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Libre sous contrôle judiciaire, l’anesthésiste Frédéric Péchier retrouve le palais de justice de Besançon ce mercredi. Il va devoir s’expliquer sur huit autres cas présumés d’empoisonnement, pour lesquels il pourrait être mis en examen. Quatre d’entre eux sont mortels. Rappelons que M. Péchier est déjà mis en examen pour 24 empoisonnements de patients, dont 13 mortels. Trois jours d’audience l’attendent.

Hier après-midi, vers 15h30, un homme de 38 ans a été placé en garde à vue à Besançon. Elle était toujours d’actualité ce matin. Lors d’un contrôle routier, mené rue Chifflet, les policiers bisontins ont constaté qu’il n’était pas titulaire du permis de conduire et qu’il n’était pas assuré.

Un homme de 31 ans, en situation irrégulière, devra s’expliquer devant la justice. Le 5 mars dernier, cet individu, ivre, a bousculé une femme. Une personne s’est interposée pour la protéger. Cette dernière a confirmé les faits. L’individu aurait tenté de lui caresser le cou également. Le mis en cause a fait l’objet d’une OQTF. Il est assigné à résidence. Il comparaîtra le 9 octobre prochain devant un tribunal.

Un Pontissalien de 34 ans devra s’expliquer en juillet prochain devant la justice pour des faits d’insultes et menaces par voie téléphonique en direction de son ex-compagne. Des faits qu’il a reconnus lors de sa garde à vue. La victime est âgée de 34 ans également.

Deux jeunes hommes, âgés de 18 ans, originaires d’Audincourt, ont été interpellés jeudi après-midi à Besançon. Ils ont été placés en garde à vue. Elle était toujours d’actualité ce vendredi matin. Alors qu’ils stationnaient sur le parking de l’enseigne « Casino Â» de la rue de Dole, les deux individus ont pris la fuite en se dirigeant dans le magasin. Rapidement identifiés, les forces de l’ordre ont ensuite procédé à la fouille de leur véhicule en leur présence. Des produits stupéfiants et des colis, contenant de la viande, semblables à ceux jetés par-dessus le mur d’enceinte de la maison d’arrêt ont été découverts.

Un sans domicile fixe de 27 ans devra s’expliquer en juillet prochain devant le tribunal judiciaire de Besançon. Mercredi, dans un état d’ébriété certain, l’individu squattait une laverie automatique ouverte au public, située rue de Pontarlier. Lorsque les policiers sont intervenus, il les a copieusement insultés. Il a été placé en garde à vue différée. Une fois la raison retrouvée, le jeune homme a reconnu les faits.

Un homme de 37 ans est en garde à vue depuis mardi soir au commissariat de police de Besançon. Alors qu’ils se trouvaient dans le secteur de Planoise, les policiers ont remarqué qu’il était en train de récupérer un pochon d’un gramme d’héroïne dans une boite aux lettres. A la vue des policiers, il avala quelque chose. Il avait également des produits stupéfiants sur lui. A l’intérieur de la boîte aux lettres, les forces de l’ordre découvrirent une trentaine de pochons. Au total, ce sont 17 grammes de cocaïne et 15 grammes d’héroïne qui ont été appréhendés.

Après avoir été transporté au CHU par les sapeurs-pompiers, le trentenaire a été placé en garde à vue différée. Ce dernier déclara qu’il s’est rendu à cette adresse pour acheter sa consommation personnelle. Il réfuta les autres faits. Quant au propriétaire de la boite aux lettres, il indiqua avoir déménagé des meubles et avoir laissé son trousseau de clé sur l’interphone pour maintenir la porte magnétique ouverte. C’est lors de la venue de la police à son domicile qu’il prit conscience de la disparition de la clé de la boite aux lettres, selon ses dires.

Une femme a été placée en garde à vue à Pontarlier. Elle est soupçonnée d’avoir injurié sa victime sur les réseaux sociaux, avant de la gifler et l’agresser ensuite. Lors de son audition, elle a reconnu les faits de violences qui lui sont reprochés. Elle devra s’expliquer le 12 avril devant le délégué du procureur lors d’une audience qui se tiendra au tribunal de proximité de Besançon.

Les policiers pontissaliens ont interpellé un homme qui a reconnu être impliqué dans une trentaine de vols de bouteilles d’alcool. Les faits ont été commis entre la fin janvier et fin février. Ces larcins ont été réalisés dans les enseignes Colruyt et Spar. Le préjudice s’élève à 530 euros. L’homme de 46 ans devra s’expliquer devant le délégué du procureur lors d’une audience prévue au tribunal de proximité de Pontarlier.

L’info est tombée hier. Une juge d’instruction a interdit  l’anesthésiste bisontin Frédéric  Péchier d’exercer la médecine. Et ce, quelle que soit la spécialité. Cette décision fait suite à la saisie du procureur de la république de Besançon, qui avait demandé un alourdissement de son contrôle judiciaire. Les avocats du médecin ont annoncé qu’ils allaient faire appel. En janvier dernier, la chambre de l’instruction de Besançon avait annoncé qu’il était en droit de travailler  comme médecin, sous réserve de ne pas pratiquer sa spécialité. Frédérick Péchier est soupçonné de 24 empoisonnements, dont neuf sont mortels.