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Au petit matin, ce vendredi, les policiers pontissaliens ont interpellé un automobiliste, dont le taux d’alcoolémie était largement au-dessus de la limite autorisée. Son taux s’élevait à 1,36 gramme d’alcool dans le sang.  Ils ont été mis en alerte car sa vitesse était excessive. Il sera convoqué ultérieurement. Lorsque les forces de l’ordre  auront à leur disposition l’ensemble des résultats des analyses effectuées.

A Besançon, l’affaire des deux assassinats dans le quartier de Montrapon, survenus dimanche après-midi, vers 15h, rue de l’épitaphe, sur un point de deal bien connu, n’a pas encore donné toute sa vérité. Les investigations se poursuivent. Une des deux victimes, âgées de 24 ans, était connue de la justice pour des faits « mineurs Â» liés aux stupéfiants. L’autre, âgée de 30 ans, était un ressortissant tunisien, qui était en situation  irrégulière sur le sol français. Il avait dernièrement été interpellé pour des faits de violence. Le tueur, au visage dissimulé, n’a pas encore pu être identifié. Il se trouvait sur une moto et a agi avec une arme de type mitrailleur.

Les faits montrent la violence et la détermination de ce dernier. De nombreuses douilles ont été retrouvées au sol.  Pour l’heure, aucune piste n’est écartée, mais un règlement de compte sur fonds de trafic de stupéfiants est privilégié. Lorsque les forces de l’ordre sont arrivées, les deux victimes étaient à terre. Après avoir tué le premier homme, il a pourchassé le second. Le frère de ce dernier a également été visé, mais il n’a pas été blessé. Des impacts ont néanmoins été retrouvés sur son véhicule.

L'interview de la rédaction : Christine De Curraize, procureure adjointe

 

Des autopsies toujours en cours

L’une d’elles a permis d’établir que le trentenaire a été touché à trois reprises, « sur la face postérieure du corps Â». « Un premier projectile a traversé le bras gauche. Le deuxième, au niveau du bas du dos. Le troisième est entré dans le haut du thorax pour finir dans son cerveau, causant son décès Â». Le deuxième a été visé par cinq tirs. « Une plaie par balle au niveau de la hanche, une autre au niveau du thorax, perforant un poumon, et d’autres plaies, au niveau de la base arrière du crâne ont été constatées. Lui, aussi, était de dos lorsqu’il a été touché.

L'interview de la rédaction : Christine De Curraize, procureure adjointe

Les auditions se poursuivent

Vu de tous ces éléments, une enquête pour « assassinat en bande organisée, tentative d’assassinat en bande organisée et association de malfaiteurs Â» a été ouverte. Elle a été confiée à la direction de la criminalité organisée et spécialisée.  

Dans le cadre du drame survenu, dimanche après-midi, dans le quartier de Montrapon à Besançon, le Procureur de la République, Etienne Manteaux, tiendra une conférence de presse ce mardi après-midi. Il fera le point sur les investigations en cours. Rappelons qu’un homme, sur une moto, a tiré sur deux personnes, âgés de 25 et 30 ans, qui n’ont pas survécu à leurs blessures.

La décision est tombée  ce vendredi 23 août. Le tribunal administratif de Besançon a suspendu l’exécution des travaux de destruction du barrage du Cusancin sur la commune de Baume-les-Dames. L’Epage, l’établissement public d’aménagement et de gestion des eaux Doubs Dessoubre, avait déposé un dossier en préfecture pour la destruction de l’ouvrage afin de rétablir la continuité écologique de la rivière. Une démarche qui avait été jugée concluante par l’Etat, mais qui a été contestée par les propriétaires de l’ancien moulin et l’usine, concernés par cette affaire. 

Un homme de 25 ans sera convoqué le 13 janvier prochain devant le tribunal correctionnel de Besançon. Le 19 août, à Besançon, lors d’un contrôle, mené place Leclerc, il est apparu qu’il conduisait malgré une annulation de son permis de conduire. Il présentait également un taux de 0,74 gramme d’alcool par litre de sang. Au cours de son audition, il a expliqué qu’il « n’était pas au courant qu’il ne possédait plus le permis de conduire Â». Il ne reconnaît pas également le franchissement du feu rouge.

Plusieurs Saisies de drogues ont été réalisées par les douaniers franc-comtois durant la semaine du 15 août. Au total, ce sont 12 kilos d’herbe de cannabis, plus de 4 kilos de cocaïne et plus de 30.000 euros issus du trafic qui ont été saisis.  

