Choix du secteur :
Se connecter :
 

C’est une nouvelle décision qui ne passe pas. L’association « Arçon Nature et Patrimoine Â» dénonce la nouvelle autorisation accordée par la Préfecture du Doubs à la commune d’Arçon pour l’abattage des 15 arbres, qu’elle juge dépérissant. Une décision qui semble aller à l’encontre de la décision prise par le tribunal administratif de Besançon quelques semaines auparavant. Rappelons que, dans un premier temps, la  justice a reconnu l’abattage de seulement 2 tilleuls. L’affaire devant être jugée sur le fond dans quelques mois. En attendant, l’association locale a déposé un nouveau référé. « Arçon Nature et Patrimoine vient également d’obtenir le soutien de France Nature Environnement.

Le Centre Athenas fait savoir qu’il a déposé plainte après la découverte, en janvier dernier, d’une jeune femelle  lynx blessée en forêt dans le Haut-Jura. L’animal présentait une fracture au niveau du tibia. Ce n’est seulement que le 14 février, à quelques kilomètres des premières découvertes, que l’animal a pu être capturé. La plaie ouverte s’est infectée et les suppositions se confirment. Cette femelle lynx de trois ans a bien été blessée par une balle de chasse.

Elle est actuellement en soins de stabilisation. Une opération sera prochainement menée pour tenter de lui redonner l’usage de sa patte. Sans l’intervention de l’association, elle risquait une septicémie. Elle avait perdu 7 kilos.

Ce mardi, les policiers bisontins ont été requis pour un individu suspect qui aurait dissimulé un sac dans la haie d’une propriété privée, en lisière de la forêt de Chailluz. Très vite découvert, ce sac contenait 207g d’héroïne et 40g de cocaïne. Sur place, le suspect, un homme de 21 ans, a été identifié puis interpellé et placé en garde à vue. Sa voiture a été découverte à proximité, puis saisie dans l’attente d’une fouille. L’homme a reconnu assurer le transport de stupéfiants pour le compte d’une tierce personne dont il n’a pas donné l’identité. Le transport du jour devait être réalisé sur la commune de Roche-lez-Beaupré. Le suspect a été déféré dans l’après-midi devant le substitut du procureur en vue d’une CRPC. Il a été condamné à 120 jours d’amende à 8€.

Le procès en appel de Nicolas Zepeda reprend ce jeudi matin, à 9h, à Vesoul. Il avait été suspendu mardi après la décision du meurtrier présumé chilien de refuser les deux avocates, Emmanuelle Huot et Catherine Bresson, qui avaient été désignées, après qu’il ait déjà récusé Me Vey, qui devait le défendre durant cette nouvelle comparution devant la justice. Zepeda sera défendu par Me Portejoie. Rappelons que le trentenaire est poursuivi pour la mort en 2016 de son ex-petite amie, la japonaise Narumi Kurosaki, venue étudier à Besançon. En première instance, il avait écopé de 28 ans de réclusion.

Un sans domicile fixe de 21 ans a été condamné à neuf mois d’emprisonnement avec sursis probatoire. Il a été laissé libre à l’issue de sa comparution devant le juge des libertés et de la détention. Le 19 février, il a quitté précipitamment une voiture, à hauteur du Faubourg Tarragnoz, à Besançon, alors que le conducteur prenait la fuite. Lors de son interpellation, il a été retrouvé en possession de d’un colis, qui contenait un kilo de résine de cannabis. L’automobiliste, qui a pris la fuite en direction de Beure, n’a pas encore pu être appréhendé.

Un mineur de 15 ans, faisant l’objet d’une fiche de recherche, a été interpellé lors d’une opération de sécurisation, menée chemin du cerisier, à Besançon. Il faisait l’objet d’un mandat d’amener délivré par le juge des enfants du tribunal judiciaire de Besançon. Il était en possession de près de 2 grammes de résine de cannabis. Présenté hier matin à un magistrat, il a été placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Dijon dans l’attente de son jugement.

