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A Besançon. Un adolescent de 14 ans a été interpellé dimanche, en début de soirée, dans le quartier Planoise. Il se trouvait dans les étages d’un immeuble que les policiers avaient regagné après la fuite de plusieurs individus qui, à leur vue, avaient précipitamment quitté un point de deal. Il était en possession de 36 grammes d’héroïne.

Au cours de son audition, il a expliqué avoir remplacé le détenteur des stupéfiants et ne pas avoir procédé à de la vente. La perquisition à son domicile n’a rien donné. Tout comme l’exploitation de son téléphone portable. Le jeune bisontin devrait être déferré ce mardi après-midi.

Samedi matin, vers 6h40, à Pontarlier, un automobiliste a été contrôlé, au volant de sa voiture, avec un taux de 1,96 gramme d’alcool dans le sang. Le jeune homme, âgé de 26 ans,  a été placé en cellule de dégrisement. Son véhicule a été immobilisé. Il a été remis à un tiers et sera reconvoqué ultérieurement pour s’expliquer sur ces faits.

Le corps de Jean-Pierre Duboz a été retrouvé sans vie dans le Jura. La gendarmerie avait lancé un avis de recherche sur les réseaux sociaux après la disparition de cet homme de 48 ans, domicilié à Bracon, survenue entre le 3 et le 5 octobre dernier. Dans son édition de ce matin, le journal « Le Progrès Â» indique que le quadragénaire a été retrouvé « jeudi matin en contrebas d’un belvédère à Mesnay Â». Une autopsie sera pratiquée. La piste du suicide semble être privilégiée.

Un individu, âgé de 21 ans, a été incarcéré à la maison d’arrêt de Besançon. Le 16 octobre dernier, alors que les policiers bisontins procédaient au contrôle d’identité d’un groupe d’une quinzaine de jeunes qui étaient rassemblés à l’arrière d’un bâtiment, rue de Fribourg, dans le quartier Planoise, il s’est emporté, a appelé à la rébellion et a lancé une pierre sur la voiture des fonctionnaires, provoquant une fissure importante au niveau du pare-brise. Une pluie de projectiles a également accompagné ce geste. Le jeune homme violent a été interpellé le 18 octobre et placé en garde à vue. Déféré jeudi, il a été placé en détention.

A Besançon, la garde à vue d’un homme de 40 ans a été prolongée hier. Les faits se sont produits rue des Dhalias. Il est soupçonné d’avoir menacé de mort une voisine avec un couteau à plusieurs reprises. Avec ce même objet, il s’est bruyamment illustré en frappant aux portes de plusieurs appartements.

Lors de leur intervention, le 19 octobre dernier, les policiers ont découvert un homme alcoolisé, présentant une plaie saignante au visage et plusieurs taches de sang sur son t-shirt. Il présentait un taux de 1,78 gramme d’alcool par litre de sang. A son arrivée au commissariat, il a outragé le geôlier et lui a craché sur ses chaussures.

Christine Bouquin réagit, dans un communiqué de presse,   Ã  l’affaire mettant en cause Daniel Benazeraf, lorsqu’il occupait la fonction de président de l’ADAT, une antenne du conseil départemental du Doubs. Rappelons que ce dernier a détourné 127.000 euros d’argent public pour son usage personnel.

Mme Bouquin souligne qu’elle a pris ses responsabilités lorsqu’elle a eu écho de ces malversations.  Un signalement a été effectué auprès du procureur de la république, une révocation a été prise et une plainte a été  déposée. Christine Bouquin tient à préciser qu’aucun signalement n’a été effectué par les autorités de contrôle de l’organisme à ses services. Elle ajoute qu’elle se constituera partie civile « pour le double préjudice et d’image qu’elle subit Â».

Deux jeunes hommes, âgés de 17 et 18 ans, sont soupçonnés d’être impliqués dans plusieurs affaires survenues à Pontarlier. Les deux individus ont été interpellés ce mercredi. Ils ont dérobé deux véhicules, en ont accidenté plusieurs et ont brûlé l’un d’eux pour cacher des preuves. Ils ont également commis un cambriolage, en fracturant la porte de garage d’une habitation.

C’est grâce à des signalements et des descriptions précises que les deux jeunes malfrats présumés ont pu être identifiés. L’un d’eux était également en possession des objets dérobés. Un couteau et du cannabis ont également été retrouvés. Le mineur a été présenté à un juge des enfants ce mercredi. Quant à l’aîné, il devra s’expliquer prochainement devant la justice.

Un homme de 50 ans a été placé en garde à vue, avec différemment de ses droits, au commissariat de la Gare d’Eau à Besançon. Il est impliqué dans un accident de la circulation, survenu mardi soir, vers 20h, rue du Chasnot, dans la cité comtoise. Lors du contrôle d’usage, il est apparu qu’il était positif au dépistage de l’imprégnation alcoolique. Il présentait un taux de 1,54 gramme d’alcool dans le sang.

Un homme, âgé de 31 ans, déjà incarcéré, a été confondu dans le cambriolage d’un commerce de prêt à porter, situé place Cassin, à Besançon, en octobre 2021, et d’un vol par effraction, commis en janvier 2022, au préjudice d’un magasin d’optique de la zone commerciale de Chateaufarine. Des traces de sang et d’ADN avaient été prélevées sur place. Lors de son audition, il a nié les faits devant les policiers de l’unité des atteintes aux biens. Il comparaîtra ce mercredi 19 octobre devant la justice.

Ce lundi, à la mi-journée,  policiers et magistrats se sont rassemblés sur le parvis du palais de justice de Besançon. Ils sont venus dire leur opposition à la réforme de la police judiciaire, portée par Gérald Darmanin, le Ministre de l’Intérieur. Ce dernier veut réorganiser ce service, fer de lance de l’investigation en France. Les professionnels sont inquiets et craignent de perdre leur indépendance. Avec un renforcement de l’autorité des Préfets, ils redoutent l’intervention du politique dans leur action au quotidien.

Rappelons que cette réforme, que Gérald Darmanin présente comme « la plus ambitieuse depuis 40 ans Â», prévoit de placer la PJ, comme les autres services de police, sous l'autorité d'un directeur départemental de la police nationale, dépendant du préfet. Â« Cette réorganisation dissimule des bouleversements majeurs qui sont de nature à porter gravement atteinte à l’efficacité des enquêtes et surtout à l’indépendance de la justice. Elle sacrifiera une filière hautement spécialisée sur l’hôtel du traitement de masse de la délinquance au quotidien Â» explique Alexandra Chaumet, déléguée régionale du syndicat de la magistrature.

L'interview de la rédaction / Alexandra Chaumet, déléguée régionale du syndicat de la magistrature