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Comme le veut la tradition, ce vendredi matin, dans les locaux du conservatoire de Besançon, Anne Vignot, la présidente de Grand Besançon Métropole, a présenté ses vœux et les projets pour l’année à venir. Gabriel Beaulieu, son vice-président,  et Abdel Ghezali, 1er adjoint à la Ville de Besançon étaient également à ses côtés.

Difficile de se projeter, tant la situation sanitaire est incertaine. Néanmoins, les élus veulent continuer à travailler pour leur territoire. Tous les domaines et tous les champs d’action sont concernés : habitat, santé, économie transports, éducation, action sociale, culture, … . Les initiatives ne manquent pas. Anne Vignot veut faire de Besançon ‘un territoire vivant, à l’intérieur duquel la collectivité jouera et prendra pleinement son rôle ». « Nous avons une grande capacité à agir et réagir » ont précisé les élus.

Des projets ambitieux

Il serait fastidieux de vouloir dresser une liste précise des actions prévues mais d’importants chantiers sont d’ores et déjà lancés ou sont en cours de l’être : le projet de grande bibliothèque sur le site de l’ancien hôpital Saint-Jacques, la création de 900 logements sur le territoire du Grand Besançon,  la création d’un nouveau Campus à la Bouloie, de nouvelles pistes cyclables, la base outdoor aux prés-de-Vaux, le développement et l’attractivité de la Citadelle,… . La collectivité entend également poursuivre son plan de rénovation énergétique, défendre l’hôpital public, faciliter le passage des jeunes vers l’emploi ou encore mener des opérations de solidarité auprès des publics les plus en difficulté.

L'interview de la rédaction / Anne Vignot

A partir du 1er janvier 2022, Grand Besançon Métropole propose une subvention pour l’achat d’un vélo ou d’un vélo cargo à assistance électrique (VAE) aux habitants de son territoire. Le soutien de la Communauté urbaine s’élève à 200 € maximum pour un VAE, pliant ou non pliant, et à 400 € pour un vélo cargo à assistance électrique, soit 25% du prix d’achat de l’équipement neuf choisi.

Pour en bénéficier, il faut remplir notamment les conditions suivantes : - être majeur - être domicilié dans une des communes du Grand Besançon - avoir un revenu fiscal de référence, par part, inférieur ou égal à 19 665 euros.

Sont concernés uniquement les vélos électriques neufs et répondant aux normes décrites dans le dossier de demande de participation financière. Un budget annuel prévisionnel de 70 000 € est alloué pour la mise en œuvre de cette subvention

La demande de subvention s’effectue en ligne sur grandbesancon.fr, dans la rubrique « mes démarches » ou à la boutique Ginko 28 rue de la République à Besançon.

Grand Besançon Métropole teste actuellement une benne électrique pour collecter les déchets. L’expérimentation a débuté le 1er décembre prochain. Cet engin, nouvelle génération, moins bruyant, n’émet aucune pollution atmosphérique, ni émissions de CO2 à l’usage.

Grand Besançon Métropole est une des premières communautés urbaines de France à bénéficier de cette expérimentation. L’objectif affiché est de poursuivre la transition vers l’achat de véhicules à énergie propre dans les mois et les années à venir. Avant tout investissement définitif, un bilan sera effectué à l’issue de cette expérimentation pour évaluer la pertinence de ce type de véhicules.

Le Grand Besançon Métropole, précurseur en la matière, mène une politique de premier ordre pour protéger la ressource en eau souterraine. Cette eau d’une qualité exceptionnelle fournit 77% des prélèvements en alimentation en eau potable sur ce territoire.

L’objectif est de s’assurer de la disponibilité à long terme de ces ressources en qualité et en quantité suffisantes pour satisfaire les besoins actuels et futurs d’approvisionnement en eau potable des populations. Or, cette disponibilité n’est pas garantie du fait des risques d’évolution défavorable, d’une part, de la recharge de la ressource en lien avec le changement climatique et d’autre part, du fait de l’accroissement des pressions des activités humaines en surface qui peuvent générer des impacts néfastes pour ces ressources ou empêcher l’implantation de nouveaux captages. L’enjeu pour la collectivité est de préserver de la manière la plus efficace possible les ressources en eau les plus intéressantes en adaptant ou régulant les occupations des sols, activités et usages sur les zones où se constituent ces ressources. C’est le cas par exemple actuellement sur le secteur de Novillars, où des investigations sont menées.

