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Un couple a été placé en garde à vue au commissariat de police de Pontarlier pour des violences réciproques. Ils devront s’expliquer prochainement devant la justice. Cet homme et cette femme ont reconnu les faits. Ces rapports conflictuels et violents ne datent pas d’aujourd’hui. D’autres faits ont été enregistrés en 2010.

Un jeune homme de 17 ans devra s’expliquer en mai prochain devant la justice. Ce week-end, à Besançon, rue Marguerite Syamour, lors d’un contrôle, les policiers ont remarqué qu’il n’avait pas le permis nécessaire pour conduire un cyclomoteur. Au cours de son audition, il a reconnu les faits. Son interpellation n’a cependant pas été des plus simples. L’adolescent n’a pas obtempéré aux injonctions des forces de l’ordre. Il a chuté à deux reprises, manquant de percuter un policier adjoint réserviste.

Ce vendredi, un jeune homme de 17 ans a été présenté devant le substitut du procureur en vue d’une composition pénale. Il est soupçonné d’avoir jeté des pierres sur les forces de l’ordre le 13 avril dernier à Besançon, rue de la Préfecture, alors que les fonctionnaires procédaient à la surveillance d’une manifestation.

Lors de l’interpellation de ce dernier, les forces de l'ordre ont été encerclées et poursuivies par d’autres individus. Au cours de son audition, l’adolescent a reconnu les faits. Précisons que sur instruction du magistrat, le masque noir « air-soft » qu’il possédait a été détruit.  

Dans l’affaire du corps retrouvé calciné le 9 mars dernier, dans un bois, sur la commune de Thise, on a appris ce jeudi matin, par le Procureur de la République de Besançon, que cinq hommes avaient été interpellés et placés en détention. Parmi ces individus, le dénommé Tiks, le tueur présumé d’Abdelkader Mesref, dans le quartier des Vaîtes, interpellé le 24 mars à Marseille, mais également quatre autres proches de cet homme, âgés de 35, 33, 31 et 21 ans, issus de la communauté des gens du voyage. Ces personnages présentent, pour certains, « des casiers judiciaires particulièrement lourds ». L’enquête a permis d’établir leur implication, dans l’affaire du bois de Thise, grâce à des données de téléphonie.

Selon toute vraisemblance ces individus seraient impliqués dans l’assassinat de Selim Touel et pour ce qui est, pour l’heure en tout cas, la disparition d’un jeune homme de 21 ans, dont les autorités restent sans nouvelles. Les investigations menées par la section de recherche de la gendarmerie de Franche-Comté ont permis de récolter de précieuses informations qui ont fait grandement avancer cette enquête, qui, pourtant semblait bien difficile au départ.

L’appartement de la rue des Roses

L’autopsie du corps de Sélim Touel a révélé que ce dernier avait été tué avant d’être brûlé. La location d’une voiture, de marque audit, par une des victimes, équipée d’un système GPS, a facilité les investigations. Son balisage a permis de constater que ce véhicule, retrouvé brûlé, le 10 mars, à Pirey, s’était rendu à quelques mètres de l’endroit où le corps de Touel avait été découvert. Il aurait donc servi à transporter la victime, décédée ou vivante, dans le bois où son corps  a été brûlé. Autre point important, la localisation de l’appartement où les deux victimes auraient été séquestrées. Il s’agit d’un logement situé rue des Roses à Besançon. A ce sujet, des traces de sang ont été retrouvés dans ce lieu, dont celles du jeune homme toujours  porté disparu. Autre point décisif dans cette enquête, l’identification de deux individus, proches de Tiks, qui ont été aperçus,  grâce à une caméra de vidéosurveillance,  entrain de remplir deux  jerricanes d’essence dans une station-service. « Ce qui peut correspondre au volume d’essence nécessaire pour faire brûler le corps » indique Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon.

Pour l’heure, les cinq hommes ont été entendus. Ils ont été placés en détention. Trois d’entre eux ont été mis en examen. Les deux autres ont été réincarcérés et seront entendus prochainement. Le dénommé Tiks a fait valoir son droit à garder le silence. Néanmoins, le magistrat instructeur a décidé de sa mise en examen pour les chefs d’assassinat, séquestration sans libération volontaire avant sept jours en lien avec un autre crime, association de malfaiteurs en lien avec du trafic de stupéfiants et trafic de stupéfiants  Quant aux quatre autres individus, ils nient toute implication.

