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Nos confrères du journal « Le Progrès » explique que, mardi soir, trois hommes encagoulés et vêtus de noir ont commis un braquage dans la boutique Orange, située au centre-ville de Champagnole, au moment de sa fermeture. Selon le quotidien jurassien,  les malfrats ont frappé le vigile, avant de contraindre une employée à leur remettre les téléphones portables stockés dans la réserve. L’opération aurait été rapide, moins de trois minutes. Le plan milan a été déclenché, mais il n’a pas permis d’appréhender le trio. Les investigations se poursuivent.

Un automobiliste de 27 ans a été contrôlé avec un taux de 2,30 grammes d’alcool dans le sang à Besançon. Dans la nuit de mardi à mercredi, rue de la Grette, une patrouille de police a constaté qu’il circulait avec la roue avant gauche arrachée et couchée sous le bloc moteur. L’individu a expliqué aux forces de l’ordre qu’il avait eu un accrochage matériel avec un autre véhicule et qu’il avait pris la fuite. Avant de pouvoir être entendu, il a été placé en garde à vue avec notification des droits différée.

L’individu, âgé de 45 ans, responsable du tir de feu d’artifice qui a terminé sa course dans la voiture d’une famille le 14 juillet dernier à Besançon, rue de l’Amitié, comparaîtra en octobre prochain devant le tribunal judiciaire bisontin. Il a été placé en garde à vue le 4 avril dernier.

Les investigations et l’enquête de voisinage ont permis d’établir la responsabilité de ce père de famille. Rappelons que le mortier a explosé dans la voiture, l’enfant se trouvant dans un cosy avait dû être hospitalisé. Le second avait été légèrement brûlé et très choqué. Quant au quinquagénaire, il nie les faits.

Le procès en appel du Chilien Nicolas Zepeda pour le meurtre de l’étudiante japonaise Narumi Kurosaki, son ex-petite amie, aura finalement lieu  du 4 au 20 décembre prochain, à Vesoul,  devant la cour d’assises de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort.

Rappelons qu’il aurait dû se tenir en février dernier, mais le chilien avait récusé son avocat. Ses nouveaux défenseurs ont alors demandé un report du procès pour préparer sa défense. En première instance, Zepeda a été condamné à 28 ans de réclusion criminelle.

Un adolescent de 15 ans a été interpellé et placé en garde à vue à Besançon dimanche soir. Il devra s’expliquer devant la justice. A la vue des policiers, le groupe de jeunes auquel il appartenait, rassemblés en bas d’un immeuble, connu comme un point de vente de produits stupéfiants, s’est disloqué. Seul ce dernier a pu être contrôlé. Il était en possession d’un gros couteau de cuisine. Au cours de son audition, il a reconnu faire le guetteur dans le cadre d’un trafic de drogue. Il a été remis à l’aide sociale à l’enfance à l’issue de sa garde à vue.

A Pontarlier toujours, les policiers ont interpellé une personne qui avait modifié les étiquettes des produits qu’elle avait dans son caddie. Les faits se sont passés dimanche, jour où ne fonctionne que des caisses automatiques à l’hypermarché Géant  Casino.  La juste valeur marchande de ses achats devait s’élever à 261 euros, mais le malfrat s’est arrangé pour ne payer que 2 euros. Il devra indemniser et rembourser l’enseigne.

Ce vendredi matin, Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon, a  fait le point sur l’affaire de l’anesthésiste Frédérick Péchier suite au dépôt de 32 rapports d’expertise au magistrat instructeur. Depuis six ans, la justice travaille et mène des investigations très poussées sur les affaires d’empoisonnement qu’elle a enregistrées. Rappelons que  le Docteur Frédérick Péchier est mis en examen pour 30 empoisonnements présumés de patients, dont 12 sont mortels. Il a, pour l’heure, été placé sous le régime de témoin assisté pour deux évènements. Des faits qui se sont déroulés dans les deux établissements fréquentés par l’anesthésiste : la polyclinique de Franche-Comté et la clinique Saint-Vincent.

Au cours de ces dernières semaines, depuis le 8 mars précisément, Frédéric Péchier a été convoqué par la juge d’instruction Marjolaine Poinsard  à trois reprises, où  huit autres cas lui ont été signifiés. Alors qu’il avait souhaité garder le silence lors des deux premiers rendez-vous, Frédéric Péchier a accepté de répondre à quelques questions lors de la troisième convocation. Reconnaissant un cas d’empoisonnement et des erreurs médicales, provenant à chaque fois de confrères ou d’infirmières.

Pour Etienne Manteaux, « avec le dépôt de ces 32 rapports d’expertise, l’information judiciaire a connu une avancée majeure ».  Néanmoins, ce contexte ne permet toujours pas de prévoir une date de clôture de l’affaire. D’autant plus que les investigations se poursuivent encore.

L'interview de la rédaction : Etienne Manteaux

 

Un homme de 37 ans a été conduit à la maison d’arrêt de Besançon hier. Lors d’une patrouille dans le quartier de Planoise, dans le secteur de la Place Cassin, les policiers ont constaté la présence de cet individu qui faisait l’objet d’une fiche de recherche, avec une peine de quatre ans et demi de prison à effectuer. Lors de son audition, il a expliqué aux policiers qu’il avait déposé un pourvoi en cassation, par le biais de son avocat. Ce qui s’avérait inexact. Dans ces conditions, il a été présenté à magistrat, qui a mis en application la sentence.

Le Montbéliardais Jean-Pierre Dartevelle, ancien vice-président de la Fédération Française de Tennis, est renvoyé aux assises de Montbéliard pour viol. Le septuagénaire est soupçonné par la justice d'avoir profité de son emprise sur une joueuse de 17 ans entre 2016 et 2018. L’individu va faire appel de cette décision. Il évoque des rapports consentants. Rappelons qu’il avait été placé en garde à vue en septembre 2018 pour "corruption de mineur et atteinte sexuelle sur mineur de plus de 15 ans".

En marge des rassemblements contre la défense des retraites à Besançon, cinq personnes, âgées entre 14 et 27 ans, ont été interpellées le 28 mars dernier. Elles devront s’expliquer devant la justice. Ces jeunes gens ont jeté des projectiles et proféré de nombreuses insultes en direction des forces de l’ordre. Certains reconnaissent les faits qui leur sont reprochés. D’autres, malgré l’appui formel des vidéos, les nient.