Une rupture de canalisation survenue ce jeudi 9 octobre en début d’après-midi a entraîné la fermeture de la RN 57 dans les deux sens, au niveau de la rue de Dole, secteur Micropolis. La Préfecture nous signale que la circulation sur la RN57 est réouverte dans le sens nord sud depuis Ecole-Valentin. Des déviations ont été mises en place. . L’alimentation en eau reste assurée pour les riverains. Le préfet du Doubs appelle les automobilistes à éviter le secteur et à faire preuve de vigilance.
Depuis le 15 septembre, le chantier de la centrale photovoltaïque « Les Andiers » a officiellement démarré sur l’ancien site d’enfouissement de déchets inertes à Chalezeule. le projet avance avec les premières étapes de défrichage et la pose de clôtures. La mise en place des structures métalliques est prévue dans les prochaines semaines, en vue d’une mise en service début 2026.
Produisant 3 350 MWh par an, la centrale alimentera en circuit court les habitants, entreprises et bâtiments publics dans un rayon de 10 km. Ce projet incarne une reconversion exemplaire d’un ancien site industriel en moteur de transition énergétique locale.
Grand Besançon Métropole (GBM) travaille sur la création d’un stade de VTT au complexe sportif Michel Vautrot, à la Malcombe. situé boulevard François-Mitterrand. Ce nouvel équipement sportif, qui s’inscrit dans la stratégie de développement des activités outdoor, ambitionne de devenir un site de référence nationale.
Trois zones complémentaires
Le stade VTT reposera sur trois secteurs distincts :
Zone 1 – Cross-country ludique : implantée sur le site de la Malcombe, elle proposera des sentiers de différents niveaux de difficulté (du vert au noir, à la manière des pistes de ski), agrémentés de modules en bois, de pierriers et de virages techniques.
Zone 2 – Vitesse et sauts : également située à la Malcombe, elle sera dédiée aux lignes de sauts et aux parcours “duals”, permettant à deux athlètes de s’affronter en parallèle.
Zone 3 – Technicité avancée : sur le terrain du “Chant du Taureau”, voisin du complexe, elle offrira des obstacles plus exigeants (pierriers, passerelles, zones techniques) destinés aux pratiquants confirmés et à l’entraînement de haut niveau.
Ces trois zones pourront être utilisées séparément ou combinées lors d’événements de plus grande ampleur. L’objectif est d’obtenir, à terme, une labellisation de la Fédération française de cyclisme pour accueillir des compétitions nationales.
L'interview de la rédaction : Gilles Ory, vice-président de la collectivité, en charge du sport et des infrastructures sportives est au micro de la rédaction.
Un calendrier serré
Le projet suit un calendrier précis. La finalisation du dossier technique est actée pour novembre 2025. La consultation des entreprises est prévue en fin d’année. Le lancement des travaux est prévu pour janvier 2026. Enfin, la livraison du stade VTT est prévue pour le mois de mai 2026.
Un budget maîtrisé grâce aux subventions
Le coût total du projet s’élève à 395 000 € HT. Celui-ci sera financé en grande partie par des subventions, couvrant près de 80 % du montant : Département du Doubs (118 500 €), Région Bourgogne-Franche-Comté (118 500 €), Agence nationale du sport (ANS) (79 000 €) et Grand Besançon Métropole (79 000 €).
Un outil au service des sportifs et du public
Ce futur stade bénéficiera directement au Pôle France VTT, basé à Besançon, qui pourra disposer d’un site d’entraînement de haut niveau adapté à ses athlètes et à l’association Grand Besançon Bike Académie, qui prévoit d’y développer ses activités. Le site sera accessible sur réservation pour les structures organisées, mais restera ouvert librement au grand public en dehors de ces créneaux.
Un projet structurant pour le territoire
Pensé en complémentarité avec le BMX et les parcours temporaires de cyclocross utilisés pour la Coupe du monde, ce stade VTT renforcera l’attractivité sportive de Besançon. « Cet équipement répond à une forte demande des clubs et s’inscrit dans la dynamique de valorisation des sports outdoor. Avec l’appui du Pôle France, nous souhaitons positionner Besançon comme un lieu majeur du VTT en France » a souligné Gilles Ory, vice-président de Grand Besançon Métropole, en charge des sports et des équipements sportifs.
