sur le territoire du quartier Pasteur, au centre-ville. Concrètement, il est proposé un nouveau service de collecte à vélo pour les déchets de cuisine. 1800 habitants du quartier sont concernés par cette initiative. Deux collectes seront assurées par semaine.
Compte tenu des contraintes particulières liées à la situation géographique du quartier, qui se trouve sur un périmètre historiquement protégé, avec des espaces restreints et une forte densité urbaine, la Direction de la Gestion des Déchets du Grand Besançon a imaginé une solution alternative et mobile au compostage individuel ou collectif. Munie d’un vélo, d’une remorque et de deux bacs, l’association Trivial Compost collectera les biodéchets des participants, qui seront ensuite acheminés jusqu’à un site de traitement, situé à Chemaudin. Ce lundi après-midi, les locaux étaient invités à venir échanger et s’intéresser à l’action mise en place. Chacun s’est vu remettre un bioseau qui pourra être utilisé à chaque dépôt. Un sac pour la gestion du verre et un autre pour les recyclables étaient également à leur disposition.
Evaluation de l’expérimentation
La poursuite de cette expérimentation et sa déclinaison sur d’autres territoire dépendront de l’adhésion de la population. 1800 habitants sont concernés. La collectivité espère un taux d’adhésion à hauteur de 20% de la population de ce quartier du centre-ville bisontin. Un premier bilan sera effectué en juillet prochain. Cette première expérimentation est prévue jusqu’à la fin de cette année 2022.
Le reportage de la rédaction : Cyril Devesa ( président du Sybert) et un Bisontin engagé dans cette action