A compter de ce mardi, et jusqu’au 10 mars prochain, le tribunal de Vesoul accueille le procès en appel de Nicolas Zepeda, le tueur présumé de l’étudiante japonaise Narumi Kurosaki. En avril dernier, en première instance, la cour d’assises de Besançon avait condamné le jeune chilien à 28 ans de réclusion criminelle. Zepeda a toujours nié les faits. Malgré des preuves pourtant indiscutables. La question désormais est de savoir ce qu’apportera ce nouveau rendez-vous avec la justice. Les charges à l’encontre du meurtrier présumé sont lourdes. De nombreuses questions restent en suspens. Celle de la disparition du corps sera bien évidemment, une nouvelle fois encore, abordée. Peut-on s’attendre à des révélations ou des aveux de la part du jeune homme qui, à Besançon, était resté droit dans ses bottes ?

Décembre 2016

Pour les enquêteurs et la justice,  Narumi Kuraski a été victime d’un homicide volontaire. L’implication de Nicolas Zepeda ne fait aucun doute. La question  de la préméditation sera également au cÅ“ur du procès.  Rappelons que les faits remontent à décembre 2016. Depuis cette date, la jeune femme n’a plus donné signe de vie. Elle vivait au sein du campus de la Bouloie à Besançon. La dernière personne à l’avoir vue est justement le Chilien,  qui a été repéré à plusieurs reprises à proximité de la cité universitaire. Des caméras de vidéo surveillance ont d’ailleurs corroboré ces témoignages.

Un nouvel avocat

Pour ce procès, Nicolas Zepeda s’est attaché les services d’un nouvel avocat. Exit Maître Jacqueline Laffont. Le Chilien sera défendu par Me Antoine Vey, avocat parisien, ancien associé d’Eric Dupont Moretti.  

Une vingtaine de médias

Au moins une vingtaine de médias, venus majoritairement du Japon, du Chili et de France bien sûr, ont investi la capitale haut-saônoise. Ils sont moins nombreux que lors du premier procès, ce printemps,  Ã  Besançon. En avril dernier, la comparution de Nicolas Zepeda avait suscité un énorme engouement. Elle avait également été forte en intensité. La détresse de la  sÅ“ur et de la mère de Narumi avaient ému l’assistance.

Le 24 février prochain, le tribunal judiciaire de Lons-le-Saunier, sur l’initiative de sa Présidente et du procureur de la République, organise une table ronde sur le parcours d’une victime de violences au sein du couple. Plusieurs associations animeront ce rendez-vous, ouvert au grand public.

Stéphanie Deblaere, déléguée aux droits des femmes et à l’égalité femmes-hommes, la Maison de protection des Familles et les associations CIDFF, France Victimes 39 et Femmes Debout seront présentes. La justice souhaite présenter les différents acteurs jurassiens dans la prise en charge d’une victime de violences au sein du couple et informer sur le parcours d’une victime. Les personnes intéressées peuvent appeler le 03.84.35.13.00 pour s’inscrire.

Un adolescent de 15 ans a été présenté à un juge des enfants vendredi après-midi, vers 16h, à Besançon. Le mineur a été interpellé, le 16 février, sur un point de vente de stupéfiants, installé rue Maurice Ravel à Besançon. Sur lui, les policiers ont découvert 7 grammes de cocaïne, 27 grammes de résine de cannabis et de l’argent en numéraire, dont le montant n’était pas encore connu hier soir. Au cours de son audition, le mis en cause a expliqué être un consommateur, qui avait cessé de vendre depuis l’année dernière. Cependant, une feuille de compte en date du 8 février, a été  retrouvée effacée dans son téléphone portable.

Un homme de 37 ans s’est tristement illustré hier matin sur le parking du centre commercial Île de France à Besançon. Les policiers ont dû le maîtriser au sol après une tentative de fuite. Lors d’un contrôle, le trentenaire a refusé de présenter les papiers afférents à la conduite. Il a tenté de prendre la fuite par le côté passager du véhicule. L’individu a tenté de mobiliser d’autres personnes en hurlant à l’aide. Finalement, il a été pris en charge par un véhicule de renfort. Il est finalement apparu qu’il n’avait pas le permis de conduire et que son contrôle technique était un faux.