La 10e édition du festival bisontin "Livres dans la Boucle" a attiré près de 30 000 visiteurs selon les premières estimations. Une baisse de fréquentation a été constatée lors de la première journée, vendredi. La journée de samedi a enregistré une fréquentation exceptionnelle sous le grand chapiteau. Celle de dimanche enregistre une fréquentation habituelle. Les ventes sont jugées satisfaisantes, avec, néanmoins, un chiffre d’affaires en baisse. Grand Besançon Métropole relate « la belle performance du secteur BD et des éditions régionales ».
Ce jeudi 18 septembre, de 9 h à 17 h, le parc des expositions de Besançon accueillera la 4e édition du salon Cap vers l’Emploi. Gratuit et ouvert à tous, sans rendez-vous, cet événement s’affirme comme un rendez-vous incontournable pour toute personne en recherche d’emploi, de formation ou en reconversion professionnelle. Avec 143 entreprises présentes et plus de 1000 postes proposés, il ambitionne de répondre aux besoins des recruteurs et aux attentes des candidats.
Un contexte économique contrasté
Le bassin d’emploi de Besançon affiche un taux de chômage de 6,2 % au premier trimestre 2025, inférieur à la moyenne nationale (7,2 %), départementale (7,3 %) et régionale (6,7 %). Pourtant, les tensions de recrutement persistent, notamment dans certains secteurs clés, tandis que de nombreux habitants restent confrontés à la précarité. Face à ce paradoxe, Grand Besançon Métropole (GBM), en partenariat avec l’État, la Région, le Département du Doubs et le service public de l’emploi, multiplie les actions pour rapprocher candidats et employeurs.
Un salon inclusif et innovant
Cette 4e édition du salon innove avec l’accueil d’une étape de l’Apec Tour, dédiée aux cadres, jeunes diplômés et porteurs de projets. Une opportunité pour diversifier les profils et enrichir l’offre du salon, tout en conservant son ADN : un événement accessible à tous, quels que soient l’âge, le diplôme ou le parcours. Demandeurs d’emploi de longue durée, bénéficiaires du RSA, jeunes en quête d’un premier poste, salariés en reconversion ou seniors : chacun trouvera un espace adapté pour rencontrer directement les employeurs et bénéficier de conseils personnalisés.
Un programme riche et ciblé
En parallèle des rencontres et entretiens, plusieurs ateliers pratiques sont proposés :
Des objectifs communs et ambitieux
Le salon Cap vers l’Emploi s’inscrit dans une démarche collective, mobilisant entreprises, branches professionnelles et institutions locales. Les priorités : favoriser l’accès à l’emploi et à la formation pour tous, répondre aux besoins des secteurs en tension et assurer un accompagnement personnalisé des candidats. Avec plus de 130 exposants et plus de 1000 postes à pourvoir, cet événement illustre la volonté commune de concilier attractivité économique et inclusion sociale, et de bâtir un avenir professionnel durable pour les habitants du territoire.
Le philosophe Raphaël Enthoven ne participera finalement pas au festival « Livres dans la Boucle », prévu du 19 au 21 septembre à Besançon. Grand Besançon Métropole, l’organisateur de l’évènement, a annoncé sa déprogrammation mardi, à la suite d’une polémique liée à ses propos sur les journalistes à Gaza, tenus sur le réseau social X, jugées « inadmissibles » par le Parti Communiste du Doubs. L’essayiste devait présenter son ouvrage « L’Albatros ».
En 2025, TEMIS Innovation – Maison des Microtechniques célèbre vingt années d’existence à Besançon. Depuis son inauguration en décembre 2005, ce lieu est devenu un acteur central de l’écosystème technologique bisontin, catalyseur d’innovations et véritable laboratoire d’idées.
Une vision fondatrice
Née de l’ambition de Robert Schwintl et de Claude Oytana, concrétisée par la volonté politique de Jean-Louis Fousseret, TEMIS s’est inscrite dès le début comme un projet audacieux : faire de Besançon un centre névralgique des microtechniques.
Le concept de « Maison des Microtechniques », unique en France à l’époque, séduit rapidement un comité interministériel, convaincu par l’articulation originale proposée entre industrie, recherche et formation. La première maîtrise d’ouvrage du Grand Besançon, créée en 2001, permit de lancer le chantier. Quatre ans plus tard, le 2 décembre 2005, la Maison des Microtechniques était inaugurée devant plus d’un millier d’invités.