Cette enquête n’est pas encore bouclée. D’autres investigations sont en cours.

Le motard qui a chuté samedi soir, rue Montrieux, à Pontarlier, sera prochainement entendu par les policiers. Le test pratiqué a révélé 1,3 gramme d’alcool dans le sang. Le résultat définitif concernant les stupéfiants n’est pas encore connu. Compte tenu de ses blessures, la victime a été transportée sur le centre hospitalier de la capitale du Haut-Doubs.

Samedi, vers 18h30,  une rixe a éclaté sur le parking d’une discothèque à Besançon. Deux groupes se sont affrontés sur fond d’alcool. Le premier a alerté les policiers. Le deuxième est parvenu à prendre la fuite. Un couteau de cuisine a été retrouvé sous le véhicule des requérants. Un sac a également été dérobé au préjudice de ces derniers. Les policiers sont parvenus à interpeller quatre hommes.  Ils ont été placés en garde à vue. Ils devront s’expliquer pour les faits qui leur sont reprochés devant la justice.

A la suite de sa comparution immédiate, un jeune homme de 20 ans, originaire de l’arrondissement de Pontarlier, a été incarcéré à la maison d’arrêt de Besançon. Le 5 avril dernier, il a été interpellé après avoir  menacé un adolescent de 17 ans pour obtenir son scooter. Il était alcoolisé au moment des faits. La justice a révoqué sa peine de quatre mois de prison avec sursis, à laquelle huit mois de prison supplémentaires ont été ajoutés.

Un individu de 28 ans a reconnu dix escroqueries lors de son audition au commissariat de police de Pontarlier. Les faits ont été commis entre le 1er janvier 2023 et le 3 avril dernier. Le jeune homme échangeait les étiquettes des produits pour les payer moins chers dans un hypermarché de la capitale du Haut-Doubs. Sa compagne, âgée de 25 ans, est poursuivie pour recel. Les deux individus seront convoqués prochainement devant le tribunal de proximité de Pontarlier.

Le commissariat de police de Pontarlier et son patron, le Commandant Trousseau, ont décidé de siffler la fin de la récré et de passer à la vitesse supérieure dans la graduation des sanctions affligées à certains automobilistes contrevenants. Depuis plusieurs semaines, des rassemblements de véhicules, en provenance majoritairement de Suisse, s’organisent illégalement sur le territoire pontissalien. En six semaines, quatre rendez-vous ont été enregistrés par les forces de l’ordre. « 80% des véhicules présents sont immatriculés dans les cantons helvètes voisins de Vaud, Neuchâtel et Genève ». « Entre une vingtaine et quatre-vingts personnes peuvent être comptabilisés par les policiers lors de ces rassemblements » précise M. Trousseau. Les infractions sont multiples : tapage nocturne, dépassement par la droite, vitesse, … . Le non-respect des règles les plus élémentaires du code de la route est constaté. Ces infractions se déroulent en fin de semaine, les vendredis et samedis, entre 22 heures et 4 heures du matin.

Des amendes pas assez contraignantes

Si, pour l’heure, deux organisateurs « officieux » ont été convoqués par le commissariat, les forces de l’ordre se sont contentés de faire des rappels à l’ordre ou de procéder à des sanctions financières, qui s’accompagnent parfois d’une convocation devant la justice. Une cinquantaine de procès-verbaux ont été établis. L’arsenal judiciaire permet aussi de procéder à des immobilisations de véhicule et des suspensions ou des annulations de permis de conduire. Les policiers n’en resteront pas là. Il est prévu que des actions ciblées soient menées avec l’ensemble des forces de sécurité françaises et suisses pour faire cesser ces déplacements délictueux et dangereux. Frapper au portefeuille semble avoir atteint ces limites. Il faut bien avouer que certains préfèrent faire vrombir leur moteur de l’autre côté de la frontière, où les amendes sont moins douloureuses. Les 600 euros français pèsent beaucoup moins lourds que les 7.000 francs-suisses prononcés dans de telles circonstances.  

L'interview de la rédaction : Le Commandant Armand Trousseau

 

On a appris que l’homme de 26 ans, suspecté d’avoir violenté à l’arme blanche une mère de famille et son bébé aux Rousses, en février dernier, a été mis en examen pour une double tentative d’homicide. Il a été incarcéré. Des expertises psychiatriques sont en cours pour savoir s’il avait toutes ses facultés au moment de son acte. Selon nos informations, le bébé éventré est toujours hospitalisé.