Un comité scientifique

Pour assurer l’alimentation en eau potable des 194.000 habitants, répartis sur 68 communes, Grand Besançon Métropole compte 29 captages actifs et 5 non utilisés. Parmi eux, on notera celui de la Source d’Arcier, qui permet de produire 41% de l’eau distribuée sur la ville de Besançon. Pour l’accompagner dans cette mission, la collectivité peut compter sur  les conseils de l’agence de l’eau et d’un comité scientifique, composé d’experts. Grand Besançon veut ainsi mieux connaître son réseau. Poursuivre le travail de connexion entre les réserves pour mieux répondre aux enjeux à venir.

L'interview de la rédaction : François Rollin, directeur de la délégation de Besançon de l'Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse et Christophe Lime, Vice-président de Grand Besançon Métropole, délégué à la gestion de l'eau potable, des eaux fluviales et à l'impact des eaux usées. 

Ce samedi, à Besançon, à l’occasion de la journée mondiale d’actions pour la justice climatique, le parti « à gauche citoyens’, dont des militants figurent au conseil municipal, aux côtés d’Anne Vignot, procédait à une distribution de tracts au centre-ville pour demander à la population d’intervenir auprès de leurs représentants à l’agglomération pour qu’ils votent en faveur de la gratuité des transports en commun sur le territoire du Grand Besançon pour une partie de la population pour le moment.

D’ici la fin du mandant, le collectif espère que, dans un premier temps, les moins de 26 ans, et les bénéficiaires des minima sociaux pourront en profiter. Ils souhaitent également que l’ensemble de la population puisse bénéficier de cette gratuité le samedi. Rappelons que ces propositions figuraient sur la profession de foi de la liste « Besançon par nature », aujourd’hui aux responsabilités.

Comment financer ?

Pour l’heure, il est difficile de convaincre les élus de l’agglomération de franchir le pas.  Les raisons sont bien évidemment financières. C’est la raison pour laquelle, il est proposé de faire passer le taux de versement mobilité, payé par les entreprises de plus de 11 salariés de 1,8 à 2%. Ce qui permettrait ainsi de récolter 3,5 millions d’euros pour financer le manque à gagner. La réflexion se poursuit au sein de la collectivité. Depuis quelques jours, une commission de travail est en place pour porter une réflexion sur ce point.

L'interview de la rédaction / Joseph Gosset ( à Gauche Citoyens)

 

Ce samedi matin, Grand Besançon Métropole inaugurait la nouvelle station d’avitaillement de l’aérodrome de Besançon-La Vèze. Cette installation qui permet l’approvisionnement en carburant des aéronefs, a fait l’objet d’une complète rénovation. Le chantier permet ainsi d’améliorer l’avitaillement des avions fréquentant l’aérodrome, de digitaliser la distribution,  le paiement et la gestion des factures des usagers et de sécuriser le périmètre de protection des captages d’eau de l’agglomération de Besançon. Le coût de cette opération s’élève à 85.000 euros. Le syndicat mixte de Besançon-Le Vèze a obtenu une subvention du Fonds national d’aménagement et de développement du territoire d’un montant de 60.158 euros.

AERODROME MICHAUD STATION

Un outil indispensable pour le territoire

L’aérodrome de Besançon-La Vèze joue un rôle important sur le territoire franc-comtois. Les vols de loisirs représentent 81% de son activité, mais il rend également de nombreux autres services dans les domaines économique, sanitaire et militaire. En pleine crise épidémique, des évacuations sanitaires ont été effectués depuis le site doubien. Tout comme l’organisation de vols organes menés par le CHRU de Besançon.

L'interview de la rédaction / Jean-Paul Michaud - Président du Syndicat Mixte de l'aérodrome de Besançon-La Vèze

 

AERODROME MICHAUD LA VEZE

Une enquête en ligne, baptisée « circulez-vous facilement à vélo dans votre commune ? » est lancée sur le territoire du Grand Besançon. Menée par la Fédération des Usagers de la Bicyclette, elle permet aux usagers de la bicyclette de donner leur avis sur la pratique du vélo dans leur commune.