Le 14 août, les agents de la brigade des douanes de Montbéliard ont contrôlé un véhicule immatriculé en Allemagne, dans lequel se trouvaient deux individus, originaires de Macédoine et d’Albanie. Le 15 août, la brigade des douanes de Besançon interceptait un véhicule conduit par un individu résidant à Besançon sur la RN 57. Enfin, le 16 août, les agents de Delle mettaient un terme au périple d’une résidente suisse, qui avait conditionné plus de 3 kilos de cocaïne dans des sacs de crevettes séchées.

Mardi soir, vers 19h15, un homme de 47 ans a été interpellé au centre-ville de Besançon après un vol commis au préjudice du magasin Galeries Lafayette. Le montant du larcin s’élève à 820 euros. L’individu a porté son dévolu sur des vêtements. Il a été placé en garde à vue. Il a reconnu les faits. Au cours de son audition, il déclara être sans revenus et ne pas pouvoir se vêtir.

Un automobiliste de 31ans devra s’expliquer en janvier prochain devant la justice. Le 13 août dernier, vers 11h10, à Besançon, lors d’un contrôle, mené rue du Polygone, il est apparu qu’il conduisait sous l’effet de l’alcool. Il a également avoué avoir consommé de la cocaïne. Ce que les tests de dépistage ont confirmé. Un taux de 1,32 gramme d’alcool dans le sang a été enregistré.  Il a été placé en garde à vue avec droits différés. Entendu après total dégrisement, il a reconnu les faits.

Dans la nuit de lundi à mardi, vers 00h30, un homme de 47 ans a été interpellé à Besançon, rue Tristan Bernard, après que les policiers constatèrent qu’il était au volant, malgré une annulation judiciaire de son permis de conduire. Le véhicule n’était pas assuré. Il portait également un couteau.

Il s’agissait d’une personne dont l’aménagement de peine était totalement révoqué. Il avait été condamné par le tribunal judiciaire de Besançon à huit mois d’emprisonnement pour des faits de détention de produits stupéfiants. Au cours de son audition, il a reconnu les faits qui lui étaient reprochés. Sur instruction du magistrat, son véhicule a été confisqué et le couteau découvert détruit. Il s’expliquera en décembre prochain devant le tribunal judiciaire de Besançon.

Un mineur non accompagné de 17 ans, suivi par les services du conseil départemental du Doubs, originaire du Mali, est soupçonné d’avoir tué un homme de 27 ans, défavorablement connu de la police et de la justice, dimanche, vers 23 heures, 21 rue de l’Amitié, à Besançon. Les deux individus se connaissaient. Ils vivaient dans le même immeuble, au pied duquel le drame s’est produit.  A l’origine de cette rixe mortelle, une banale et futile histoire concernant l’occupation d’un fauteuil, qui avait été installé pour permettre aux locataires de ce bâtiment de profiter de la fraîcheur de la nuit.

Deux coups mortels

Selon les propos tenus par Ibrahima, le meurtrier présumé, lors de sa garde à vue, une violente altercation aurait précédé l’acte ultime. Il aurait été violemment pris à partie par son opposant, arguant la légitimité du fauteuil tant convoité. Selon ses dires, il aurait reçu des coups de poing et de l’essence. Ce que les enquêteurs tentent de vérifier. Après s’être absenté, durant 15 minutes, et  changé, le jeune malien revient sur le lieu de la discorde et assène au moins deux coups de couteau à sa victime. L’un est donné au niveau dorsal, sur une profondeur de 16 centimètres, touchant un poumon, une veine cave et le foie. Grièvement touché, le blessé perdra la vie à l’hôpital de Besançon.

Une interpellation houleuse

L’arme, en l’occurrence un couteau, a été retrouvée dans l’appartement, dans lequel s’était réfugié l’agresseur présumé et deux autres personnes, qui ont rapidement été mises hors de cause. L’interpellation du trio s’est déroulée avec beaucoup de tension. Des renforts ont été appelés. Grâce à un cordon de sécurité, constitué d’une vingtaine de policiers, les suspects ont pu être pris en charge et conduits au commissariat de la Gare d’Eau. Durant cette opération, une voiture de police a été dégradée et un policier a été blessé au niveau du nez, suite à une béquille.

Déféré cet après-midi

Le jeune malien de 17 ans a été déféré ce mardi. Le Parquet de Besançon a demandé son placement en détention provisoire pour « meurtre Â». Dans la soirée, le juge d’instruction doit, à son tour,  se positionner sur ce drame, qui a conduit au décès d’un homme,  pour un seul différend , portant sur l’ occupation d’un fauteuil un soir d’été à Besançon.