Un creuset d’innovation collective
Dès son origine, TEMIS s’est construite comme une aventure collective. L’incubateur, la BGE, les laboratoires de recherche comme FEMTO-ST, mais aussi des dispositifs d’accompagnement comme la French Tech ou le pôle de compétitivité PMT ont façonné son identité. En vingt ans, ce sont des dizaines de start-up et entreprises deeptech qui y ont vu le jour, 40 projets distingués dans des concours nationaux d’innovation, ainsi que des plateformes de transfert technologique telles que Quartz-Tech. TEMIS est ainsi devenue le cœur battant d’une technopole qui combine ressources scientifiques, entrepreneuriat et formation.
Des succès qui dépassent les frontières
Au fil des ans, TEMIS a accueilli des projets de rupture dans des domaines aussi variés que l’optique-photonique ou la micromécanique, contribuant à renforcer la réputation de Besançon comme territoire d’excellence en miniaturisation. Aujourd’hui, la Maison des Microtechniques réunit start-up, PME innovantes, grands groupes et laboratoires de recherche. Dans ses salles blanches et plateformes technologiques, chercheurs et ingénieurs repoussent chaque jour les limites de l’innovation.
Une dynamique tournée vers l’avenir
À l’heure où l’innovation doit relever les grands défis du XXIᵉ siècle, TEMIS affirme sa volonté de rester à l’avant-garde. La transition écologique, les nouvelles mobilités, les technologies quantiques ou encore la santé sont autant de champs où la technopole entend jouer un rôle clé. Fidèle à son ambition initiale, elle continue d’incarner un « savoir-faire ensemble » qui unit acteurs publics, chercheurs, entrepreneurs et partenaires industriels.
Vingt ans d’histoire, et après…
De la vision de ses fondateurs aux réalisations concrètes qui jalonnent son parcours, TEMIS Innovation s’impose comme une réussite collective exemplaire. Elle a su démontrer qu’un projet porté par des convictions fortes et un engagement commun pouvait transformer durablement un territoire. Vingt ans après son lancement, la Maison des Microtechniques ne se contente pas de célébrer son passé : elle regarde résolument vers l’avenir. Ses prochaines décennies s’annoncent tout aussi riches en défis et en innovations.
À Besançon, le quartier de Planoise s’apprête à accueillir un nouvel équipement d’envergure : un bâtiment entièrement dédié aux activités numériques. Situé à proximité de la rue de Dole et du CHU, cet espace remplacera une friche et se veut un lieu moderne. Son ambition : rassembler start-ups, fablabs, entreprises, associations et services autour d’une filière numérique locale encore éparse.
Une gouvernance partagée
Le montage financier et institutionnel repose sur une co-responsabilité. Grand Besançon Métropole (GBM) sera propriétaire du rez-de-chaussée, destiné à l’accueil et aux premiers services, tandis que les quatre étages supérieurs seront concédés à Territoire 25 pour 15 ans. Ce dernier en assurera la location et l’animation auprès des partenaires, dans le respect d’un cahier des charges précis, incluant notamment des plafonds de loyers (environ 120 €/m²).

Un projet d’inclusion numérique
Au-delà d’un simple incubateur, l’équipement veut aussi devenir un « centre numérique névralgique » pour le territoire. Objectif : ne laisser personne de côté face aux usages numériques. Des actions d’inclusion et de formation sont prévues, afin que le lieu bénéficie aussi aux habitants éloignés des technologies.
L'interview de la rédaction : Denis Leroux, président directeur général de Territoire 25
Un investissement de plus de 10 millions d’euros
Le projet représente un budget d’environ 10 M€. L’État, via les fonds du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU), apporte 3,7 M€. La Région Bourgogne-Franche-Comté contribue à hauteur de 2,8 M€. Le reste est complété par des prêts de la Banque des Territoires, garantis par l’Union européenne, et par GBM. Un montage financier jugé solide et exceptionnel par ses porteurs.
Un calendrier précis
La pose de la première pierre a eu lieu ce mardi 26 août. Les marchés de travaux sont en cours d’attribution. Le chantier démarrera en novembre 2025 pour une durée estimée à 18 mois. La livraison est prévue à la mi-2027.
Une architecture ouverte sur la ville
Le cabinet CoCo Architecture, représenté par Jean-Baptiste Barbet, pilote la maîtrise d’œuvre. Le bâtiment se veut « urbain et accueillant » : aligné sur la rue, doté d’un rez-de-chaussée vitré sur toute sa façade pour laisser entrevoir les activités du fablab et du hall d’accueil. Le parti pris architectural : créer un lieu transparent et visible, pensé comme une « bulle » ouverte sur le quartier.