Les résultats de l’enquête seront précieux pour la collectivité qui sera amenée à prendre des décisions lors de la programmation de travaux ou d’aménagements pour les itinéraires à privilégier et ceux à améliorer. Les Grands Bisontins ont jusqu’au 30 novembre pour répondre. Participer ne prend que quelques minutes : https://barometre.parlons-velo.fr

A partir du 20 octobre et pour une durée de 10 jours, le Grand Besançon Métropole et Keolis Besançon expérimentent la mise en circulation d’un bus entièrement électrique en conditions réelles sur la ligne 10 et la ligne très étroite reliant Chamars à la Citadelle. L’objectif est de vérifier que les performances de ce véhicule sont adaptées aux exigences du réseau bisontin, mais aussi de mesurer la satisfaction des conducteurs et des voyageurs. D’autres essais avec d’autres modèles auront lieu dans les prochains mois, afin de trouver le véhicule idoine pour transporter les bisontins. 

 

 

D’autres véhicules seront testés

 

Il s’agit là d’une période d’observation, ayant pour but d’abandonner complètement le diesel à long terme. Plusieurs véhicules seront expérimentés par le Grand Besançon Métropole et Keolis Besançon Mobilités. Un bus hybride (électrique/gaz naturel de ville) sera testé début novembre, nous précise Laurent Sénécat, le directeur de Kéolis Besançon Mobilités. Plus tard, un bus hydrogène sera aussi à l’essai sur le réseau Ginko au printemps 2022. L’objectif est clair : trouver le véhicule idoine à la configuration du territoire, en s’adaptant aux difficultés des routes étroites et escarpées de la cité comtoise, tout en satisfaisant les conducteurs et les voyageurs.

 

Les caractéristiques de ce nouveau bus

 

Il s’agit d’un bus à moyenne capacité de la marque Heuliez, produit en France dans les Deux-Sèvres. Il intègre 10 packs de batteries Lithium-ion, répartis sur le toit et dans le compartiment arrière pour une puissance totale de 420 kWh. Ce bus est également équipé d’une technologie de récupération d’énergie au freinage et à la décélération, qui est utilisée lors du redémarrage du véhicule. La durée de recharge est de 3 à 5h et l’autonomie de 200 à 300km journaliers. Concernant sa taille, il fait deux mètres de moins en longueur que les bus standards.  

 

Grand Besançon Métropole a décidé d’augmenter le budget alloué à la création de pistes cyclables. Ainsi, il passe de 2 à 3 millions pour l’année 2021. De nouveaux aménagements verront le jour. Une grosse partie de cette somme est consacrée à la réalisation totale de l’itinéraire entre la rue des Flandres et le collège Voltaire à Planoise. Soit la naissance d’une voie verte d’1,8 km. Son coût est d’1 million d’euros. Elle comprendra également des plantations et une désimperméabilisassions des parkings.

D’autres projets sont en cours : une portion supplémentaire sur l’axe devant rallier à terme Micropolis à Montferrand-le-Château. Il s’agit de la portion entre Montferrand et Belle Etoile sur une distance de 3 km. La voie cyclable qui court le long des bords du Doubs à Velotte sera poursuivie jusqu’à la station d’épuration de Port Douvot. On notera également deux autres investissements : sur l’axe Thise- Besançon, avec une nouvelle portion cyclable entre Thise et l’entrée Est de Besançon et la liaison entre le centre bourg de Devecey et le collège Claude Girard, qui participe à la réalisation de l’axe cyclable Devecey- Besançon.

Grand Besançon Métropole fait savoir que des coupures d’eau sont à prévoir ce vendredi 10 septembre, de 9h à 13h, sur les communes de Champoux et Chaudefontaine. Ces désagréments sont la conséquence des travaux de rénovation de l’aire d’autoroute de Champoux, où l’obligation de dévoyer certains réseaux, dont ceux d’eau et d’assainissement, s’est imposée. Ainsi, il est indispensable de couper l’alimentation en eau des communes concernées pour finaliser les travaux et raccorder les canalisations.