Confort, flexibilité et performance énergétique
L'interview de la rédaction : Jean-Baptiste Barbet, l'architecte du projet
Le projet répond aux défis du numérique comme à ceux de la transition écologique. Les espaces ont été conçus pour être modulables, capables d’accueillir des bureaux, des salles mutualisées ou des plateaux techniques, avec une surdimension des réseaux informatiques et une sécurisation des données. Côté confort, une attention particulière a été portée à la lumière naturelle, tout comme à l’isolation et la compacité des lieux. Pour l’été, le rafraîchissement sera assuré par une ventilation double flux avec modules adiabatiques, évitant ainsi le recours à la climatisation. Comparable à l’espace Numericable de Montbéliard, ce nouveau pôle se positionne comme un levier économique, social et technologique majeur. Pour ses porteurs, il ne s’agit pas seulement d’un immeuble de bureaux, mais d’un outil stratégique destiné à structurer et dynamiser toute une filière.
Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole, souligne la résilience d’un territoire qui a su, au fil des dernières années, traverser des épreuves majeures : crise sanitaire liée au Covid-19, flambée des coûts de l’énergie et des matières premières, tensions géopolitiques mondiales, multiplication des mesures protectionnistes. Dans ce contexte instable, la collectivité a choisi d’assumer pleinement son rôle de soutien et d’accompagnement.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole
Un investissement massif et structuré
Le Grand Besançon s’investit fortement dans l’économie locale :
Ces dispositifs permettent d’offrir aux acteurs économiques une meilleure lisibilité, une capacité d’analyse renforcée et un accompagnement ciblé.
Un écosystème riche et diversifié
Le territoire du Grand Besançon s’appuie sur un tissu économique reconnu, notamment dans les microtechniques et le luxe, deux filières stratégiques qui trouvent ici un ancrage solide.
L’écosystème local s’articule autour :
Le rôle du Grand Besançon est donc celui d’un facilitateur, capable de fédérer et de soutenir les initiatives tout en renforçant l’attractivité du territoire.
L’insertion et le capital humain au cœur de la stratégie
La collectivité place la question de l’insertion et de l’emploi au centre de son action. Il s’agit d’accompagner les demandeurs d’emploi vers une insertion durable, mais aussi de permettre aux entreprises de rencontrer de nouveaux profils parfois éloignés de leurs métiers.
Cette dynamique contribue à répondre à un double enjeu :
La qualité de vie comme facteur d’attractivité
Au-delà de l’économie, Grand Besançon Métropole investit dans le cadre de vie : culture, sport, vie associative, services de proximité. Le tissu associatif local représente à lui seul plus de 5 400 emplois équivalent temps plein, preuve de son poids économique. Mais il constitue aussi un levier d’émancipation, de cohésion sociale et de bien-être, renforçant l’attractivité globale du territoire pour les entreprises et leurs salariés.
Les incertitudes liées à la loi de finances 2025
Toutefois, cette stratégie ambitieuse se trouve confrontée à des contraintes budgétaires. La loi de finances 2025 pourrait, selon Anne Vignot, limiter les marges de manœuvre des collectivités et retarder des projets déjà programmés pour 2026 ou 2027. Le risque est clair : un ralentissement du soutien au monde économique, alors même que les collectivités locales sont des leviers essentiels de croissance et d’innovation.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot, présidente de Grand Besançon Métropole
Conclusion : un territoire structuré, tourné vers l’avenir
Grand Besançon Métropole démontre sa volonté politique d’assumer un rôle moteur dans le développement économique de son territoire.
En conjuguant investissements massifs, soutien à l’innovation, accompagnement des acteurs économiques et valorisation de la qualité de vie, la collectivité construit un territoire attractif, solidaire et durable, capable de résister aux chocs et de se projeter vers l’avenir.
Quelques chiffres
Dès le 4 juillet, Grand Besançon Métropole renforce son offre de vélos rallongés à assistance électrique — les Ginko Vélo Famille — en doublant leur nombre, de 10 à 20. Ces nouveaux modèles, plus confortables et performants, répondent à une forte demande des familles du territoire. Conçus pour transporter un adulte et jusqu’à deux enfants, ils proposent une alternative pratique et durable à la voiture pour les trajets quotidiens.